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Nr. 14555. ÖSTERREICH-UNGARN. Kriegserklärung an Ser

bien.

Wien, 28. Juli 1914.

Pour mettre fin aux menées subversives partant de Belgrade et dirigées contre l'intégrité territoriale de la Monarchie austro-hongroise, le Gouvernement Impérial et Royal a fait parvenir à la date du 23 juillet, 1914, au Gouvernement Royal de Serbie une note dans laquelle se trouvait formulée une série de demandes pour l'acceptation desquelles un délai de quarantehuit heures a été accordé au Gouvernement Royal. Le Gouvernement Royal de Serbie n'ayant pas répondu à cette note d'une manière satisfaisante, le Gouvernement Impérial et Royal se trouve dans la nécessité de pourvoir lui-même à la sauvegarde de ses droits et interêts et de recourir à cet effet à la force des armes. || L'Autriche-Hongrie, qui vient d'adresser à la Serbie une déclaration formelle conformément à l'article 1er de la convention du 18 octobre, 1907, relative à l'ouverture des hostilités, se considère dès lors en état de guerre avec la Serbie.|| En portant ce qui précède à la connaissance de l'Ambassade Royale de Grande-Bretagne le Ministère des Affaires Étrangères a l'honneur de déclarer que l'Autriche-Hongrie se conformera au cours des hostilités, sous la réserve d'un procédé analogue de la part de la Serbie, aux stipulations des conventions de La Haye du 18 octobre, 1907, ainsi qu'à celles de la Déclaration de Londres du 26 février, 1909. || L'Ambassade est priée de vouloir bien communiquer, d'urgence la présente notification à son Gouvernement.

Nr. 14556. FRANKREICH. Der Minister des Auswärtigen an den englischen Botschafter in Paris. Stimmt

der Londoner Konferenz zu.

Par une note en date du 25 de ce mois, son Excellence l'Ambassadeur d'Angleterre a fait connaître au Gouvernement de la République que, d'après Sir Edward Grey, la seule manière d'assurer, si c'était possible, le maintien de la paix dans le cas où les rapports entre la Russie et l'Autriche deviendraient plus tendus serait une démarche commune à Vienne et à Saint-Pétersbourg des représentants de l'Angleterre, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie en Autriche et en Russie; et il a exprimé le désir de savoir si le Gouvernement de la République était disposé à accueillir favorablement cette suggestion. || Le Ministre des Affaires Étrangères par intérim a l'honneur de faire connaître à son Excellence Sir Francis Bertie qu'il a invité M. Jules Cambon à se concerter avec l'Ambassadeur d'Angleterre en Allemagne et à appuyer la démarche qu'ils jugeront opportune de faire auprès du Cabinet de Berlin. || Le Gouvernement de la République a,

d'autre part, conformément au désir exprimé par le Gouvernement britannique et que son Excellence Sir Francis Bertie lui a transmis par une note en date du 26 de ce mois, autorisé M. Paul Cambon à prendre part à la réunion proposée par Sir Edward Grey pour rechercher avec lui et les Ambassadeurs d'Allemagne et d'Italie à Londres, les moyens de résoudre les difficultés actuelles. || Le Gouvernement de la République est prêt également à donner aux agents français à Pétersbourg, à Vienne et à Belgrade des instructions pour qu'ils obtiennent des Gouvernements russe, autrichien et serbe de s'abstenir de toute opération militaire active en attendant les résultats de cette conférence. Il estime toutefois que les chances de succès de la proposition de Sir Edward Grey reposent essentiellement sur l'action que Berlin serait disposée à Vienne (sic). Une démarche auprès du Gouvernement austro-hongrois pour amener la suspension des opérations militaires paraît vouée à l'échec si l'influence de l'Allemagne ne s'est pas exercée au préalable sur le Cabinet de Vienne. || Le Garde des Sceaux, Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères par intérim, saisit cette occasion de renouveler, &c. Paris, le 27 juillet, 1914.

Nr. 14557. FRANKREICH. Die Botschaft in London an den englischen Minister des Auswärtigen. Das selbe.

