Oeuvres de Pierre Lebrun...

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Didier et cie., 1864
 

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עמוד 145 - Suspends ici ton vol; d'où viens-tu, Renommée? Qu'annoncent tes cent voix à l'Europe alarmée? — Guerre. — Et quels ennemis veulent être vaincus? — Allemands, Suédois, Russes lèvent la lance ; Ils menacent la France. — Reprends ton vol, Déesse, et dis qu'ils ne* sont plus...
עמוד 37 - Va sous le laurier-rosé ensevelir son eau, Regardez! c'est la Grèce, et toute en un tableau. Une femme est debout, de beauté ravissante, Pieds nus, et sous ses doigts un indigent fuseau File, d'une quenouille empruntée au roseau, Du coton floconneux la neige éblouissante. Un pâtre d'Amyclée, auprès d'elle placé, Du bâton recourbé, de la courte tunique, Rappelle les bergers d'un bas-relief antique.
עמוד 401 - Daru avaient dîné avec l'empereur. L'empereur assis prenait son café, quand M. Daru , ouvrant le Moniteur, qu'il trouva sur la cheminée, fit un mouvement de surprise. « Qu'est-ce, Daru? dit l'empereur. — Voilà, sire, dans le Moniteur, une ode sur la bataille.
עמוד 90 - ... rêveurs ! les vagues et leur bruit. Les étoiles, le chant prolongé dans la nuit; Souvenir qui me trouble encore! Et nous lisions Homère ; et, dès la blonde aurore, Je sentais, vers la mer l'œil fixé tout le jour, Pour l'eau bleue et profonde un indicible amour. Et j'écoutais le vent sonore. Oh ! c'était un charme puissant D'entendre sa présence à la poupe fidèle, Et de voir le vaisseau, sur l'onde alors glissant, Fuir et pencher sa voile, ainsi qu'une hirondelle, Quand rasant l'eau,...
עמוד 208 - S'endort plein de sécurité. II n'a pas lu dans les étoiles Les menaces de l'avenir ; ll n'aperçoit pas que ses voiles Ne savent plus quels vents tenir; Que le ciel est devenu sombre, Que des vents s'est accru le nombre, ,Que la mer gronde sourdement; Et que, messager de tempête, L'alcyon passe sur sa tête Avec un long gémissement. Du milieu des plaines profondes Un cri soudain s'est élancé. Qu'est devenu ce roi des ondes ? C'en est fait : l'orage a passé.
עמוד 131 - Sur notre frêle sort il abaissait les yeux, Veillait les doux travaux de nos tendres années. Prenait soin même de nos jeux, Interrogeait nos jeunes vœux Et nos futures destinées : « Toi, » me dit-il, un jour qu'à Saint-Cyr amené II venait parmi nous délasser la victoire, « A quoi par ton désir te sens-tu destiné? » Et je lui répondis :
עמוד 190 - T'avait distrait de ma mémoire. Les jours, les nuits à mes travaux N'étaient plus que de longues trêves; Je ne voyais plus dans mes rêves Flotter ton aigle et tes drapeaux. N'as-tu jamais, à pareil âge, Toi-même, si plein d'avenir, Pour quelque brune ou blonde image Perdu tout autre souvenir? Que Caroline me réponde : Dites, vous la première amour De ce cœur qui devait un jour Battre pour l'empire du monde, Dites, n'at-il jamais dormi Sous les cerisiers de Valence, Aux temps d'ivresse...
עמוד 207 - Du Bengale et de Visapour. Cependant la mer azurée, Sans vagues et sans aquilons, Réfléchit sa poupe dorée Et l'éclat de ses pavillons. Ses matelots, vêtus de soie, Sous un ciel pur boivent la joie, Et chantent leur prospérité, Tandis que, renversant sa coupe, Le vieux pilote sur la poupe S'endort, plein de sécurité.
עמוד 189 - J'occupe donc, si je vous crois, Un coin de sa vaste pensée, Où la terre entière est pressée, Où se meut le destin des rois. Qlu'il se souvienne de nos gloires, Des pays de tous ses combats, Du nom de toutes ses victoires, Et du sort de tous ses soldats ; De tous les rois dont son pouvoir A fait ou défait la couronne : Certes , mon esprit s'en étonne, Pourtant je le puis concevoir. Mais de moi ! mais qu'il se souvienne Qu'autour du char qui l'a porté.
עמוד 372 - Saint-Cyr, et pour qui l'auteur était devenu très-distinct, dit à une dame du palais , qui s'intéressait à M. Lebrun : « Que fait-il? J'ai lu dans le temps son Ode à l'armée ; ce jeune homme a de la verve , mais on dit qu'il s'endort. » Ce mot, cet aiguillon rapporté au poète, tira de lui, en réponse, des stances émues, pleines de grâce. Napoléon régnant semble avoir tellement guindé et glacé ses chantres officiels , qu'une pièce quelque peu vive est une bonne fortune dans la poésie...

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