L'histoire de France: racontée par les contemporains, כרכים 48-521890 |
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עמוד 138 - Dieu, dit-il, que nous qui portons les armes prissions cette coutume d'écrire ce que nous voyons et taisons ! car il me semble que cela serait mieux accommodé de notre main (j'entends du fait de la guerre) que non pas des gens de lettres; car ils déguisent trop les choses, et cela sent son clerc.
עמוד 85 - Ceste jeune fille, voyant un sien frere à qui il touchoit de faire la garde , ne pouvoir y aller, prend son morion qu'elle met en teste, ses chausses et un...
עמוד 116 - ... ceux qui engagent les gens de bien , et puis les laissent là. Je n'entendois pas parler du Roy mon bon maistre, il m'aimoit trop, mais bien de ceux qui le conseillent mal à son desadvantage.
עמוד 49 - Toutes ces courtoisies sont treshonnestes et louables , mesmes aux plus grands ennemis, s'il n'ya rien de particulier, comme il n'y avoit entre nous : il servoit son maistre et moy le mien; il m'attaquoit pour son honneur , et je soustenois le mien ; il vouloit acquerir de la reputation , et moy aussi.
עמוד 59 - ... les manioient à passades, à courbettes et à voltes, comme s'ils eussent esté nourris toute leur vie aux écuries des princes. De quoy il ne se fault esbahir , car il ya dedans Paris plus de cent maisons de trente mille livres de rente chacune, environ deux cents de dix mille , trois ou quatre cents de cinq à six mille, et une vingtaine , pour le moins de cinquante à soixante mille livres de rente , tant en fonds de terre que en rente constituée. Je ne comprends en ce nombre les églises...
עמוד 85 - Piccolomini, vêtue de satin incarnadin, et sa troupe de même livrée ; la troisième était la signora Livia Fausta, vêtue toute de blanc,' comme aussi était sa suite, avec son enseigne blanche. Dans leurs enseignes elles avaient de belles devises : je voudrais avoir donné beaucoup et m'en ressouvenir. Ces trois escadrons étaient composés de trois mille dames...
עמוד 19 - ... à laquelle il estoit desja voué, et dès aussi-tost que la paix fut conclue à Chasteau-Thierry. » Par ces propos et aultres , ces deux sieurs , que l'on appelloit les deux doigts de la main...
עמוד 32 - ... fort, et là, trouvant une troupe de déesses humaines, les unes plus belles que les autres, chaque seigneur et gentilhomme entretenait celle qu'il aimait le mieux.
עמוד 69 - Je m'en frottai un peu les mains, puis m'en lavai fort le visage, jusques à ce qu'il eût pris un peu de couleur rouge, et en bus, avec un petit morceau de pain, trois doigts, puis me regardai au miroir. Je vous jure que je ne me connaissais pas moi-même, et me semblait que j'étais encore en Piémont amoureux, comme j'avais été; je ne me pus contenir de rire, me semblant que tout à coup Dieu m'avait donné tout un autre visage...
עמוד 60 - Voy-là le succès du combat, qui fut le plus grand et le plus long où je me sois jamais trouvé sans bataille, et là où je tiens que Dieu m'a autant ou plus aydé et gardé l'entendement : car, si j'eusse failly d'un pas seulement à commander, nous estions perdus, comme estoit aussi la ville; car par cest endroit là nous n'y avions rien fortifié , et toute nostre fiance estoit en ce fort.