Oeuvres, כרך 4

כריכה קדמית
Typ. F. Didot, 1850
 

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עמוד 18 - Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide...
עמוד 209 - Ah ! ta voix touchante ou sublime Est trop pure pour ce bas lieu : Cette musique qui t'anime Est un instinct qui monte à Dieu. Tes gazouillements, ton murmure, Sont un mélange harmonieux Des plus doux bruits de la nature, Des plus vagues soupirs des cieux.
עמוד 381 - Mais qu'importe? accomplis ta mission sacrée. Chante, juge, bénis ; ta bouche est inspirée ! Le Seigneur en passant t'a touché de sa main ; Et pareil au rocher qu'avait frappé Moïse , Pour la foule au désert assise , La poésie en flots s'échappe de ton sein ! Moi, fussé-je vaincu , j'aimerai ta victoire.
עמוד 253 - Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées ? Laissons le vent gémir et le flot murmurer ; Revenez, revenez, ô mes tristes pensées ! Je veux rêver et non pleurer...
עמוד 211 - Oh ! mêle ta voix à la mienne ! La même oreille nous entend; Mais ta prière aérienne Monte mieux au ciel qui l'attend ! Elle est l'écho d'une nature Qui n'est qu'amour et pureté, Le brûlant et divin murmure, L'hymne flottant des nuits d'été ! Et nous, dans cette voix sans charmes, Qui gémit en sortant du cœur, Ou sent toujours trembler des larmes, Ou retentir une douleur ! DIEU ET SON ESSENCE.
עמוד 18 - Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?
עמוד 25 - Ou qu'encor palpitant des scènes de sa gloire, "o -De l'échafaud des rois il nous disait l'histoire Et, plein du grand combat qu'il avait combattu, En racontant sa vie enseignait la vertu! Voilà la place vide où ma mère à toute heure, Au plus léger soupir sortait de sa demeure - Et, nous faisant...
עמוד 98 - Je disais à l'aurore : En vain tu vas briller ; La nature trahit nos yeux par ses merveilles, Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles Ne sourit que pour nous railler ! Rien n'est vrai, rien n'est faux ; tout est songe et men[songe ! Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge ! Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs ! Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie...
עמוד 28 - Passe de mains en mains troqué contre un vil prix, Comme le toit du vice ou le champ des proscrits! Qu'un avide étranger vienne d'un pied superbe Fouler l'humble sillon de nos berceaux sur l'herbe, Dépouiller l'orphelin, grossir, compter son or Aux lieux où l'indigence avait seule un trésor, Et blasphémer ton nom sous ces mêmes portiques Où ma mère à nos voix enseignait tes cantiques!
עמוד 327 - Symboles vermoulus fondent sous votre main, Tour à tour au plus fort, au plus fourbe, au plus digne, Et vous vous demandez vainement sous quel signe Monte ou baisse le genre humain? Sous le vôtre, ô Chrétiens! l'homme en qui Dieu travaille Change éternellement de formes et de taille ; Géant de l'avenir à grandir destiné...

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