Lamartine: poète lyrique

כריכה קדמית
A. Colin, 1896 - 337 עמודים
 

מהדורות אחרות - הצג הכל

מונחים וביטויים נפוצים

קטעים בולטים

עמוד 203 - Peut-être qu'en effet dans l'immense étendue, Dans tout ce qui se meut, une âme est répandue; Que ces astres brillants sur nos têtes semés Sont des soleils vivants et des feux animés; Que l'Océan, frappant sa rive épouvantée, Avec ses flots grondants roule une âme irritée...
עמוד 204 - Je ne demande rien à l'immense univers. Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux...
עמוד 79 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace, mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
עמוד 71 - Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie: Emportez-moi comme elle, orageux aquilons.
עמוד 110 - C'est toi que j'entends, que je vois Dans le désert, dans le nuage; L'onde réfléchit ton image ; Le zéphyr m'apporte ta voix. Tandis que la terre sommeille , Si j'entends le vent soupirer, Je crois t'entendre murmurer Des mots sacrés à mon oreille.
עמוד 60 - L'infini est le seul champ qui lui convienne : elle aime à se perdre dans les nombres, à concevoir les plus grandes comme les plus petites dimensions. Enfin, gonflée et non rassasiée de ce qu'elle a dévoré, elle se précipite dans le sein de Dieu, où viennent se réunir les idées de l'infini, en perfection, en temps et en espace : mais elle ne se plonge dans la Divinité que parce que cette Divinité est pleine de ténèbres, Deus absconditus '. Si elle en obtenoit une vue distincte, elle...
עמוד 38 - L'aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine; II ne veut, comme toi, que des rocs escarpés Que l'hiver a blanchis, que la foudre a frappés; Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des champs tout noircis des restes du carnage; Et, tandis que l'oiseau qui chante ses douleurs Bâtit...
עמוד 203 - Pourtant chaque atome est un être! Chaque globule d'air est un monde habité ! Chaque monde y régit d'autres mondes peut-être , Pour qui l'éclair qui passe est une éternité! Dans leur lueur de temps, dans leur goutte d'espace, Ils ont leurs jours, leurs nuits...
עמוד 180 - Le vent, l'épine en fleurs, l'herbe verte ou flétrie, Le soc dans le sillon, l'onde dans la prairie, Tout m'y parle une langue aux intimes accents, Dont les mots entendus dans l'âme et dans les sens Sont des bruits, des parfums, des foudres, des orages. Des rochers, des torrents, et ces douces images, Et ces vieux souvenirs dormant au fond de nous, Qu'un site nous conserve et qu'il nous rend plus doux.
עמוד 72 - Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours. De lumière et d'ombrage elle t'entoure encore : Détache ton amour des faux biens que tu perds ; Adore ici l'écho qu'adorait Pythagore, Prête avec lui l'oreille aux célestes concerts.

מידע ביבליוגרפי