Bibliothèque françoise, ou Histoire de la littérature françoise ... des livres, publiés en françois, depuis l'origine de l'imprimerie ...

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Chez P. J. Mariette [&] H.-L. Guerin, 1747
 

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עמוד 129 - Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle : Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix. Entre les loups cruels j'erre parmy la plaine, Je sens venir l'hyver, de qui la froide haleine D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
עמוד 83 - L'un n'est content de sa sorte de vie, Et tousjours porte à ses voisins envie: L'un, forcenant de voir la paix en terre, Par tous moyens...
עמוד 166 - Jodelle le premier, d'une plainte hardie Françoisement chanta la Grecque Tragédie, Puis en changeant de ton chanta, devant nos Rois, La jeune Comédie en langage François, Et si bien les sonna, que Sophocle et Ménandre, Tant fussent-ils savants, y eussent pu apprendre.
עמוד 179 - Tous s'y amuferent à faire des vers , à l'imitation des Bacchanales des Anciens. Traverfant un jour le Village , ils rencontrerent un bouc , qui leur donna occafion de plaifanter , tant parce que c'étoit l'animal qu'on offroit à Bacchus , que parce qu'il leur vint en penfée de le préfenter àjodelleJ Poëte tragique , comme une récompenfe qui lui étoit due felon l'ufage des Anciens.
עמוד 130 - Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire, Qui me dit que demain est jour de consistoire, Qui me rompt le cerveau de cent propos divers : Qui se plaint, qui se...
עמוד 204 - Eclate par soi-même, et moi par ma grandeur. Si du côté des dieux je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords...
עמוד 166 - Amour premièrement te blessa la poictrine Du dart venant des yeux d'une beauté divine, Qu'en mille beaux papiers tu as chantée, à fin Qu'une si belle ardeur ne prenne jamais fin Puis tu voulus sçavoir des herbes la nature, Tu te feis...
עמוד 166 - Et toy, Grevin, après, toy, mon Grevin, encor Qui dores ton menton d'un petit crespe d'or, A qui vingt et deux ans n'ont pas clos les années, Tu nous as toutesfois les Muses amenées, Et nous as surmontez, qui sommes jà grisons, Et qui pensions avoir Phebus en nos maisons.
עמוד 204 - Ton efprit enflammé d'une célefte ardeur Eclate par foi même, & moi par ma grandeur. "Si du côté des Dieux je cherche l'avantage , Ronfard eft leur mignon , & je fuis leur image. Ta lyre qui ravit par de fi doux accords , T'aflervit les efprits dont je n'ai que...
עמוד 246 - On voit dans ses œuvres des parties naissantes et demi-animées d'un corps qui se forme et qui se fait, mais qui n'a garde d'être achevé. C'est une grande source, il le faut avouer, mais c'est une source trouble et boueuse, une source où non-seulement il ya moins d'eau que de limon, mais où l'ordure empêche de couler l'eau.

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