Les cent meilleurs poèmes (lyriques) de la langue française

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A. Perche, 1907 - 159 עמודים
 

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עמוד 39 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. "Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson ; Et, comme le soleil, de saison en saison Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige -et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin, Je veux achever ma journée.
עמוד 5 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.
עמוד 16 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.
עמוד 145 - C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. — Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière.
עמוד 156 - JE fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime, Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
עמוד 89 - MAINTENANT que Paris, ses pavés et ses marbres, Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux; Maintenant que je suis sous les branches...
עמוד 29 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime ; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité
עמוד 51 - Un de ses bras pendait de la funèbre couche; L'autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L'image du Sauveur. Ses lèvres s'entr'ouvraient pour l'embrasser encore Mais son âme avait fui dans ce divin baiser, Comme un léger parfum que la flamme dévore Avant de l'embraser. Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée, Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi.
עמוד 66 - Turpin disait, tenant les saintes amulettes : 'Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu; Suspendez votre marche ; il ne faut tenter Dieu. Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes. 'Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor.
עמוד 47 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!

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