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Maynard.

Qui fut le pere des Savans
Dans un fiécle plein d'ignorance.
Dès que j'approcherai de lui,
Il voudra, que je lui raconte
Tout ce que tu fais aujourd'hui
Pour combler l'Espagne de honte.
Je contenterai fon defir

Par le beau recit de ta vie,
Et charmérai le déplaifir
Qui lui fait maudire Pavie. *)
Mais f'il demande, à quel emploi
Tu m'as occupé dans le monde,
Et quel bien j'ai reçu de toi;

Que veux-tu que je lui réponde? **)

*) Cet Empereur fut pris au fiége de Pavie, et de là conduit prifonnier à Madrid,

**) Lorsqu'on préfenta cette Epigramme au Cardinal, et lui lût ce dernier Vers, il repartit brusquement: Rien.

J. B.

J. B. Rousseau.

(S. von ihm oben B. I. S. 256. -, In seinen Epigrammen ist viel Salz und ächter Wiß; nur ist der Inhalt oft zu freiDie glücklich ausgeführte Allegorie des zweiten, hat Gög Th. H. S. 214, feiner Verm. Gedichte, in folgender Nachs ahmung noch verschönert:

Die Welt gleicht einer Opera,
Wo jeder, der sich fühlt,
Nach seiner lieben Leidenschaft,
Freund, eine Rolle spielt.

Der Eine steigt die Bühn' hinauf

Mit einem Schäferstab;

Ein andrer, mit dem Marschallsstab,

Sinkt, ohne Kopf, herab.

Wir armer guter Pöbel kehn

Verachtet, doch in Ruh,

Vor dieser Bühne, gåhnen oft,

Und sehn der Frage zu.

Die Kosten freilich zahlen wir

Fürs ganze Opernhaus;

Doch lachen wir, mißråth das Spiel,

Zulegt die Spieler aus.)

J. B. Rouf seau.

Le Dieu des Vers fur le bord du Permesse
Aux deux Venus m'a fait offrir des voeux.
L'une à mes yeux fit briller la fageffe;
L'autre les ris, l'enjoûment et les jeux.
Lors il me dit: choifis l'une des deux;
Leurs attributs Platon te fera lire.
Docte Apollon, dis-je au Dieu de la Lyre,
Les féparer, c'eft avilir leur prix:
Laiffez-moi donc toutes les deux élire,
L'une pour moi, l'autre pour mes écrits.

J.B. Rous feau.

Ce monde-ci n'eft qu'une oeuvre comique,
Où chacun fait des rôles différens.

Là fur la fcène, en habit dramatique,
Brillent prélats, miniftres, conquérans.
Pour nous, vil peuple, affis aux derniers rangs,
Troupe futile, et des Grands rebutée;
Par nous d'en bas la piece eft écoutée.
Mais nous payons, utiles fpectateurs;
Ft quand la farce eft mal représentée,
Pour notre argent nous fifflons les acteurs,

3.

Un Fat, partant pour un voyage,
Dit qu'il mettoit dix mille francs,
Pour connoître un peu par ufage
Le monde avec fes habitans.
Un tel projet eft chofe utile,
Reprit certain homme ingénu,
Mais mettez-en encor dix mille,
Pour ne point en être connu.

2

de

de Senece'.

de Sene de'.

(Antoine Bauderon de Sénece' lebte von 1643 bis 1737, und ist durch seine Memoires du Cardinal de Retz audy als interessanter historischer Schriftsteller bekannt. :. Unter seinen vermischten Gedichten verdient die Erzählung, Rais mac, die vorzüglichste Bemerkung. Auch sind manche von

seinen Sinngedichten nicht ohne ausgezeichnetes Verdienst.)

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Panard.

Panard.

(Charles François Pañard, geboren 1690, gestorben 1765, ist einer der angenehmsten französischen Dichter in Vaudevillen und andern kleinen Spielen des Wizes, von einer sehr feinen und naisen Wendung. Sie machen den vierten Band seiner Werke aus, die größtentheils dramatisch find.)

Sur quoi font fondés les agrémens de la vie.

L'amour le foutient par l'éfpoir,

Le zele par la récompenfe,
L'autorité par le pouvoir,
La foibleffe par la prudence,
Le crédit par la probité,
L'agrément par la liberté,
La fanté par la tempérance,
L'éfprit par le contentement,
Le contentement par l'aisance,
L'aifance par l'arrangement.

La Sageffe d'Iris.

Quand tous les Dieux d'intelligence

Eurent formé la jeune Iris,

Tout fe foumit à fa puissance,

Et pour elle on quitta Cypris.

Les Graces et l'Amour, accourant fur fes traces,
Voulurent dans fa cour

Etablir leur féjour :

Mais pour nos coeurs, hélas, quelles disgraces!
Elle a renvoyé l'Amour,

Et n'a gardé que les Graces.

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