Correspondance, publ. par V. de Lamartine, כרך 2

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עמוד 445 - S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
עמוד 227 - Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un œil indifférent je le suis dans son cours; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil?
עמוד 228 - Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle; orageux aquilons...
עמוד 278 - Le mal dès lors régna dans son immense empire ; Dès lors tout ce qui pense et tout ce qui respire Commença de souffrir; Et la terre , et le ciel , et l'âme , et la matière , Tout gémit; et la voix de la nature entière Ne fut qu'un long soupir.
עמוד 356 - Tout l'univers subsiste à l'ombre de sa main ; L'être à flots éternels découlant de son sein, Comme un fleuve nourri par cette source immense, S'en échappe, et revient finir où tout commence. Sans bornes comme lui, ses ouvrages parfaits Bénissent en naissant la main qui les a faits...
עמוד 446 - ... l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
עמוד 226 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
עמוד 429 - ... dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux-"! Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème; Dédaigne un faux encens qu'on t'offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n'est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d'un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu'il fit pour chanter, pour croire et pour aimer ! COMMENTAIRE.
עמוד 219 - ... sphère, Prête à mes yeux mourants ta mystique lumière! Pars du sein du Très-Haut, rayon consolateur! Astre vivifiant , lève-toi dans mon cœur ! Hélas! je n'ai que toi : dans mes heures funèbres, Ma raison qui pâlit m'abandonne aux ténèbres; Cette raison superbe, insuffisant flambeau, S'éteint comme la vie aux portes du tombeau. Viens donc la remplacer, ô céleste lumière! Viens d'un jour sans nuage inonder ma paupière; Tiens-moi lieu du soleil que je ne dois plus voir, Et brille...
עמוד 257 - Créer est beau, mais corriger, changer, gâter, est pauvre et plat, c'est ennuyeux, c'est l'œuvre des maçons, et non pas des artistes. Au reste je me moque de l'art et des arts. Je pense que les beaux ouvrages sont en puissance dans l'âme, et que peu importe qu'ils en sortent ou n'en sortent pas. C'est comme la vertu qui a son prix en soi et qui, obscure, n'en vaut que mieux.

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