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Que je fuis revenu de cette erreur groffière!
A peine de la cour j'entrai dans la carrière,
Que mon ame éclairée, ouverte au repentir,
N'eut d'autre ambition que d'en pouvoir fortir.
Raifonneurs beaux efprits, et vous qui croyez

1être,

Voulez-vous vivre heureux? vivez toujours fans mâitre.

O vous, qui ramenez dans les murs de Paris
Tous les excès honteux des moeurs de Sibaris,
Qui plongés dans le luxe, énervés de molleffe,
Nourriffez dans votre ame une éternelle ivreffe,
Apprenez, infenfes, qui cherchez le plaifir,
Et l'art de le connâitre, et celui de jouir. »
Les plaifirs font les fleurs que notre divin maitre
Dans les ronces du monde autour de nous fait nai
tre.

Chacune a fa faifon, et par des foins prudens
On peut en conferver pour l'hiver de nos ans.
Mais f'il faut les cueillir, c'est d'une main légère;
On flétrit aisément leur beauté paffagère;
N'offrez pas à vos fens, de molleffe accablés,
Tous les parfums de Flore à la fois exhalés.

Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout enter-
dre.

Quittons les voluptés pour pouvoir les reprendre.
Le travail eft fouvent le père du plaifir;
Je plains l'homme accablé du poids de fon loifir.
Le bonheur est un bien que nous vend la nature.
Il n'eft point içi-bas des moiffons fans culture:"
Tout veut des foins fans doute, et tout eft acheté.

Regardez Brofforet, *). de fa table entêté,
Au fortir d'un fpectacle, où de tant de merveilles
Le fon perdu pour lui frappe en vain fes oreilles';

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*) C'était un Conseiller au Parlement, fort riche, homme voluptueux, et qui faifait excellente chère.

Voltaire.

Il se traîne à souper, plein d'un fecret ennui,
Cherchant en vain la joie, et fatigué de lui.
Son efprit, offusqué d'une vapeur groffière,
Jette encore quelques traits fans force et fans lu
inière;

Parmi les voluptés dont il croit f'enivrer,
Malheureux, il n'a pas le tems de défirer!

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Jadis trop careffé des mains de la molleffe,
Le plaifir f'endormit au fein de la pareffe;
La langueur l'accabla; plus de chants, plus de vers,
Plus d'amour; et l'ennui détruifait l'univers.
Un Dieu, qui prit pitié de la nature humaine,
Mit auprès du plaifir le travail et la peine.
La crainte l'éveilla, l'éfpoir guida fes pas;
Ce cortège aujourd'hui l'accompagne ici-bas.

Semez vos entrétiens de fleurs toujours nouvel
les;

Je le dis aux amans, je le répète aux belles.
Damon, tes fens trompeurs, et qui t'ont gouverné,
T'ont promis un bonheur qu'ils ne t'ont point

donné.

Tu crois, dans les douceurs qu'un tendre amour ap prête,

Soutenir de Daphné l'éternel tête-à-tête:

Mais ce bonheur ufé n'eft qu'un dégout affreux,
Et vous avez befoin de vous quitter tous deux.
Ah, pour vous voir toujours, fans jamais vous dé-
plaire,

Il faut un coeur plus hoble, une ame moins vul
gaire,

Un ésprit vrai, sense, fécond, ingénieux,

Sans humeur, fans caprice, et fur-tout vertueux.
Pour les coeurs corrompus l'amitié n'eft point faite.
O divine amitié! félicité parfaite!

Seul mouvement de l'ame, où l'excès foit permis,
Change en biens tous les maux où le ciel m'a fou-
mis!

Beisp. S. 2. B.

Com

د

Voltaire. Compagne de mes pas dans toutes mes demeures,
Dans toutes les faifons et dans toutes les heures;
Sans toi tout homme eft feul; il peut par ton ap
pui

Multiplier fon être, et vivre dans autrui.
Idole d'un coeur jufte, et paffion du fage,
Amitié, que ton nom couronne cet ouvrage!
Qu'il préside à mes vers, comme il règne en mon
coeur!

Tu m'appris à connaître, à chanter le bonheur.

Pope.

Pope.

