La Pléiade françoise [avec notices biographiques et notes: Du Bellay, J. œvvres françoises. 1866-67. 2 vCharles Joseph Marty-Laveaux A. Lemerre, 1867 |
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Adieu Ainfi amour apres auec auecques auffi auoir auoit beau Bellay braue C'eft cefte celuy ceſte ceulx chanter chofe ciel cieux contraind cueur d'auoir d'eftre d'vn d'vne Dæmon Deffus deuant Dieu Dieux diuine donques doulce doulceur doulx efprit eftoit eftre enuie eſt f'il faid fans faueur fault fçauoir fçay feconde feiour femble feruice feul fien fleuue fœurs foing foit font foubs foucy fouuent fuft fureur gloire grace hault heureuſe Hymen i'ay iadis iamais ie fuis ie ne veulx ieune ieuneſſe iour iugement l'amour l'ay l'vn laiffe loing maiſtre mefme merite mieulx monftre Mufe n'eft neuf Sœurs noftre nouuelle nuic Nymphe ores parmy pauure penfe peult plaifir pourquoy pouuoir Prince prouince qu'vn quoy raiſon Ronfard ſes ſon tefte toufiours trouue vertu veult viue viure voftre void voſtre
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עמוד 282 - Les met d'ordre*en javelle, et du blé jaunissant. Sur le champ dépouillé, mille gerbes façonne ; Ainsi, de peu à peu, creut l'Empire romain, Tant qu'il fut despouillé par la barbare main Qui ne laissa de luy que ces marques antiques...
עמוד 337 - Ceulx qui font tant de plaintes, N'ont pas le quart d'une vraye amitié, Et n'ont pas tant de peine la moitié, Comme leurs yeux, pour vous faire pitié, Jettent de larmes feintes. Ce n'est que feu de leurs froides chaleurs, Ce n'est qu'horreur de leurs feintes douleurs, Ce n'est encor...
עמוד 147 - Gentil esprit, ornement de la France, Qui d'Apollon sainctement inspiré T'es le premier du peuple retiré Loing du chemin tracé par l'ignorance, Sçeve divin, dont l'heureuse naissance N'a moins encor...
עמוד 73 - C'est ou plus sagement il te fault maintenir. Il fault avoir tousjours le petit mot pour rire, II fault des lieux communs, qu'à tous propos on tire, Passer ce qu'on ne sçait, et se monstrer sçavant En ce que lon a leu deux ou trois soirs devant.
עמוד 65 - De ces beaux yeux de cent yeux adorez : Ce ne sont pas les deux brins colorez De ce coral, ces levres que j'adore.
עמוד 269 - Ces vieux palais, ces vieux arcz que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. Voy quel orgueil, quelle ruine...
עמוד 186 - Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais Romains le front audacieux : Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine, Plus mon Loyre Gaulois, que le Tybre Latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur Angevine.
עמוד 16 - Las, pourquoy ne fe retire De moy ce cruel martyre , Si mes innocentes mains, Pures de fang & rapines, Ne furent onques inclines A rompre les droiâ\ humains? le ne fuys né de la race , Qui deffus les mont\ de Thrace , O Dieux, f arma contre vous, Ny de l'hofte abhominable, Qui pour fon forfaiâ damnable Accreut le nombre des loups.
עמוד 350 - Mais pourquoy te fay-je demande De si peu de baysers, friande, Si Catulle en demande peu? Peu vrayment Catulle en desire, Et peu se peuvent-ilz bien dire, Puis que compter il les a peu.
עמוד 175 - Ores, comme un aigneau qui sa nourrisse appelle, Je remplis de ton nom les antres & les bois. Si tu m'as pour enfant advoué quelquefois, Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle 1 ! Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix.