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demeurent dans la rüe Basse depuis le grand Carroy (2) jusques aux Carmes.

la troisiesme commenderont Messieurs de la Clergerie (?) Jouye capp[itain]e, Jouye appo[thicai]re lieutenant et Havard Me Chirurgien Enseigne, et sera lad[ite] comp[aigni]e composée des habittans qui sont demeurans depuis le Pont de Saint-Germain jusques au bout de la rue des Lavalloys y compris les petittes rües traversines mesme costé de la Porte Royalle au pilory et le fauxbourg dud[it] Saint-Germain.

En la quatriesme commenderont Messieurs Caillet Médecin capp[itai]ne, des Aubert Lavallé lieutenant et Couaslier Me chirurgien enseigne et sera ladite complaignile composée des habittans qui sont demeurans dans la rue des Récollets depuis le pilory jusques au pont Saint-Jacques y compris les fauxbourgs dud[it] SaintJacques, Ongrais et le Port.

Et avons nommé Monsieur de Bettète Denyau garde du corps pour major et pour ayde major Monsieur Tyrand bourgeois qui prendra le mot et les ordres de Monsieur le Gouverneur et en son absence de Monsieur le Maire et de Messieurs les Eschevins successivement pour les porter à chacun desd[its] capp[itai]nes desquels ils le recevront pour les exécutter ponctuellement et permis aux capp[itai]nes de f[air]e choix chacun en sa compaignie de telles personnes qu'ils adviseront pour sergent de Bande, mesme des autres officiers.

Ce qui sera leu publyé et affiché à son de trompe à ce qu'ils n'en ignorent et que tous y obéissent sur les peines qui y appartiennent.

Faict et arresté lesd[its] jour et an

R. DE LA VARANE GIRARD DE POIX

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(2) Grand carrefour où la Grande-Rue coupe les rues Grollier (rue Basse) et des Quatre-Vents.

MATEFLON ET LE CHATEAU DU VERGER

On lit dans la Bibliothèque de Du Verdier (réédition de Rigoley de Juvigny, tome V, p. 81), à l'article Le More du Vergier :

« Le More du Vergier (c'est un nom supposé), Recteur extraordinaire de l'Université de Mateflon, a traduit du latin de Maître Jean de la Daguenière (c'est un autre nom supposé) Docteur en médecine, et Mathématicien ordinaire des Landes d'Asnière, le Monstre d'Abus, qui est un Livre contre Michel Nostradamus; imprimé à Paris, in-8°, par Barbe Regnault, 1558. »

Et La Monnoye ajoute en note: «Tous ces noms sont supposés, sans en excepter celui de Barbe Regnault qu'à son ordinaire cependant La Caille a extrait d'ici, pour grossir son Catalogue ».

Il est vraisemblable en effet que ces noms sont des pseudonymes, mais où les a pris l'auteur ? Nous croyons pouvoir dire que les trois premiers sont des noms de lieux qui existent réellement Le Vergier est le nom du Château que les Rohan-Guémenée possédaient sur la rive gauche du Loir, en amont du bourg de Mateflon, qui fait partie de la commune de Seiches; et la Daguenière est le nom d'une commune située sur la rive droite de la Loire entre La Bohalle et les Ponts-de-Cé. Les personnages en question sont donc très probablement des Angevins des bords du Loir et de la Loire.

P. LAUMONIER.

Maître de Conférences à la Faculté des Lettres de Poitiers.

CHRONIQUE

LES ANNALES FLÉCHOISES >>

ET LES REVUES

La Revue de l'Anjou, dans sa dernière livraison (mai et juin 1903, page 539), nous consacre ces quelques lignes trop élogieuses :

« Les Annales Fléchoises, auxquelles dès la première << heure nous avons souhaité la bienvenue, forment « déjà un beau volume dont les tables viennent de << paraître, avec le fascicule de juillet. Par la valeur « des études qu'elle publie, par l'élégance des gra«vures et des dessins dont elle est ornée, aussi bien « que par l'érudition de son directeur, cette nouvelle << revue est assurée du succès. »

....

