Annales des Basses-Alpes: Série nouvelle, כרך 15

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1912
 

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עמוד 377 - Et certes, comme ce n'est point chose vicieuse, mais grandement louable, d'emprunter d'une langue étrangère les sentences et les mots, et les approprier à la sienne : aussi est-ce chose grandement à reprendre, voire odieuse à tout lecteur de libérale nature...
עמוד 279 - Thiard, qui as changé en plus grave escritture Ton doulx stile amoureux : Thiard, qui nous as fait D'un Pétrarque un Platon, et si rien plus parfait Se trouve que Platon, en la mesme nature : Qui n'admire du ciel la belle architecture, Et de tout ce qu'on voit les causes et l'effect, Celuy vrayment doit estre un homme contrefait, Lequel n'a rien d'humain, que la seule figure. Contemplons donc (Thiard) ceste grand...
עמוד 120 - Peu de temps avant d'accoucher, elle s'agenouilla devant lui et lui requit un don, et le chevalier le lui octroya par son serment, et elle lui dit : « Je vous demande, par la foi que vous m'avez baillée, que si les Sarrasins prennent cette ville, que vous me coupiez la tête avant qu'ils me prennent ;
עמוד 332 - ... attention soutenue les passes d'armes retentissantes suscitées par l'apparition de ce petit livre. La « Querelle des femmes » en prit une acuité toute nouvelle, et l'on peut dire, sans crainte d'exagération, que dans les huit ou dix années qui précédèrent l'avènement de la Pléiade, elle demeura, avec la résurrection du platonisme, le fait le plus saillant de l'histoire des idées. Au reste, pour peu que l'on se reporte aux témoignages de singulière estime décernés au « poète...
עמוד 381 - Ores dessus un fleuve, ores sur une prée, Ores dessus le chef d'une forêt sacrée, Sautant et jaillissant, jetant de toutes parts Par l'obscur de la nuit de grands rayons épars; Le peuple le regarde, et de frayeur et crainte L'âme lui bat au corps, voyant la flamme sainte. A la fin la clarté de ce grand feu décroît, Devient...
עמוד 129 - Les citoyens prêteront, dans les assemblées primaires, et les électeurs, dans les assemblées électorales, le serment de maintenir la liberté et l'égalité, ou de mourir en les défendant.
עמוד 333 - ... les hommes portaient les autres oiseaux. Tant noblement étaient appris qu'il n'était entre eux celui ni celle qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler de cinq à six langages, et en iceux composer, tant en carme qu'en oraison 25 solue.
עמוד 383 - D'une telle mer les dangers, Aimant mieux entre les miens vivre Que mourir chez les étrangers. Mieux vaut que les siens on précède, Le nom d'Achille poursuivant, Que d'être ailleurs un Diomède, Voire un Thersite bien souvent. Quel siècle éteindra ta mémoire, O Boccace ! Et quels durs hivers Pourront jamais sécher la gloire, Pétrarque, de tes lauriers verts? Qui verra la vôtre muette, Dante, et Bembe à l'esprit hautain?
עמוד 380 - ne laissait d'avoir toujours en main quelque poète français qu'il lisait avec jugement, et principalement, comme lui-même m'a maintes fois raconté, un Jean Le Maire de Belges, un Roman de la Rose et les œuvres « de Clément Marot «. (1) Edition Blanchemain, tome V.
עמוד 391 - Par son caractère non moins que par son talent, dit F. Godefroy (1), il a parfaitement justifié la considération dont ses contemporains l'entourèrent. • Un critique plus récent, ayant rappelé que du Bellay exalta son œuvre poétique (2), nous le montre qui « vieillissait doucement, retiré du monde et de la poésie, dans son petit évêché de Digne ». C'est là, en effet, dans les montagnes de la HauteProvence, que, bien loin de Paris et de la Cour, où sa famille et lui-même tenaient...

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