Chefs-d'œuvre dramatiques, כרך 1Massonet yonet, libr., 1828 |
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עמוד 165 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
עמוד 20 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
עמוד 310 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
עמוד 85 - D'un pouvoir inconnu l'esclave et l'instrument. Voilà tous mes forfaits; je n'en connais point d'autres, Impitoyables dieux, mes crimes sont les vôtres, Et vous m'en punissez!.. Où suis-je? Quelle nuit Couvre d'un voile affreux la clarté qui nous luit? Ces murs sont teints de sang; je vois les Euménidei Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides; Le tonnerre en éclats semble fondre sur moi; L'enfer s'ouvre...
עמוד 22 - II reçoit cette force heureuse Qui l'élève au plus haut degré. Telle , dans des canaux pressée, Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs ; Et la règle , qui semble austère, N'est qu'nn art plus certain de plaire , Inséparable des beaux vers.
עמוד 85 - Le voilà donc rempli cet oracle exécrable Dont ma crainte a pressé l'effet inévitable, Et je me vois enfin, par un mélange affreux, Inceste et parricide, et pourtant vertueux. Misérable vertu, nom stérile et funeste, Toi par qui j'ai réglé des jours que je déteste, A mon noir ascendant tu n'as pu résister : Je tombais dans le piège en voulant l'éviter.
עמוד 67 - C'est usurper les droits de la Divinité. Nos prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense : Notre crédulité fait toute leur science.
עמוד 97 - Vient-il de la province une satire fade, D'un plaisant du pays insipide boutade? Pour la faire courir on dit qu'elle est de moi: Et le sot campagnard le croit de bonne foi.
עמוד 309 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines...
עמוד 14 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.