Manual of French Poetry: With Historical Introduction, and Biographical Notices of the Principal Authors. For the Use of the School and the Home

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Ivison, Blakeman, Taylor, 1874 - 501 עמודים
 

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עמוד 31 - LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE. Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Es ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. On n'en
עמוד 97 - n'est grand homme qu'à sa mort. Le Nil a vu, sur ses rivages, Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers ; Cris impuissants, fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le Dieu poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. LA
עמוד 33 - mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir : C'était merveilles de
עמוד 280 - Eh quoi ! n'en pourrons-nous au moins fixer la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ? Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? O
עמוד 169 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine, Le zéphyr ou l'aquilon, Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va
עמוד 27 - LE MEUNIER, SON FILS, ET L'ANE. L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire
עמוד 280 - qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers dont l'air est caressé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
עמוד 20 - LA CIGALE ET LA FOURMI. La cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi, sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paîrai, lui dit-elle, Avant Tout, foi d'animal,
עמוד 159 - de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle : La grâce décorait son front et ses discours ; Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours, Ceux
עמוד 291 - je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour. Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore, Vague objet de mes vœux, m'élanccr jusqu'à toi ! Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ? II n'est rien de commun entre la terre et moi.

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