Le Gouvernement de la République accepte la proposition de Sir Edward Grey relative à une intervention de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie en vue d'éviter les opérations militaires actives sur les frontières autrichiennes, russes et serbes; il a autorisé M. P. Cambon à prendre part aux délibérations de la réunion à quatre, qui doit se tenir à Londres. || L'Ambassadeur de France à Berlin a reçu pour instructions, après s'être concerté avec l'Ambassadeur d'Angleterre à Berlin, d'appuyer la démarche de ce dernier dans la forme et la mesure qui seraient jugées opportunes. || M. Viviani est prêt à envoyer aux représentants français à Vienne, Saint-Pétersbourg et Belgrade des instructions dans le sens suggéré par le Gouvernement britannique.

Ambassade de France, Londres, le 27 juillet, 1914.

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Nr. 14558. RUSZLAND. Der Minister des Auswärtigen an den Botschafter in London. Rußland nimmt

die Londoner Konferenz an, falls die Verhandlungen mit Österreich-Ungarn scheitern.

Saint-Pétersbourg, le 14 (27) juillet, 1914.

(Télégraphique.) || L'ambassadeur d'Angleterre est venu s'informer si nous jugeons utile que l'Angleterre prenne l'initiative de convoqu er

Londres une conférence des représentants de l'Angleterre, la France, l'Allemagne et l'Italie, pour étudier une issue à la situation actuelle. || J'ai répondu à l'Ambassadeur que j'ai entamé des pourparlers avec l'Ambassadeur d'Autriche-Hongrie, en conditions que j'espère favorables. Pourtant je n'ai pas encore reçu de réponse à la proposition que j'ai faite d'une revision de la note entre les deux Cabinets. || Si des explications directes avec le Cabinet de Vienne se trouvaient irréalisables, je suis prêt à accepter la proposition anglaise, ou toute autre de nature à résoudre favorablement le conflit. || Je voudrais pourtant écarter dès aujourd'hui un malentendu qui pourrait surgir de la réponse donnée par le Ministre de la Justice français à l'Ambassadeur d'Allemagne, concernant des conseils de modération à donner au Cabinet Impérial.

Nr. 14559. RUSZLAND. Der Minister des Auswärtigen an den Botschafter in London. Vorwurf gegen

Deutschland.

Saint-Pétersbourg, le 15 (28) juillet, 1914. (Télégraphique.) || Mes entretiens avec l'Ambassadeur d'Allemagne confirment mon impression que l'Allemagne est plutôt favorable à l'intransigeance de l'Autriche. || Le Cabinet de Berlin, qui aurait pu arrêter tout le développement de la crise, paraît n'exercer aucune action sur son alliée.|| L'Ambassadeur trouve insuffisante la réponse de la Serbie. || Cette attitude allemande est tout particulièrement alarmante. || Il me semble que mieux que toute autre Puissance l'Angleterre serait en mesure de tenter encore d'agir à Berlin pour engager le Gouvernement allemand à l'action nécessaire. C'est à Berlin qu'indubitablement se trouve la clef de la situation.

Nr. 14560.

GROSZBRITANNIEN. Der Botschafter in Peters-
burg an den Minister des Auswärtigen. Ruß-
land rät Serbien zu Entgegen kommen unter der
Voraussetzung, daß Serbiens Gebiet unversehrt

bleibt.

St. Petersburgh, July 27, 1914 (July 28). (Telegraphic.)|| With reference to my telegram of yesterday, I saw the Minister for Foreign Affairs this afternoon and found him very conciliatory and more optimistic. || He would, he said, use all his influence at Belgrade to induce the Servian Government to go as far as possible in giving satisfaction to Austria, but her territorial integrity must be guaranteed and her rights as a sovereign State respected, so that she should not become Austria's vassal. He did not know whether Austria would accept friendly exchange

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of views which he had proposed, but, if she did, he wished to keep in close contact with the other Powers throughout the conversations that would ensue. || He again referred to the fact that the obligations undertaken by Servia in 1908, alluded to in the Austrian ultimatum, were given to the Powers. || I asked if he had heard of your proposal with regard to conference of the four Powers, and on his replying in the affirmative, I told him confidentially of your instructions to me, and enquired whether instead of such a conference he would prefer a direct exchange of views, which he had proposed. ས། The German Ambassador, to whom I had just spoken, had expressed his personal opinion that a direct exchange of views would be more agreeable to Austria-Hungary. || His Excellency said he was perfectly ready to stand aside if the Powers accepted the proposal for a conference, but he trusted that you would keep in touch with the Russian Ambassador in the event of its taking place.

