Les confidencesD. Appleton, 1849 - 256 עמודים |
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עמוד 199 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive Nul ne viendra verser des pleurs.
עמוד 27 - J'en conserve précieusement les restes, la paille, les mousses, le duvet ; et, bien qu'il soit maintenant vide, désert et refroidi de toutes ces délicieuses tendresses qui l'animaient, j'aime à le revoir, j'aime à y coucher encore quelquefois, comme si je devais y retrouver à mon réveil la voix de ma mère, les pas de mon père, les cris joyeux de mes sœurs, et tout ce bruit de jeunesse, de vie et d'amour qui résonne pour moi seul sous les vieilles poutres, et qui n'a plus que moi pour l'entendre...
עמוד 236 - Julie qui m'encourageait, et sa main qui me poussait : j'osai tout. M. D***. homme d'un âge mûr, d'une figure précise et commerciale, d'une parole nette et brève, comme celle d'un homme qui sait le prix des minutes, me reçut avec politesse. Il me demanda ce que j'avais à lui dire. Je balbutiai assez longtemps. Je m'embarrassai dans ces contours de phrases ambiguës, où se cache une pensée qui veut et qui ne veut pas aboutir au fait.
עמוד 31 - Mais je puisais surtout dans l'âme de ma mère; je lisais à travers ses yeux, je sentais à travers ses impressions, j'aimais à travers son amour. Elle me traduisait tout; nature, sentiment, sensations, pensées. Sans elle, je n'aurais rien su épeler de la création que j'avais sous les yeux; mais elle me mettait le doigt sur toute chose. Son âme était si lumineuse, si colorée et si chaude, qu'elle ne laissait de ténèbres et de froid sur rien.
עמוד 26 - C'est notre village. Un clocher de pierres grises, en forme de pyramide, y surmonte sept ou huit maisons de paysans. Le chemin pierreux s'y glisse de porte en porte entre ces chaumières. Au bout de ce chemin, on arrive à une porte un peu plus haute et un peu plus large que les autres : c'est celle de la cour au fond de laquelle se cache la maison de mon père.
עמוד 43 - C'est là que j'ai vu ce que l'on pouvait faire des hommes, non en les contraignant, mais en les inspirant. Le sentiment religieux qui animait nos maîtres nous animait tous.
עמוד 34 - Sa piété qui découlait de chacune de ses respirations, de chacun de ses actes, de chacun de ses gestes, nous enveloppait, pour ainsi dire, d'une atmosphère du ciel ici-bas. Nous croyions que Dieu était derrière elle et que nous allions l'entendre et le voir, comme elle semblait elle-même l'entendre et le voir et converser avec lui à chaque impression du jour. Dieu était pour nous comme l'un d'entre nous. Il était né en nous avec nos premières et nos plus indéfinissables impressions.
עמוד 13 - Elle est représentée dans son costume de chanoinesse. On voit une jeune personne grande, élancée, d'une taille flexible, avec de beaux bras blancs sortant, à la hauteur du coude, des manches étroites d'une robe noire. Sur la poitrine est attachée la petite croix d'or du chapitre. Par-dessus ses cheveux noirs tombe et flotte, des deux côtés de la tête, un voile de dentelles moins noires que ses cheveux. Sa figure, toute jeune et toute naïve, brille seule au milieu de ces couleurs sombres....
עמוד 43 - Le sentiment religieux qui animait nos maîtres nous animait tous. Ils avaient l'art de rendre ce sentiment aimable et sensible, et de créer en nous la passion de Dieu. Avec un tel levier placé dans nos propres cœurs, ils soulevaient tout. Quant à eux, ils ne faisaient pas semblant de nous aimer, ils nous aimaient véritablement, comme les saints aiment leur devoir, comme les ouvriers aiment leur œuvre, comme les superbes aiment leur orgueil.
עמוד 237 - Le cœur me manqua en montant, le huitième jour, son escalier. Je restai longtemps debout sur le palier de la porte, sans oser sonner. Quelqu'un sortit. La porte restait ouverte. Il fallut bien entrer. Le visage de M. D*** était inexpressif et ambigu comme l'oracle.