Œuvres de Gilbert

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Garnier frères, 1840 - 236 עמודים
 

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עמוד 106 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d'amis sourds à...
עמוד 25 - Et lorsque, abandonnée à cette idolâtrie, La France qu'il corrompt touche à la barbarie, Fidèle à nous vanter son parti suborneur, Nous a fermé les yeux sur notre déshonneur. « Quoi ! votre muse en monstre érige la sagesse ! « Vous blâmez ses enfants, et leur crédit vous blesse,
עמוד 44 - C'est qu'au fond de son cœur sa franche probité Ne sait point retenir la haine vertueuse Que porte au vice heureux l'équité courageuse, Et cette impatience, et ce loyal mépris Que tout mauvais auteur inspire aux bons esprits. A la satire enfin quel poète fidèle, Vengeur de la vertu, n'en fut pas le modèle?
עמוד 33 - Pour expirer en forme, un roi, par bienséance, Doit exhaler son âme avec une sentence; Et chaque personnage au théâtre produit. Héros toujours soufflé par l'auteur qui le suit, Fût-il Scythe ou Chinois, dans un traité sans titre, Par signe interrogé, vous répond par chapitre.
עמוד 64 - Loin d'IIion en cendre, accablé de revers, Depuis sept ans entiers tu parcourais les mers, Flatté de voir bientôt, dans un lieu plus fertile, S'élever sous tes lois les murs d'une autre ville; Tu cherchais vainement je ne sais quel pays Où les dieux t'ont juré de couronner ton fils : En vain l'hiver, les flots et mille autres obstacles, T'offrant partout la mort, démentaient leurs oracles; Ce pays se découvre, on croit toucher au port, On l'admire, on s'écrie... O perfide transport! Le jour...
עמוד 106 - J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
עמוד 103 - Vers leur décadence et leur gloire ; Si l'injustice arma nos ennemis jaloux, A nos vaisseaux, conduits par tes mains tutélaires, Soumets les vents auxiliaires ; Descends, Dieu des Bourbons, et combats avec nous-. Des vertus de Louis récompensant la France, Tu permets qu'il revive en sa postérité ; De ce palmier tardif un rameau souhaité Est promis à notre espérance : Naissez, fils de l'État, pour le voir triomphant!
עמוד 36 - S'il n'eût été qu'un sot, il aurait prospéré : Trop fortuné celui qui peut avec adresse Flatter tous les partis que gagne sa souplesse! De peur d'être blâmé, ne blâme jamais rien ; Dit Voltaire un Virgile, et même un peu chrétien ; Et toujours en l'honneur des tyrans du Parnasse De madrigaux en prose...
עמוד 35 - IIs vengent les Cotins des affronts du sifflet. Voltaire en soit loué! chacun sait au Parnasse Que Malherbe est un sot, et Quinault un Horace. Dans un long commentaire il prouve longuement Que Corneille parfois pourrait plaire un moment.
עמוד 43 - Sans pitié, m'ôterait l'honneur de leur estime, Et qu'enfin mon courage aurait plus de censeurs, Que les sages du temps n'ont de sots défenseurs ; Appelez-moi jaloux, froid rimeur, hypocrite : Donnez-moi tous les noms qu'un sophiste mérite ; Je veux, de vos pareils ennemi sans retour, Fouetterd'un vers sanglantces grands hommesd'unjour.

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