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Hachette et cie., 1906 - 376 עמודים
 

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עמוד 39 - Pourquoi, durant les nuits, sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
עמוד 52 - Ils passaient devant toi comme des flots sublimes Dont l'œil voit sur les mers étinceler les cimes, Ton oreille écoutait leur bruit harmonieux ; Et d'un reflet de gloire éclairant ton visage, Chaque flot t'apportait une brillante image Que tu suivais longtemps des yeux. Là, sur un pont tremblant tu défiais la foudre, Là, du désert sacré tu réveillais la poudre, Ton coursier frissonnait dans les flots du Jourdain; Là tes pas abaissaient une cime escarpée, Là tu changeais en sceptre une...
עמוד 129 - Oui, tu me resteras, ô funèbre héritage! Sept fois, depuis ce jour, l'arbre que j'ai planté Sur sa tombe sans nom a changé de feuillage: Tu ne m'as pas quitté. Placé près de ce cœur, hélas! où tout s'efface...
עמוד 128 - Un de ses bras pendait de la funèbre couche ; L'autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L'image du Sauveur. Ses lèvres s'entr'ouvraient pour l'embrasser encore ; Mais son âme avait fui dans ce divin baiser, Comme un léger parfum que la flamme dévore Avant de l'embraser.
עמוד 130 - Pour éclaircir l'horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l'image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu prias en vain, De l'olivier sacré baignèrent les racines Du soir jusqu'au matin ! De la croix, où ton œil sonda ce grand...
עמוד 192 - L'univers si bas descendu. Je voyais la plèbe idolâtre, Saluant les triomphateurs, Baigner ses yeux sur le théâtre Dans le sang des gladiateurs. Sur la muraille qui l'incruste, Je recomposais lentement Les lettres du nom de l'Auguste Qui dédia le monument. J'en épelais le premier signe ; Mais, déconcertant mes regards, Un lézard dormait sur la ligne Où brillait le nom des Césars. Seul...
עמוד 18 - Viens : l'amoureux silence occupe au loin l'espace ; « Viens du soir près de moi respirer la fraîcheur : « C'est l'heure ; à peine au loin la voile qui s'efface « Blanchit, en ramenant le paisible pêcheur. « Depuis l'heure où ta barque a fui loin de la rive, « J'ai suivi tout le jour ta voile sur les mers, « Ainsi que de son lit la colombe craintive « Suit l'aile du ramier qui blanchit dans les airs.
עמוד 123 - Toujours, vers quelque frais asile, Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah! berce, berce, berce encore, Berce pour la dernière fois, Berce cet enfant qui t'adore, Et qui depuis sa tendre aurore N'a rêvé que l'onde et les bois ! Le Dieu qui décora le monde De ton élément gracieux, Afin qu'ici tout se réponde, Fit les cieux pour briller sur l'onde, L'onde pour réfléchir les cieux.
עמוד 64 - J'écrivis cette méditation sur un étang des bois deMontculot, château de ma famille, dans ces hautes montagnes de Bourgogne, à quelque distance de Dijon, pendant ces belles nuits de l'été où l'ombre immobile des peupliers frissonne de temps en temps au bord de l'eau transparente, comme au passage d'une ombre. Je détachais la barque du rivage, et je me laissais dériver au hasard, ou échouer au milieu des ajoncs.
עמוד 52 - Tu tombas cependant de ce sublime faîte : Sur ce rocher désert jeté par la tempête , Tu vis tes ennemis déchirer ton manteau; Et le sort, ce seul dieu qu'adora ton audace, Pour dernière faveur t'accorda cet espace Entre le trône et le tombeau. Oh! qui m'aurait donné d'y sonder ta pensée, Lorsque...

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