Le bouclier d'arès

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Édition du Mercure de France, 1897 - 168 עמודים
 

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עמוד 137 - Apollon , à portes ouvertes , Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir ; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes ; Et trois ou quatre seulement , Au nombre desquels on me range , Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
עמוד 157 - Déesse aux yeux pers. Quand la gloire du bronze à la nuit triomphale A jeté le défi de sa haute rafale, Hellas a reconnu ses dieux; .Mais l'Aède, qui seul dans les âges peut lire, Te célèbre, Apollon, Roi des Porteurs de Lyre, Comme le seul victorieux. Car le tumulte armé des Strophes vengeresses, .Menant le divin chœur de tes blondes prêtresses, Planait sur la cime des flots; Et l'Ode aux seins altiers, aux cheveux de lumière, Bondissait, l'aile ouverte, en la clameur guerrière, Avec...
עמוד 128 - En vain il a laissé les blessures vermeilles Empourprer le byssos de sa robe au poil long, Et, défiant l'épais vol des flèches, pareilles A l'essaim bourdonnant des stridentes abeilles, Dispersé le troupeau des archers de Gélon. Toujours, vivant rempart où la sarisse...
עמוד 150 - Qui debout sur le soc des étraves, haussant Dans les glaives leurs fronts cerclés de la tiare, Semblaient, vêtus de pourpre et de métal barbare, Les vendangeurs sacrés de la vigne de sang. Et cependant le vent triste des nuits disperse Leurs cadavres roidis aux épaves noués, Et la vorace mer roule en ses plis muets Les flottes du Liban et les armes du Perse. La colère des flots victorieux...
עמוד 129 - Taureau de fer aux blanches dents. Mais l'hécatombe en vain succède à l'hécatombe Depuis que le soleil sur les lances a lui; Le suffète Hamilkar sent, dans le soir qui tombe, La victoire s'enfuir et, comme d'une tombe, La face de ses Dieux se détourner de lui : Pendant que, sur la...
עמוד 150 - ... dards hérissaient, ainsi que des carquois. Les citadelles dont se couronnaient les poupes. Leurs éperons étaient de bronze, et la lueur De leur rouge voilure empourprait le carnage, Et des rameurs, courbés sur le puissant sillage, Ensanglantait la face et le torse en sueur. Centenaires nochers de merveilleux périples, Dont l'écume et le vent ont brûlé les sourcils, Leurs pilotes, au front de neige, étaient assis Sous l'image d'un dieu dardant des langues triples. Et dédaigneux du gouffre...
עמוד 145 - Salaminc, .Monta, comme un orage en la splendeur marine. Avec cent mille voix le rythme du pœan, La plaine de la sainte Eleusis, alarmée D'un confus cliquetis de lances et de dards Inaperçus, sonnait ainsi que sous...
עמוד 149 - Arès était à nos côtés ; lit voici que descend, sur nos champs dévastés, La nuit victorieuse aux planètes splendides. — ' — LES MARINS Le sang des Immortels, des Gardes et des Braves Venge l'impiété du Prince injurieux Qui de chaînes chargea, pour mépriser nos Dieux, L'Hellespont flagellé par le bras des esclaves. Poséidon, le Roi de la profonde mer, Conduisait le vol...
עמוד 149 - La nuit victorieuse aux planètes splendides. — ' — LES MARINS Le sang des Immortels, des Gardes et des Braves Venge l'impiété du Prince injurieux Qui de chaînes chargea, pour mépriser nos Dieux, L'Hellespont flagellé par le bras des esclaves. Poséidon, le Roi de la profonde mer, Conduisait le vol sûr de nos hautes carènes, Et, pour nos avirons, les vagues souveraines S'apaisaient en grondant sous son sceptre de fer. Les vaisseaux tyriens apparus sur les croupes Onduleuses des flots avaient...
עמוד 130 - Sifflent dans la fumée aux acres tourbillons, Le Chef a dépouillé ses royales galères : Maintenant il déchire et livre aux flammes claires Son manteau de bataille en somptueux haillons. Sa mitre et ses colliers que l'escarboucle irise Se tordent dans l'haleine atroce des tisons, Et le Suffète voit, sous sa main qui l'attise, L'incendie entr'ouvrir ses ailes dans la brise, Et de son souffle intense emplir les horizons.

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