(Die Engländer verdienen von allen neuern Nationen in der Lehrroeste, beiderlei Art, unstreitig den Vorrang; und Pope in allem Betracht die erste Stelle unter ihren Lehrdich; tern. Sein Versuch über den Menschen ist deßto meisters hafter und einziger in seiner Art, je schwerer es war, solch einen philosophischen Stoff, solch eine Reihe von Schlüssen und Beweisen, durch einen blühenden dichterischen Vortrag zu beleben. Der vornehmßte, und fast einzige Schmuck, des sen er sich in dieser Absicht bediente, ist die Poesie des Styls, der durchgehends kurz, gedrungen, und doch bildlich und phantasiereich, nachdruckvoll, und doch reizend ist. Die tros ckenften Stellen wußte er durch Metaphern und Bilder sehr glücklich zu verschönern. Und doch kann man dieß im Ganz zen so treffliche Gedicht von einigen allzu prosaischen Stellen nicht frei sprechen. Man lese eine sehr geschmackvolle Beurs theilung und Zergliederung desselben in Warton's Effay on Pope's Genius and Writings, Vol. II. Sect. IX. Auch vers gleiche man Dusch's Briefe. Th. II. n. A. Br. XII---XIV. · Von Seiten der Gründlichkeit des philosophischen Inhalts und der Bündigkeit der Beweise für die Lehre von der besten Welt und die Bestimmung des Menschen, verdient indeß Pope bei weitem das Lob nicht, welches ihm von Seiten der Behandlung gebührt. S. die scharfsinnige Schrift Leffing's und Mendelsohn's: Pope ein Metaphysiker! Danzig, 1755. gr. 8. und Dr. Johnson's Lives of the most eminent English Poets, Vol. IV. p. 200 ff. Nebrigens hat Pope

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dieß Gedicht in vier poetische Episteln an den Lord Bolinge broke eingekleidet, und betrachtet darin die Natur und den Standpunkt des Menschen in einem vierfachen Verhältnisse t gegen die Welt, gegen sich selbst, gegen die Gesellschaft, und die Glückseligkeit. Die hier aus der dritten Epistel ausges hobene Stelle zeigt, wie die bürgerliche Gesellschaft durch Naturtrieb zuerst veranlaßt, und hernach durch Vernunft weiter befördert, und immer mehr entwickelt wurde.

Auch die Moral Essays bestehen aus vier Episteln, beren erste von der Kenntniß und dem Charakter der Menschen überhaupt, und besonders des månnlichen Geschlechts, diè zweite von weiblichen Charakteren, und die beiden lezten

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pope.

vom Gebrauch des Reichthums handeln. Die darin vorkomų menden sittlichen Schilderungen find in ihrer Art vortrefflich und meisterhaft; vielleicht aber übertreibt doch Warton ihr Lob, wenn er in ihnen alles zu finden glaubt, was Nîontai; gne, Charron, La Rochefoucault, La Bruyere und Pas scal Gründliches und Echägbares enthalten. Uebrigens

kommentirt er auch über diese Versuche sehr scharfsinnig und lehrreich, in dem angeführten Effay, Vol. II. Sect. X. -Folgende Stelle, die zweite Abtheilung des ersten Briefes, betrifft die Quellen, woraus die Grundzüge und Zeichnungen menschlicher Charaktere herzunehmen sind; nämlich, bloß von den auffallendsten, und am öftersten übereinstim menden Aeußerungen und Handlungen, die sich jedoch sehr schwer auffinden und fest halten lassen. Stand, Erziehung, herrschende Neigung und Denkungsart, Laune, u. s. f. haben in die Handlungsart des Menschen großen und mannichfachen Einfluß.)

ESSAY ON MAN.

Ep. III. v. 109–268.

God in the nature of each being founds
Its proper blifs, and fets its proper bounds;
But as he fram'd the whole, the whole to blefs,
On mutual wants built mutual happiness;
So from the firft eternal Order ran,

And creature link'd to creature, Man to Man.
Whate'er of life all-quick'ning ether keeps,
Or breathes thro' air, or fhoots beneath the deeps,
Or pours profufe on earth, one nature feeds
The vital flame, and fwells the genial feeds.
Not Man alone, but all that roam the wood,
Or wing the fky, or roll along the flood,
Each loves itself, but not itself alone,
Each fex defires alike, till two are one.
Nor ends the pleasure with the fierce embrace!
They love themselves a third time in their race.
Thus beast and bird their common charge attend,
The mothers nurse it, and the fires defend;

The

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