La Grèce, Rome et Dante: études littéraires d'après nature

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Didier, 1850 - 420 עמודים
 

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עמוד 144 - Vivre entre ses parents le reste de son aage ! Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Revoiray-je le clos de ma pauvre maison. Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage ? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux.
עמוד 144 - Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine , Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin . Plus mon petit Lire que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.
עמוד 334 - Un langage sonore, aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines.
עמוד 181 - Parfois, sous ces moissons stériles, vous distinguez les traces d'une ancienne culture. Point d'oiseaux, point de laboureurs, point de mouvements champêtres, point de mugissements de troupeaux, point de villages. Un petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des champs; les fenêtres et les portes en sont fermées; il n'en sort ni fumée, ni bruit, ni habitants.
עמוד 136 - Hachette, 1980) // disait qu'on ne voyait rien de Rome que le ciel sous lequel elle avait été assise et le plan de son gîte ; que cette science qu'il en avait était une science abstraite et contemplative, de laquelle il n'y avait rien qui tombât sous les sens ; que ceux qui disaient qu'on y voyait au moins les ruines de Rome en disaient trop : car les ruines d'une si épouvantable machine rapporteraient plus d'honneur et de révérence à sa mémoire ; ce n'était rien que son sépulcre.
עמוד 141 - Françoys, marchez couraigeusement vers cete superbe cité Romaine: et des serves dépouilles d'elle (comme vous avez fait plus d'une fois) ornez voz temples et autelz. Ne craignez plus ces oyes cryardes, ce fier Manlie, et ce traitre Camile, qui soubz umbre de bonne foy vous surprenne tous nudz contans la rançon du Capitole. Donnez en cete Grèce menteresse, et y semez encor' un coup la fameuse nation des Gallogrecz.
עמוד 159 - II n'est point de ciment que le temps ne dissoude. Si vos marbres si durs ont senti son pouvoir, Dois-je trouver mauvais qu'un méchant pourpoint noir, Qui m'a duré deux ans, soit percé par le coude?
עמוד 180 - ... ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l'air de grands chemins battus et fréquentés, et elles ne sont que le lit désert d'une onde orageuse qui s'est écoulée comme le peuple romain. A peine découvrez-vous quelques arbres, mais...
עמוד 180 - Souvent, les vallées y prennent la forme d'une arène, d'un cirque, d'un hippodrome ; les coteaux y sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre. Une vapeur particulière, répandue dans les lointains, arrondit les objets et fait disparaître ce qu'ils pourraient avoir de trop dur ou de trop heurté dans leurs formes. Les ombres n'y sont jamais lourdes et noires ; il n'ya pas de masses si obscures dans les rochers et les feuillages, où il ne...
עמוד 181 - A peine découvrez-vous quelques arbres, mais partout s'élèvent des ruines d'aqueducs et de tombeaux; ruines qui semblent être les forêts et les plantes indigènes d'une terre composée de la poussière des morts et des débris des empires.

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