Lamartine

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Plon-Nourrit et cie, 1925 - 118 עמודים
 

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עמוד 32 - Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau; L'air est si parfumé! la lumière est si pure! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau!
עמוד 89 - Elle est décidée également à ne jamais voiler son principe démocratique au dehors. Elle ne laissera mettre la main de personne entre le rayonnement pacifique de sa liberté et le regard des peuples. Elle se proclame l'alliée intellectuelle et cordiale de tous les droits, de tous les progrès, de tous les développements légitimes d'institutions des nations qui veulent vivre du même principe que le sien. Elle ne fera point de propagande sourde ou incendiaire chez ses voisins. Elle sait qu'il...
עמוד 55 - Montagnes que voilait le brouillard de l'automne. Vallons que tapissait le givre du matin. Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide, Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide, Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour ; Chaumière où du foyer étincelait la flamme, Toits que le pèlerin aimait à voir fumer, Objets inanimés,...
עמוד 78 - ... n'ont pas encore sonné à l'horloge lente et rauque du clocher qui domine mon jardin, que j'ai quitté mon lit, fatigué de rêves, rallumé ma lampe de cuivre et mis le feu au sarment de vigne qui doit réchauffer ma veille dans cette petite tour voûtée, muette et isolée, qui ressemble à une chambre sépulcrale habitée encore par l'activité de la vie. J'ouvre ma fenêtre ; je fais quelques pas sur le plancher vermoulu de mon balcon de bois. Je regarde le ciel et les noires dentelures...
עמוד 31 - Pour moi, quand je verrais dans les célestes plaines Les astres, s'écartant de leurs routes certaines, Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés; Quand j'entendrais gémir...
עמוד 31 - N'ira plus de ses vœux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallons de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort. Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée ; Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais, Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée, Me couvrent tout entier de silence et de paix. Là deux ruisseaux cachés sous des...
עמוד 32 - A ses regards voilés je trouve plus d'attraits ; C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui, Je me retourne encore, et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui.
עמוד 88 - Quant à moi, jamais ma main ne signera ce décret ! je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang, et vous devriez le répudier plus que moi ! car le drapeau rouge que vous nous rapportez n'a jamais fait que le tour du Champ de Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 1 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie...
עמוד 87 - Citoyens, vous pouvez faire violence au gouvernement, vous pouvez lui commander de changer le drapeau de la nation et le nom de la France. Si...
עמוד 88 - La monarchie et la république ne sont pas, aux yeux des véritables hommes d'État, des principes absolus qui se combattent à mort; ce sont des faits qui se contrastent, et qui peuvent vivre face à face en se comprenant et en se respectant. » La guerre n'est donc pas le principe de la République française, comme elle en devint la fatale et glorieuse nécessité en 1792.

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