Remarques sur le patois

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sn., 1856 - 658 עמודים
 

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עמוד 251 - LA CIGALE ET LA FOURMI La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
עמוד 459 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine ; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
עמוד 113 - Lille, il se fait une foire qu'on appelle el' braderie, parce que l'on donne, ou du moins qu'on est censé donner la marchandise à vil prix, à moins qu'on ne veuille dire qu'on traite le chaland en enfant gâté (brade)l — Autrefois, pour dire abîmé, détérioré, disloqué, on disait débradé.
עמוד 10 - BRUENNER. 11 ya même des gens assez peu polis à l'égard de certains orateurs de la chaire, qui appellent cela prêcher. Au demeurant , ce mot de BRUANT est une manière de participe présent du verbe Bruire , bruissant , bruyant , bruant. BRUENNER , c'est occuper son esprit à des choses qui n'en valent pas la peine. § 24. — BUSIER, pour réfléchir, penser longuement et stérilement , est un verbe de notre patois , emprunté aux oiseleurs. Il se dit par comparaison avec l'attitude et l'air...
עמוד 17 - La pluie à gros battans tombe, fouette mon visage. Une trombe noire de poussière, de graviers soulevés, Cache ce qui reste de jour ; elle s'abat sur les blés, S'y vautre et les tortille, puis comme avec des tenailles Les déracine, et dans l'air fait tournoyer les pailles. Ah ! sur ce qu'il en restait, des grêles comme des moellons Se jettent en cliquetant et se déchargent à foison ! J'ai vu Pierre, oui, j'ai vu tout le...
עמוד 496 - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
עמוד 99 - ... d'argent dorez d'or, et rose d'or au milieu, à deux gros fermaux dorez, et richement ouvrez, au milieu rosiers d'or. Adonc, demanda le roy de quoy il trailoit , et je luy dy : d'amour.
עמוד 152 - Vos deux lèvres s'alongent comme si vous faisiez la moue; d'où vient que, si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. M.
עמוד 127 - ... riches qu'elles soient, sans porte, sans fenêtre, sans coffre qui ferme; et sont les larrons doublement punis qu'ailleurs. Où ils tuent les poux avec les dents, comme les Magots, et trouvent horrible de les voir escacher' sous les ongles. Où l'on ne coupe en toute la vie ni poil ni ongle; ailleurs où l'on ne coupe que les ongles de la droite, celles de la gauche se nourrissent par gentillesse. Où ils nourrissent tout le poil du- corps du côté droit, tant qu'il peut croître, et tiennent...
עמוד v - Nulle langue n'a pu être inventée , ni par un homme qui n'aurait pu se faire obéir , ni par plusieurs qui n'auraient pu s'entendre. Ce qu'on peut dire de mieux sur la parole , c'est ce qui a été dit de celui qui s'appelle PAROLE. // s'est élancé avant tous les temps du sein de son principe ; il est aussi ancien que l'éternité... Qui pourra raconter son origine...

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