La Revue Historique et Archéologique du Maine signale une brochure extraite des Annales Fléchoises: (( L'explication historique, par notre excellent << collaborateur, M. le docteur Candé, d'une vieille « légende ludoise, à propos du vieux Loir et de la « Boucle du Loir, au Lude, avec une reproduction « remarquablement réussie d'une excellente photo«graphie de M. Giraud ».

L'Anjou Historique recommande aussi : « Un travail, « de l'abbé P. Calendini, sur un sanctuaire (XIe siè«cle), de La Flèche, Notre-Dame-des-Vertus, pèleri« nage très fréquenté ».

CONGRÈS POUR L'AVANCEMENT

DES SCIENCES A ANGERS

Du 4 au 11 août dernier, ce congrès s'est réuni, tous les jours, sous la direction générale de M. Emile

Levasseur, membre de l'Institut, administrateur du Collège de France, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers. Le congrès s'était divisé en 20 sections ou sous-sections. Nous rendrons compte dans un prochain numéro des principales résolutions et des plus intéressants travaux de cet important congrès.

MARIAGE

Le 6 août dernier a été béni, à Saint-Thomas, le mariage de Me Geneviève Malaspina, avec M. Henri Demange, lieutenant au 26° d'artillerie.

L'affectueuse estime qui entoure les deux familles s'est de nouveau manifestée en cette heureuse circonstance. Une nombreuse et sympathique assistance de parents et d'amis étaient venus prier pour les jeunes époux et leur offrir les vœux de bonheur les plus sincères.

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Mais, il n'est jamais, hélas ! de joie sans quelque mélange de tristesse, - des vides se faisaient plus cruellement sentir en ce jour. Le souvenir des chers. parents, de M. le commandant Malaspina, de M. le capitaine et Mme Demange, était dans tous les cœurs.

Que M. et Mme Henri Demange veuillent bien agréer, à nouveau, nos meilleurs vœux!

LE MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DU MANS

La ville du Mans vient de transporter son musée, autrefois relégué sous le théâtre municipal, dans la Crypte de l'église de Saint-Pierre-la-Cour. Cet heureux changement est dù, en grande partie, à la Société Historique et Archéologique du Maine; aussi, était-il juste, qu'après avoir été à la peine, elle fut à l'honneur. La journée du 2 août l'aura pleinement satisfaite. La société faisait sa première visite au musée. Mais auparavant elle réunissait dans un déjeuner

intime, plus de 150 convives, et à 2 heures tous les visiteurs sont reçus dans la Crypte par M. le Maire du Mans et son Conseil.

Nous ne pouvons, à notre grand regret, reproduire ici l'intéressant discours de M. Robert Triger, le distingué Président de la Société Historique et Archéologique du Maine, et l'infatigable organisateur de cette inoubliable journée. De ce remarquable discours, qui fait l'historique du Musée manceau, nous n'extrairons que ces quelques lignes, pour montrer à nos lecteurs l'importance de cette réunion :

Aussi, je ne saurais vous dire à quel point nous sommes touchés et honorés de voir en ce moment à notre tête tant de maîtres éminents: M. le Comte de Lasteyrie, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur à l'Ecole Nationale des Chartes, qui a daigné avec une si amicale bienveillance accepter notre présidence, M. Jules Lair, membre de la même Académie, le savant historien de Louise de la Vallière, M. le Vayer, inspecteur des travaux historiques et directeur de la Bibliothèque de la ville de Paris, qui réserve toujours un si gracieux accueil aux Manceaux dans le célèbre hôtel de la belle marquise de Sévigné, M. Albert Maignan, le grand peintre dont notre département est si fier, M. Marius Sepet, conservateur à la Bibliothèque Nationale, auteur d'une des meilleures histoires de Jeanne d'Arc, M. Eugène LefèvrePontalis, membre du Comité des Travaux historiques et scientifiques, directeur de cette Société française d'archéologie, que tant de liens unissent à l'histoire de ce musée, M. Fernand Bournon, directeur de la Correspondance historique et archéologique, lauréat de l'Institut; puis tant de voisins et d'amis distingués: M. Emile Moreau, président de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, M. Roger Durand, président de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, M. Tournouer, président de la Société historique et archéologique de l'Orne, M. le chanoine Urseau, secrétaire de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, M. le Comte de Beaumont, re

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