Œuvres de Lord Byron: Notice. Essai sur le geńie et le caracter̀e de Lord Byron. Le Corsaire. Lara. La maled́iction. Le charme. Ode a ̀Venise. Le Ciel et la Terre

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עמוד lxix - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser; Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux...
עמוד xcviii - Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents ! La nuit est ton séjour, l'horreur est ton domaine : L'aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine; II ne veut, comme toi, que des rocs escarpés Que l'hiver a blanchis, que la foudre a frappés, Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des champs tout noircis des restes de carnage...
עמוד xcviii - Ou des champs tout noircis des restes de carnage : Et tandis que l'oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Lui des sommets d'Athos franchit l'horrible cime, Suspend aux flancs des monts son aire sur l'abîme, Et là, seul, entouré de membres palpitants, De rochers d'un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s'endort dans sa joie.
עמוד xcviii - Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l'homme est ta victime. Ton œil, comme Satan, a mesuré l'abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu, A dit à l'espérance un éternel adieu ! Comme lui maintenant, régnant dans les ténèbres, Ton génie invincible éclate en chants funèbres ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode infernal, Chante l'hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que sert de lutter contre sa destinée?
עמוד v - ... tranchons le mot, de toutes les frénésies qui s'éveillent dans l'intervalle orageux où se confondent les essais d'une société naissante et les convulsions d'une société qui tombe. »Le frénétique même ne l'effraiera plus : « La poésie ne peut se concevoir sans merveilleux ; et celui qu'inventa le génie, dépossédé à la fois des riants mensonges de l'antiquité et des vérités solennelles de la religion, participa nécessairement du caractère frénétique de l'âge d'exception...
עמוד xcviii - Et toi, Byron, semblable à ce brigand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l'homme est ta victime. Ton œil, comme Satan, a mesuré l'abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu, A dit à l'espérance un éternel adieu...
עמוד xcviii - Ah! si jamais ton luth, amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l'hymne de tes douleurs, Ou si , du sein profond des ombres éternelles, Comme un ange tombé tu secouais tes ailes, Et, prenant vers le jour un lumineux essor, Parmi les chœurs sacrés tu...
עמוד xcix - Courage, enfant déchu d'une race divine ! Tu portes sur ton front ta superbe origine ; Tout homme en te voyant , reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux...
עמוד 13 - ... pourquoi. Le soleil avait bruni ses joues ; son front large et pâle était ombragé par les "boucles nombreuses de ses noirs cheveux. Le mouvement de ses lèvres révélait des pensées d'orgueil qu'il avait peine à contenir ; quoique sa voix fût douce et son maintien calme, on croyait y voir quelque chose qu'il eût voulu en retrancher.
עמוד xcix - Tout homme en te voyant reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux! Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème; Dédaigne un faux encens qu'on t'offre de si bas, La gloire ne peut être où la vertu n'est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière, Que d'un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu'il fit pour chanter, pour croire et pour aimer!

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