Le romantisme des classiques, כרך 1

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Calmann Lévy, 1891 - 337 עמודים
 

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עמוד 198 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
עמוד 6 - L'UNIVERS est une espèce de livre, dont on n'a lu que la première page quand on n'a vu que son pays.
עמוד 323 - ... couvert de cristallisations brillantes: les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants, mobiles et éblouissants; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections.
עמוד 95 - Bientôt l'amour, fertile en tendres sentiments, S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
עמוד 252 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
עמוד 216 - La voilà, malgré ce grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l'a faite...
עמוד 236 - Titus, qui aimait passionnément Bérénice, « et qui même, à ce qu'on croyait, lui avait promis de l'épouser, « la renvoya de Rome, malgré lui et malgré elle, dès les premiers
עמוד 180 - Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m'osiez compter pour votre créature, Vous dont j'ai pu laisser vieillir l'ambition Dans les honneurs obscurs de quelque légion...
עמוד 277 - L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance. Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nour[rir". L'autre trop redoutable, et trop digne d'envie, Voit sans cesse Amurat armé contre sa vie. Car enfin Bajazet dédaigna de tout temps La molle oisiveté des enfants des Sultans.
עמוד 312 - N'éprouvent pas bientôt... MITHRIDATE. Non, je vous le défends. Tôt ou tard il faudra que Pharnace périsse : Fiez-vous aux Romains du soin de son supplice. Mais je sens affaiblir ma force et mes esprits; Je sens que je me meurs. Approchez-vous, mon fils, Dans cet embrassement dont la douceur me flatte, Venez, et recevez l'âme de Mithridate.

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