I^es abeilles pillotent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel, qui est tout leur ; ce n'est plus thin ny marjolaine : ainsi les pièces empruntées d'autruy, il les transformera et confondera, pour en faire un ouvrage tout sien, à... Rabelais et ses Oeuvres - עמוד 428מאת Jean François Bonaventure Fleury - 1877תצוגה מלאה - מידע על ספר זה
| Paul Stapfer - 1906 - 542 דפים
...commentaire sur ses emprunts, la banale image de Montaigne : « Les abeilles pillottent de çà, de là, les fleurs; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine. » Voici pourtant une imitation qui mérite de nous arrêter un instant, parce... | |
| François Guex - 1906 - 758 דפים
...Le travail du lecteur ressemble à celui des abeilles qui « pillotent de ça et de là les tleurs; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym ni marjolaine ». Trop de connaissances accablent le cerveau. Lisons avec réflexion, en dominant... | |
| Ernst Cassirer - 1906 - 642 דפים
...le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym ni mariolaine: ainsi les pieces empruntees d'aultruy, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage tout sien, a scavoir son jugement: son Institution, son travail et estude se vise qu'ä le former. Qu'il cele... | |
| Clovis Lamarre - 1907 - 628 דפים
...miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym.ny mariolaine ; ainsi les pièces empruntées d'aultruy, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage tout sien '. » Kaustus et un y. Octavins Avitus avaient dressé une liste de ses prétendus vols. .Macrobc,... | |
| Pierre Villey - 1908 - 588 דפים
...chacun, et ne sont non plus à qui les a dites a premièrement qu'à qui les dict après. Les abeilles pillotent deçà « delà les fleurs, mais elles en...confondra, pour en faire un « ouvrage tout sien, à scavoir son jugement; son institution, son « travail et estude ne vise qu'à le former » (1).... | |
| Pierre Villey - 1908 - 590 דפים
...qu'à qui les dict aprés. Les abeilles pillofent deçà « delà les ileurs, mais elles en font aprés le miel qui est tout leur; « ce n'est plus thin ny marjolaine : ainsi les pieces empruntées « d'autruy, il les transformera et confondra, pour en faire un « ouvrage tout... | |
| 1900 - 456 דפים
...fréquentation des anciens, se compare aux abeilles qui « pillottent|de-çà dé-là les fleurs, mais qui en font après le miel qui est tout leur. Ce n'est plus Ihim, dit-il, ne marjoleine. » — Non, c'est du Montaigne, et tant mieux. ANDRÉ GIDE LE CONCERT... | |
| Ludovic Dugas - 1909 - 368 דפים
...l'habitue à ne pas vivre d'emprunts, mais à tirer tout de son propre fonds. « Les abeilles pillottent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur ; ainsi les pièces empruntées d'autrui, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage... | |
| Francesco De Sarlo - 1909 - 588 דפים
...quanto sono forma e non contenuto. < Les pièces empruntées d'aultruy, — dice il Montaigne (1) — il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage tout sien, a scavoir son jugement: san institution, san travaii et estuile ne vite gu'à le former. Qu'il cele... | |
| Claude Binet - 1910 - 332 דפים
...Tout ainsi que l'abeille... » (Ibid., 291.) 4° Essais de Montaigne, I, ch. xxv : « Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs : mais elles en font après le miel, qui est tout leur ». — Cette comparaison, très employée au xvi° siècle, remonte àPindare par Sénèque, Horace,... | |
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