... Premières méditations poétiques: avec commentaires. La mort de Socrate

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Hachette, 1891 - 270 עמודים
 

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עמוד 84 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux!
עמוד 83 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
עמוד xxxiii - ... amour, philosophie, religion, enthousiasme , liberté, poésie ; néant que tout cela ! Calcul et force, chiffre et sabre, tout est là. Nous ne croyons que ce qui se prouve, nous ne sentons que ce qui se touche ; la poésie est morte avec le spiritualisme dont elle était née...
עמוד 45 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir. Comme lui, de nos pieds secouons la poussière; L'homme par ce chemin ne repasse jamais: Comme lui, respirons au bout de la carrière Ce calme avant-coureur de l'éternelle paix. Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne, Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux; L'amitié te trahit, la pitié...
עמוד 111 - Mon âme est un rayon de lumière et d'amour Qui, du foyer divin détaché pour un jour, De désirs dévorants loin de toi consumée, Brûle de remonter à sa source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi ! Ce monde qui te cache est transparent pour moi ; C'est toi que je découvre au fond de la nature, C'est toi que je bénis dans toute créature. Pour m'approcher de toi, j'ai fui dans ces déserts : Là, quand l'aube, agitant son voile dans les airs, Entr...
עמוד 141 - Baïa! poétique séjour! Voluptueux vallon qu'habita tour à tour Tout ce qui fut grand dans le monde, Tu ne retentis plus de gloire ni d'amour. Pas une voix qui me réponde, Que le bruit plaintif de cette onde, Ou l'écho réveillé des débris d'alentour ! Ainsi tout change, ainsi tout passe; Ainsi nous-mêmes nous passons. Hélas 1 sans laisser plus de trace Que cette barque où nous glissons Sur .cette mer où tout s'efface.
עמוד 23 - J'osai.... Je me repens: Gloire au maître suprême! I1 lit l'eau pour couler, l'aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l'homme pour souffrir! « Que j'ai bien accompli cette loi de mon être! La nature insensible obéit sans connaître; Moi seul, te découvrant sous la nécessité, J'immole avec amour ma propre volonté; Moi seul je t'obéis avec intelligence; Moi seul je me complais dans cette obéissance; Je jouis de remplir en tout temps...
עמוד 40 - Pour moi, quand' je verrais dans les célestes plaines Les astres, s'écartant de leurs routes certaines, Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés; Quand j'entendrais gémir et se briser la terre ; Quand je verrais son globe errant et solitaire, Flottant loin des soleils, pleurant l'homme détruit.
עמוד 139 - Le soleil a cédé l'empire A la pâle reine des nuits ; Le sein des fleurs demi-fermées S'ouvre, et de vapeurs embaumées En ce moment remplit les airs ; Et du soir la brise légère Des plus doux parfums de la terre A son tour embaume les mers.
עמוד 111 - Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole. L'étendue à mes yeux révèle ta grandeur, La terre ta bonté, les astres ta splendeur. Tu t'es produit toi-même en ton brillant ouvrage ! L'univers tout entier réfléchit ton image, Et mon âme à son tour réfléchit l'univers. Ma pensée, embrassant tes attributs divers.

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