La poésie d'André Chénier par Jules Haraszti ...

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Hachette et cie, 1892 - 368 עמודים
 

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עמוד 244 - COMME un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Animent la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière.
עמוד 162 - Tantôt d'immenses roches pendaient en ruines au-dessus de ma tête. Tantôt de hautes et bruyantes cascades m'inondaient de leur épais brouillard. Tantôt un torrent éternel ouvrait à mes côtés un abîme dont les yeux n'osaient sonder la profondeur. Quelquefois je me perdais dans l'obscurité d'un bois touffu. Quelquefois en sortant d'un gouffre une agréable prairie réjouissait tout à coup mes regards.
עמוד 311 - Est-ce à moi de mourir! Tranquille je m'endors , Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
עמוד 148 - Il y avait beaucoup de peuple en dévotion. Dans la montagne, à côté du chemin, à droite, il y avait une fontaine dans une espèce de voûte creusée dans le roc ; l'eau en était superbe et fraîche, et il y avait sous la petite voûte une ou deux madones. Autant que je puis croire, c'était près d'une ville nommée Limoux, au bas Languedoc.
עמוד 303 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
עמוד 69 - Dans nos jours trop féconds en discordes rebelles, Qu'un autre en vers pompeux célèbre les combats ; Qu'il chante les héros; moi je chante les belles, De plus tendres fureurs et de plus doux ébats. Enfant gâté de la paresse, C'est assez que Vénus me couronne de fleurs ; C'est assez que l'amant me lise à sa maîtresse, Qu'ils m'accordent ensemble un sourire ou des pleurs.
עמוד 237 - Quelle franchise auguste, De mâle constance et d'honneur Quels exemples sacrés, doux à l'âme du juste, Pour lui quelle ombre de bonheur, Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles, Quels pleurs d'une noble pitié, Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles, Quels beaux échanges d'amitié, Font digne de regrets l'habitacle des hommes? La peur blême et louche est leur Dieu, La bassesse ; la feinte.
עמוד 255 - Rendre cette peinture de Gessner, d'une fille qui, au bord de l'eau, mollement inclinée, retient d'une main les plis de sa robe, et de l'autre, se lave le visage, et attend que l'eau soit calme, se regarde, et rit de se voir si jolie.
עמוד 101 - S'éteint dans une nuit qui n'aura point d'aurore. Vivons, ma Lycoris, elle vient à grands pas, Et dès demain peut-être elle nous environne : Profitons du moment que le destin nous donne, Ce moment qui s'envole et qui ne revient pas.
עמוד 241 - Sevré, émule de la Chine, Façonne et fait briller la pâte blanche et fine, Les glands dont l'Yémen recueille la moisson Mêlent aux flots...

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