Harṣa Vardhana, empereur et poète de l'Inde septentrionale (606-649 ): étude sur sa vie et son temps ...

כריכה קדמית
Luzac & Company, 1906 - 194 עמודים

מתוך הספר

עמודים נבחרים

מונחים וביטויים נפוצים

קטעים בולטים

עמוד 79 - ... pour vivre le revenu de quatre-vingts grandes villes du royaume de Outch'a (Ouda — Odra — Orissa). Le maître des Câstras refusa comme auparavant. Le roi lui ayant adressé encore plusieurs invitations pressantes , il persista énergiquement dans son refus. « Sire, dit Ching-kiun (Djayaséna) au roi, j'ai entendu dire que celui qui reçoit un traitement d'un autre homme doit se préoccuper de ses soucis et de ses peines. Maintenant que je travaille à sauver les hommes qu'entraîne le torrent...
עמוד 157 - ... cette distinction glorieuse, mais le roi lui dit : « Depuis l'antiquité, c'est une loi constante à laquelle il n'est pas permis de désobéir. » Alors tenant le Maître de la loi par son vêtement religieux et parlant à la multitude, il cria à haute voix : « Le Maître de la loi de Tchi-na (de la Chine) a établi avec éclat la doctrine du grand Véhicule et a renversé toutes les erreurs des sectaires. Depuis dix-huit jours, il ne s'est trouvé personne qui osât discuter avec lui. Il...
עמוד 156 - Ils revinrent le lendemain matin, allèrent au-devant de la statue, la conduisirent en pompe, et réunirent l'assemblée comme la première fois. Au bout de cinq jours, les hérétiques du petit Véhicule, voyant qu'il avait renversé les principes de leur doctrine , en conçurent une haine profonde , et formèrent un complot contre sa vie. Le roi, en ayant été informé, fit publier le décret suivant : « Les partisans de l'erreur obscurcissent la vérité; cela s'est vu depuis longtemps. Ils...
עמוד 25 - On y récolte du riz d'une espèce extraordinaire, dont le grain est gros et d'un gout exquis ; il est remarquable par l'éclat de sa couleur. On l'appelle communément « le riz à l'usage des grands ». Comme le pays est bas et humide, les villages ont été établis sur des plateaux élevés. Après le premier mois de l'été et avant le second mois de l'automne, les plaines sont inondées, et l'on peut y circuler en bateau. Les mœurs sont simples et honnêtes; la température habituelle est...
עמוד 64 - C'est pourquoi les taxes sont légères et les impôts modérés. Chacun garde en paix l'héritage de ses pères, tous cultivent la terre pour se nourrir. Ils empruntent des semailles au champ du roi et payent, en tribut, la sixième partie de leur récolte. Les marchands, qui poursuivent le lucre, vont et viennent pour leur négoce. Aux gués des rivières, aux barrières des chemins, on passe après avoir payé une légère taxe. Lorsque le roi entreprend quelque construction, il n'oblige pas ses...
עמוד 163 - Ce n'est pas tout : il envoya, en outre, quatre Ta-kouan (conducteurs officiels) qu'on appelait Mo-ho-ta-lo (Mahâtâras?). Il écrivit des lettres sur des pièces de coton blanc, et, les ayant cachetées avec de la cire rouge, il ordonna aux Ta-kouan de conduire le Maître de la loi et de présenter ces lettres dans tous les royaumes où il passerait, afin que chaque prince lui fournît successivement des chars pour le conduire jusqu'aux frontières de la Chine. Après être parti du sud-ouest du...
עמוד 160 - ... près de la Place de l'assemblée. Les rois des dix-huit royaumes se joignirent à eux , et se rangèrent chacun ( avec leurs troupes) aux endroits qui leur avaient été assignés. Le premier jour, dans un des temples couverts en chaume, de la Place des aumônes, on installa la statue du Bouddha, et l'on distribua des choses précieuses et des vêtements de la plus grande valeur; on servit des mets exquis et l'on répandit des fleurs aux sons d'une musique harmonieuse, et le soir chacun se retira...
עמוד 76 - Si-ya-ki, avaient tous des talents dis« tingués et une grande instruction. Il y en avait plusieurs centaines «qui, par leur vertu, se faisaient estimer des contemporains, et dont «la réputation volait jusque dans les autres pays. Leur conduite était « pure, et ils suivaient fidèlement les préceptes de la discipline. La règle «de ce couvent était très-sévère; aussi la multitude des religieux se « conduisait-elle avec une sagesse irréprochable. Les royaumes des cinq « Indes les admiraient...
עמוד 74 - Mi-le (Mâitrêya) et servir ce Boudd.ha plein de tendresse et d'affection. Quand je redescendrai sur la terre pour parcourir d'autres existences, je désire, à chaque naissance nouvelle , remplir avec un zèle sans bornes mes devoirs envers le Bouddha, et arriver enfin à Y Intelligence transcendante (Anouttara samyak sambôdhi).
עמוד 161 - ... sa crête de cheveux. Il s'était dépouillé sans conserver la moindre chose. Après avoir épuisé ainsi toutes ses richesses, il demanda à sa sœur un vêtement commun et usé ; et, après s'en être couvert, il adora les Bouddhas des dix régions, se livra avec exaltation aux transports de sa joie , et, joignant les mains, il s'écria : « En amassant toutes ces richesses et ces choses précieuses , « je craignais constamment de ne pouvoir les cacher dans « un magasin solide et impénétrable....

מידע ביבליוגרפי