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found it in the corner of my waistcoat pocket, into. which I thrust most of the valuable furniture of the royal apartment when the palace was on fire, and by mistake brought it with me into England; for I very honestly restored to their majesties all their goods that I knew were in my possession. May all courtiers imitate me in that, and my being, Madam, &c.

JON. SWIFT.

FROM LADY BOLINGBROKE.*

De Dawley, ce Premier Fevrier, 1726-7.

ON m'a dit, Monsieur, que vous vous plaignez de n'avoir point recû de mes lettres. Vous avez tort: je vous traite comme les divinités, qui tiennent conte aux hommes de leurs intentions. Il y a dix ans, que j'ai celle de vous écrire; avant que d'avoir l'honneur de vous connoître, l'idée que je me faisois de votre gravité, me retenoit: depuis que j'ai eu celui de voir votre révérence, je ne me suis pas trouvée assez d'imagination pour l'hazarder. Un certain M. de Gulliver avoit un peu remis en mouvement cette pauvre imagination ci éteint par l'air de Londres, et par des conversations dont je n'entend que le bruit.

*

* A French lady of great fortune, learning, and politeness, second wife to Lord Viscount Bolingbroke, who married her whilst in exile. She had been second wife of the Marquis de Villette, chef d'escadre, nephew or cousin to Madame de Main. tenon. See Voltaire, Siècle de Louis XIV. tom. II. She died March 18, 1749, Lord Bolingbroke survived her; dying December 15, 1751, aged 78.-H.

Je voulus me saisir de ce moment pour vous écrire, mais je tombai malade, et je l'ai toujours été depuis trois mois. Je profite donc, monsieur, du premier retour de ma santé pour vous remercier de vos reproches, dont je suis très flattée, et pour vous dire un mot de mon ami M. Gulliver. J'apprends avec une grande satisfaction, qu'il vient d'être traduit en François, et comme mon séjour en Angleterre a beaucoup redoublé mon amitié pour mon pays et pour mes compatriotes, je suis ravi qu'ils puissent participer au plaisir que m'a fait ce bon monsieur, et profiter de ses découvertes. Je ne désespére pas même que 12 vaisseaux que la France vient d'armer ne puissent être destinés à une embassade chez Messieurs les Houyhnhnms. En ce cas je vous proposerai, que nous fassions ce voyage. En attendant je sai bon gré à un ouvrier de votre nation, qui pour instruire les dames (lesquelles comme vous savez, monsieur, font ici un grand usage de leurs éventails) en a fait faire, ou toutes les aventures de notre véridique voyageur sont dépeintes. Vous jugez bien quelle part il va avoir dans leur conversation. Cela fera à la vérité beaucoup de tort à la pluie et au beautems, qui en remplissoient une partie, et en mon particulier je sera privée des very cold et very warm, qui sont les seuls mots que j'entends. Je conte de vous envoyer de ces éventails par un de vos amis. Vous vous en ferez un mérite avec les dames d'Irlande, si tant est que vous en ayez besoin; ce que je ne crois pas, du moins si elles pensent comme les Françoises. Le Seigneur de Dawley, Mr Pope, et moi sommes ici occupés à boire, manger, dormir, ou ne rien faire, priant Dieu qu'ainsi soit de vous. Revenez ce printems nous revoir, monsieur; j'attend votre retour avec impatience pour tuer le bœuf le plus pesant, et le cochon le plus gras, qui soit dans ma ferme :

l'un et l'autre seront servis en entier sur la table de votre révérence, crainte que mon cuisinier n'use aucun déguisement. Vous brillerez parmi nous du moins autaut que parmi vos chanoines, nous ne serons pas moins empressés à vous plaire. Je le disputerai à tout autre, étant plus que personne du monde votre très humble et très obeissante servante.

FROM THE SAME.*

MR POPE m'a fait grand plaisir, monsieur, de m'assurer que votre santé est bonne; et de me montrer dans une de vos lettres des marques de l'honneur de votre souvenir. Je trouve que vous prenez fort mal votre tems d'habiter votre Dublin pendant que nous habitons notre Dawley. Nous aurions eu grand soin de vous cet hiver, et nous aurions haï ensemble le genre humain, autant qu'il vous auroit plû, car je trouve qu'il n'embellit point au croître. On a fait deux pieces de théatre en France, tirées soi-disant des idées de Gulliver. Je ne vous les envoye point, car elles sont détestable: mais cela prouve au moins, que ce bon voyageur a si bien réussi chez nous, qu'on a crû, qu'en mettant seulement son nom aux plus mauvaises pieces, on les rendroit recommendables au publique. Notre fermier vous embrasse: il se plaint et boude de ce que vous êtes parti sans qu'il ait pu vous dire adieu; et de ce qu'il a vu une de vos lettres, où vous ne dites pas un mot pour lui: mais je vous

Endorsed, "Lady Bolingbroke."—N.

VOL. XVII.

I

crois comme les coquettes, qui se fiant à leurs charmes ne s'embarassent pas de leurs torts. En effet ils vous seront pardonnés à la première lettre, et encore plus aisément à la première espérance de vous revoir. Adieu, monsieur, portez vous bien, et nous serons content. Je ne m'aviserai pas de vous mander des nouvelles de ce pays ci: Je suis étrangère de plus en plus, et je ne serois tentée de me faire naturaliser, que dans ceux où je pourrois vivre avec vous.

MADAM,

TO MRS HOWARD.

Feb. 1, 1726-7.

I AM SO very nice, and my workmen so fearful, that there is yet but one piece finished of the two, which you commanded me to send to her royal highness. The other was done: but the undertaker, confessing it was not to the utmost perfection, has obtained my leave for a second attempt; in which he promises to do wonders, and tells me it will be ready in another fortnight; although, perhaps, the humour may be quite off both with the princess and you; for such were courts when I knew them. I desire you will order her royal highness to go to Richmond as. soon as she can this summer, because she will have the pleasure of my neighbourhood; for I hope to be in London by the middle of March, and I do not love you much when you are there: and I expect to find you are altered by flattery or ill company. I am glad to tell you now, that I honour you with my esteem, because, when the princess grows a crowned head, you shall have no more such compliments; and it is a hundred to one whether you will deserve them.

I do not approve of your advice to bring over pumps for myself, but will rather provide another shoe for his royal highness, against there shall be occasion.. I will tell you an odd accident that happened this night:-While I was caressing one of my Houyhnhnms, he bit my little finger so cruelly, that I am hardly able to write; and I impute the cause to some foreknowledge in him, that I was going to write to a Sieve Yahoo, for so you are pleased to call yourself. Pray tell Sir Robert Walpole, that if he does not use me better next summer than he did last, I will study revenge, and it shall be vengeance ecclésiastique. I hope you will get your house and wine ready, to which Mr Gay and I are to have free access when you are at court; for, as to Mr Pope, he is not worth considering on such occasions. I am sorry I have no complaints to make of her royal highness; therefore, I think, I may let you tell her, "That every grain of virtue and good sense, in one of her rank, considering the bad education among flatterers and adorers, is worth a dozen in any inferior person." Now, if what the world says be true, that she excels all other ladies at least a dozen times; then, multiply one dozen by the other, you will find the number to be one hundred and forty-four. If any one can say a civiler thing, let him; for I think it too much for me.

I have some title to be angry with you, for not commanding those who write to me to mention your remembrance. Can there be any thing more base, than to make me the first advances, and then be inconstant? It is very hard that I must cross the sea, and ride two hundred miles, to reproach you in per

* See Gulliver's Travels, Vol. XII. p. 64, and note.

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