Systême de la nature, ou, Des loix du monde physique & du monde moral, כרך 21771 - 397 עמודים |
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૪ ૪ ૪ abfurdes ainfi athées auffi avoit bafe befoin bonheur bonté c'eft c'eſt caufe chimères chofes Clarcke conféquence conferver conftant connoître crime défordre Dieu eft Dieux difputes diftingué Divinité effence effets efprit eſt étoit ètres exif exifte exiftence fage fageffe fans ceffe fans doute fcience fe font femblables fenfible fens fentir feroit fervir fes créatures feul fociété foit fommes fon Dieu force fource fous fouvent fouverain fuivant fujets fuperftition fuppofe fur la terre fyftème genre-humain hommes idées impoffible infenfé inftant injufte intelli jamais jufte juftice l'effence l'efprit humain l'exiſtence l'homme l'univers lefquels loix lui-même matière maux ment Miniftres monde morale mortels mot Dieu n'eft nations nature néceffaire néceffité nuifibles paffions penfer perfonnes peuples phantôme philofophie phyfique pofé pourroit préfente prêtres propre puiffance puiffe qu'un qualités raifon religieufes religion rien s'eft S'il eft tems tence Théologie Théologiens tions toûjours ture tyran vérité voyons دو دو رو وو
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עמוד 299 - Dieu trompeur afin d'égarer ses créatures. La nature dit à l'homme de s'éclairer, de chercher la vérité, de s'instruire de ses rapports ; la religion lui enjoint de ne rien examiner, de rester dans l'ignorance, de craindre la vérité ; elle lui persuade qu'il n'est point de rapports plus importants pour lui que ceux qui subsistent entre lui et un être qu'il ne connaîtra jamais.
עמוד 299 - La nature invite l'homme à s'aimer, à se conserver, à augmenter incessamment la somme de son bonheur; la religion lui ordonne d'aimer uniquement un dieu redoutable et digne de haine, de se détester luimême, de sacrifier à son idole effrayante les plaisirs les plus doux et les plus légitimes...
עמוד 85 - En fondant la morale sur le caractère peu moral d'un Dieu qui change de conduite, l'homme ne peut jamais savoir à quoi s'en tenir ni sur ce qu'il doit à Dieu, ni sur ce qu'il se doit à lui même, ni sur ce qu'il doit aux autres.
עמוד 452 - ... sang des nations qu'elle enivre de ses fureurs ou qu'elle immole sans pitié à ses passions inhumaines. La morale de la nature est la seule religion que l'interprète de la nature offre à ses concitoyens, aux nations, au genre humain, aux races futures, revenues des préjugés qui ont si souvent troublé la félicité de leurs ancêtres. L'ami des hommes ne peut être l'ami des dieux, qui furent dans tous les âges les vrais fléaux de la terre. L'apôtre de la nature ne prêtera point son...
עמוד 54 - C'est un dieu de cet affreux caractère que même aujourd'hui l'on nous fait adorer; le dieu des chrétiens, comme ceux des Grecs et des Romains, nous punit en ce monde , et nous punira dans l'autre des fautes dont la nature qu'il nous a donné, nous à rendus susceptibles.
עמוד 374 - ... sait être l'objet de la haine publique. Celui qui a mûrement réfléchi sur lui-même, sur sa propre nature et sur celle de ses associés, sur ses propres besoins, sur les moyens de se les procurer, ne peut s'empêcher de connaître des devoirs, de découvrir et ce qu'il se doit à lui-même et ce qu'il doit aux autres. Il a donc une morale, il a des motifs réels pour s'y conformer ; il est forcé de sentir que ces devoirs sont nécessaires, et si...
עמוד 458 - ... leur a fait illufion, fur des principes d'autant plus dangereux qu'ils paroiffoient tendre au bonheur de l'humanité. AvEC les efprits graves, on a pris le ton de la méthode & de la réflexion. On a préfenté des écrits légers & agréables aux efprits frivoles & fuperficiels. On a femé des doutes, que le...
עמוד 457 - Ceux qui étaient les plus faits pour éclairer leurs contemporains se sont mis à la tête des incrédules, ils ont déployé l'étendard de la révolte, et par cet esprit d'indépendance ils ont cru ajouter à leur célébrité.
עמוד 420 - L'athéisme, ainsi que la philosophie et toutes les sciences profondes et abstraites, n'est donc point fait pour le vulgaire , ni même pour le plus grand nombre des hommes.
עמוד 170 - Ainfi ce n'eft jamais que relativement à nous-mêmes que nous jugeoris la nature induftrieufe; nous la comparons alors à nous-mêmes; & comme nous jouiflbns d'une qualité que nous nommons intelligence, à l'aide de laquelle nous produifons des ouvrages où nous montrons notre induftrie, nous en, concluons que les ouvrages de la nature qui nous! étonnent le plus ne lui appartiennent point, mais font dûs à un ouvrier intelligent comme nous...