Oeuvres complètes de Alfred de Musset, כרך 1

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Charpentier, 1866 - 3897 עמודים
 

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עמוד 196 - Je suis jeune ; j'arrive. A moitié de ma route, Déjà las de marcher, je me suis retourné. La science de l'homme est le mépris sans doute ; C'est un droit de vieillard qui ne m'est pas donné. Mais qu'en dois-je penser...
עמוד 249 - Mais je hais les pleurards, les rêveurs à nacelles, Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles, Cette engeance sans nom, qui ne peut faire un pas Sans s'inonder de vers, de pleurs et d'agendas.
עמוד 153 - On en rit; c'est hasard s'il n'a heurté personne. Mais sa folie au front lui met une couronne, A l'épaule une pourpre, et devant son chemin La flûte et les flambeaux, comme un jeune Romain...
עמוד 26 - Amour, fléau du monde, exécrable folie, Toi qu'un lien si frêle à la volupté lie, Quand par tant d'autres nœuds tu tiens à la douleur, Si jamais, par les yeux d'une femme sans cœur, Tu peux m'entrer au ventre et m'empoisonner l'âme, Ainsi que d'une plaie on arrache une lame, Plutôt que comme un lâche on me voie en souffrir, Je t'en arracherai, quand j'en devrais mourir...
עמוד 7 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.
עמוד 127 - S'allonge En croissant rétréci? Qui t'avait éborgnée L'autre nuit? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu? Car tu vins, pâle et morne, Coller sur mes carreaux Ta corne, A travers les barreaux. Va, lune moribonde, Le beau corps de Phœbé La blonde Dans la mer est tombé. Tu n'en es que la face, Et déjà, tout ridé, S'efface Ton front dépossédé.
עמוד 10 - J'aime vos profonds escaliers Qui, tournoyant dans les entrailles Des murailles, A l'hymne éclatant des ouailles Font répondre tous les piliers ! Oh ! lorsque l'ouragan qui gagne La campagne, Prend par les cheveux la montagne, Que le temps d'automne jaunit, Que j'aime, dans le bois qui crie Les vieux clochers de l'abbaye, Comme deux arbres de granit!
עמוד 250 - Doutez de la vertu, de la nuit et du jour; Doutez de tout au monde, et jamais de l'amour. Tournez-vous...
עמוד 163 - Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
עמוד 176 - Pâle étoile du soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine? La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés; La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés. Que cherches-tu sur la terre endormie? Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser; Tu fuis, en souriant, mélancolique amie, Et ton tremblant regard...

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