Bibliothèque poëtique; ou, Nouveau choix des plus belles pieces de vers en tout genre, depuis Marot jusqu'aux poëtes de nos jours: Avec leurs vies et des remarques sur leurs ouvragesAdrien Claude Le Fort de La Morinière Briasson, 1745 - 432 עמודים |
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affez ainfi amour auffi avoit Bataille de Lens BAULD beau Beauté Belaud BELLAY belle BREBEUF c'eft C'eſt Cardinal Cardinal de Richelieu Cérizoles Chanfons Charles Charles VIII chofes Ciel cieux cœur compofa deffous Deftin déja Dieu Dieux difcours efprit Enée Epigramme Epitaphe eſt étoient étoit fang fans fçai fçait fçavoir feconde fecret felon femble fens feroit fervir fes Poëfies feul fiécle foin foit fon tems font fous le régne fouvent François fuis fuite fuivi fujet furtout gloire grace Ibid j'ai Jean Jean Molinet jour jufqu'à jufques jufte l'amour l'efprit laiffe LEAU long-tems Louis Louis XII MALHER MALHERBE Mariamne Marot Martial d'Auvergne monde Monfieur mort mourut n'eft n'eſt n'étoit NARD ouvrage paffé paffion parler penfées perfonne plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte prefque Prince puiffe raifon refte REGNIER rien rime Saint SARAZIN ſes ſon Sonnet STANCES tems trifte yeux
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עמוד 159 - C'est où je serai des suivants De ce bon monarque de France, Qui fut le père des savants , Dans un siècle plein d'ignorance. Dès que j'approcherai de lui , II voudra que je lui raconte Tout ce que tu fais aujourd'hui Pour combler l'Espagne de honte.
עמוד 98 - Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours? Lirez-vous, sans rougir de honte, Que notre impiété surmonte Les faits les plus audacieux, Et les plus dignes du tonnerre, Qui firent jamais à la terre Sentir la colère des cieux?
עמוד 311 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
עמוד 180 - Coiffé d'un froc bien raffiné, Et revêtu d'un doyenné Qui lui rapporte de quoi frire , Frère René devient messire Et vit comme un déterminé. Un prélat riche et fortuné , Sous un bonnet enluminé, En est, s'il le faut ainsi dire, Coiffé.
עמוד 454 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
עמוד 18 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler*, Tant qu'ils vivront, ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter*. Je ne dis pas, si voulez rien* prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur. Et savez-vous, Sire, comment je paye...
עמוד 24 - UN Charlatan difoit en plein marché , Qu'il montreroit le Diable à tout le monde ; Si * n'y en eut , tant fut-il empêché , Qui ne courût pour voir l'efprit immonde. Lors une bourfe aflez large & profonde II leur déploye, & leur dit; gens de bien...
עמוד 318 - Sont aux malheureux si propices, Quand la cruauté de leur sort Les force à rechercher la mort. Que je trouve doux le ravage De ces fiers torrents vagabonds, Qui se précipitent par bonds Dans ce vallon vert et sauvage! Puis, glissant sous les arbrisseaux, Ainsi que des serpents sur...
עמוד 346 - C'eft de lui que nous vient cet art ingénieux , De peindre la parole & de parler aux yeux, Et par les traits divers de figures tracées , Donner de la couleur & du corps aux pcnfées.
עמוד 182 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde, Et femoit de rubis le chemin du Soleil; Enfin, ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.