Nouvelles méditations poétiques: par Alphonse de Lamartine

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U. Canel, 1824 - 276 עמודים
 

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עמוד 74 - SUR un écueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive Un tombeau près du bord par les flots déposé ; Le temps n'a pas encor bruni l'étroite pierre , Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre On distingue... un sceptre brisé! Ici gît... point de nom!... demandez à la terre!
עמוד 226 - T'OI que j'ai recueilli sur sa bouche expirante •*• Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d'une main mourante, Image de mon Dieu ; Que de pleurs ont coulé sur tes pieds que j'adore, Depuis l'heure sacrée où, du sein d'un martyr, Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir...
עמוד 162 - J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés secrètes Entraînaient mes yeux et mon cœur.
עמוד 228 - Et sur l'œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète, Je n'osais m'approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas la majesté muette L'eût déjà consacré. Je n'osais!... mais le prêtre entendit mon silence, Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le souvenir et voilà l'espérance :
עמוד 75 - Depuis les deux grands noms qu'un siècle au siècle annonce, Jamais nom qu'ici-bas toute langue prononce Sur l'aile de la foudre aussi loin ne vola ; Jamais d'aucun mortel le pied qu'un souffle efface N'imprima sur la terre une plus forte trace : Et ce pied s'est arrêté là— II est là ! — Sous trois pas un enfant le mesure ! Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d'un ennemi foule en paix son cercueil.
עמוד 58 - Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit , comme le vent soupire , Comme l'eau murmure en coulant.
עמוד 85 - On dit qu'aux derniers jours de sa longue agonie, Devant l'éternité seul avec son génie, Son regard vers le ciel parut se soulever : Le signe rédempteur toucha son front farouche.... Et même on entendit commencer sur sa bouche Un nom... qu'il n'osait achever. Achève... c'est le dieu qui règne et qui couronne ; C'est le dieu qui punit ; c'est le dieu qui pardonne : Pour les héros et nous il a des poids divers. Parle-lui sans effroi : lui seul peut te comprendre. L'esclave et le tyran ont tous...
עמוד 8 - Combien de fois, près du rivage Où Nisida dort sur les mers, La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts ! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'amour conduits, Tandis qu'une déesse amie Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits...
עמוד 217 - Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords.
עמוד 78 - Superbe, et dédaignant ce que la terre admire, Tu ne demandais rien au monde, que l'empire. Tu marchais... tout obstacle était ton ennemi. Ta volonté volait comme ce trait rapide Qui va frapper le but où le regard le guide, Même à travers un cœur ami. Jamais, pour éclaircir ta royale tristesse, La coupe des festins ne te versa l'ivresse ; Tes yeux d'une autre pourpre aimaient à s'enivrer.

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