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Nr. 14561. GROSZBRITANNIEN. Der Botschafter in Wien an den Minister des Auswärtigen. Der russische Botschafter fordert Verhandlungen in Petersburg.

Vienna, July 27, 1914 (July 28).

(Telegraphic.) || The Russian Ambassador had to-day a long and earnest conversation with Baron Macchio, the Under-Secretary of State for Foreign Affairs. He told him that, having just come back from St. Petersburgh, he was well acquainted with the views of the Russian Government and the state of Russian public opinion. He could assure him that if actual war broke out with Servia it would be impossible to localise it, for Russia was not prepared to give way again, as she had done on previous occasions, and especially during the annexation crisis of 1909. He earnestly hoped that something would be done before Servia was actually invaded. Baron Macchio replied that this would now be difficult, as a skirmish had already taken place on the Danube, in which the Servians had been the aggressors. The Russian Ambassador said that he would do all he could to keep the Servians quiet pending any discussions that might yet take place, and he told me that he would advise his Government to induce the Servian Government to avoid any conflict as long as possible, and to fall back before an Austrian advance. Time so gained should suffice to enable a settlement to be reached. He had just heard of a satisfactory conversation which the Russian Minister for Foreign Affairs had yesterday with the Austrian Ambassador at St. Petersburgh. The former had agreed that much of the

Austro-Hungarian note to Servia had been perfectly reasonable, and in fact they had practically reached an understanding as to the guarantees which Servia might reasonably be asked to give to Austria-Hungary for her future good behaviour. The Russian Ambassador urged that the Austrian Ambassador at St. Petersburgh should be furnished with full powers to continue discussion with the Russian Minister for Foreign Affairs, who was very willing to advise Servia to yield all that could be fairly asked of her as an independent Power. Baron Macchio promised to submit this suggestion to the Minister for Foreign Affairs.

Nr. 14562. GROSZBRITANNIEN. Der Botschafter in Rom an den Minister des Auswärtigen. Suspension der Feindseligkeiten während der Konferenz.

Rome, July 27, 1914 (July 28).

(Telegraphic.) || Minister for Foreign Affairs greatly doubts whether Germany will be willing to invite Austria to suspend military action pending the conference, but he had hopes that military action may be practically deferred by the fact of the conference meeting at once. As at present informed, he sees no possibility of Austria receding from any point laid down in her note to Servia, but he believes that if Servia will even now accept it Austria will be satisfied, and if she had reason to think that such will be the advice of the Powers, Austria may defer action. Servia may be induced to accept note in its entirety on the advice of the four Powers invited to the conference, and this would enable her to say that she had yielded to Europe and not to Austria-Hungary alone. || Telegrams from Vienna to the press here stating that Austria is favourably impressed with the declarations of the Italian Government have, the Minister for Foreign Affairs assures me, no foundation. He said he has expressed no opinion to Austria with regard to the note. He assured me both before and after communication of the note, and again to-day, that Austrian Government have given him assurances that they demand no territorial sacrifices from Servia.

Nr. 14563. GROSZBRITANNIEN. Der Botschafter in Paris an den Minister des Auswärtigen. Hat der französischen Regierung Nr. 14 551 mitgeteilt.

Paris, July 28, 1914 (July 28).

(Telegraphic.)|| I communicated to the Acting Minister for Foreign Affairs this afternoon the substance of your conversation with the German Ambassador, recorded in your telegram to Berlin of the 27th July.|| His

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