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knüpft sich eine Mahnung für die Engländer: Cette heureuse simplicité fut un des plus dignes partages de la savante antiquité. Anglais, que cette nouveauté s'introduise dans vos usages. Sur votre théâtre infecté d'horreurs, de gibets, de carnages, mettez donc plus de vérité, avec de plus nobles images. Addison l'a déjà tenté; c'était le poëte des sages etc. Als ein Beispiel, wie roh die Engländer sich bisher im Punkt der Liebe ausgedrückt, führt er eine Stelle aus Dryden an, wo Cleopatra zu Antonius sagt: „Komm in meine Arme, mein teurer Kriegsmann, zu lange habe ich deiner Zärtlichkeit entbehrt. Aber wenn . du wieder ganz mein bist, sollst du mir büßen für deine grausame Kälte, dann küsse ich dir die Lippen wund." Es ist sehr wahrscheinlich, bemerkt V., daß Cleopatra so gesprochen, aber dergleichen Unanständigkeiten äußert man doch vor keinem respektablen Publifum. Mit diesem Blick auf das respektable Publikum ist denn auch die ganze Zaire geschrieben.

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Das Stück brachte wieder große Reformen, auf welche Voltaire mit Nachdruck hinweist. Orosman ersticht Zaire auf offner Bühne, allerdings mit so geschickter Berechnung, daß sie nicht vor den Augen des Publikums liegen bleibt, sondern mit dem Ausdruck: Je me meurs, o mon Dieu! hinter die Coulisse fällt. So= dann brachte V. eine Kühnheit, welche er eingestandener Maßen dem Beispiel der Engländer verdankte die Namen französischer „Diese Neuerung könnte

Könige und Geschlechter auf die Bühne. die Quelle einer Art Tragödie werden, die uns bisher fehlte und deren wir bedürfen." Er spricht das Wort nicht aus, aber es muß ihm auf der Zunge geschwebt haben, daß dem bisherigen Drama der nationale Gehalt fehlte, daß es keine Wurzel hatte in dem historischen Bewußtsein des Volks. Shakespeare hatte die merkwürdigsten und folgenreichsten Katastrophen der englischen Geschichte auf die Bühne gebracht, die verschwommenen Gestalten, welche er in trockenen Chroniken vorfand, zu neuem Leben erweckt und seiner Nation das Bild ihrer Vergangenheit in so markigen, individuellen Zügen vorgeführt, daß seine historischen Tragödien für alle Folgezeit dem Volke zur Geschichte wurden. That der Verfasser der Zaire etwas dem irgend Aehnliches? Er brachte zu= erst Lautverbindungen wie Lusignan und Chatillon auf das Theater; er hätte ebenso gut Orlando und Diego dafür sehen können.

Zwar möchte er uns gern glauben machen, daß das ein Wagnis war. Bei der bald darauf erschienenen Adelaide du Guesclin, erzählt er uns, rief man bei der Frage Vendomes: Es-tu content, Coucy? im Publifum: couci - couci!*) Der Ruf erscholl erst am Ende des Stücks und enthielt eine Kritik des Dramas, in welche wir aus voller Ueberzeugung einstimmen, nicht aber eine Verspottung der französischen Namen als solcher. Wir hören sonst von keiner Bewegung, die die Neuerung veranlaßt hätte, und sie konnte es auch nicht gut, da in der Zaire wie in der Adelaide es nur inhaltlose Namen waren, um die es sich handelte, in keinem der beiden Stücke aber eine Wiederbelebung der französischen Geschichte versucht wurde. Die fingirten Lusignans und Nemours standen der Nation eben so fern wie Oedipus und Hecuba, und blieben todte Schemen wie diese.

Die Zaire machte großes Glück, wurde fast täglich mit immer neuem Beifall aufgeführt und fast in alle europäischen Sprachen übersetzt. Ohne Zweifel verdankte das Stück diesen Erfolg dem Umstande, daß Voltaire dem Plan des Shakspearschen Othello, bei allen Abweichungen im Einzelnen, im Ganzen und Großen treu geblieben war. Er gedachte darum einen so ergiebigen Schacht noch weiter anszubeuten. Noch im Jahre 1732**) entstand La Mort de César, über dessen dramatischen Wert oder Unwert wir uns nicht auslassen wollen, da derselbe bei der Wendung, welche Voltaires Verhältniß zu Shakspeare nunmehr nahm, nicht in Betracht kommt.

In der Vorrede zum Brutus hatte Voltaire die Rede mitgeteilt, welche Shakspeare den jüngern Brutus nach der Ermordung Cäsars an das römische Volk halten läßt. Die darauf folgende wichtigere und kunstvollere Rede des Antonius dagegen hatte er zum Glück nicht übersetzt. Sie ließ sich darum ohne Gefahr in sein neues Drama aufnehmen, wenn alle sonstigen Spuren der Entdeckung möglichst verwischt und namentlich die vorhergehende Ansprache nicht dem Brutus, wie bei Sh., sondern dem Cassius zuerteilt wurde. Demnach schrieb Voltaire, nachdem er auch an andern Stellen Shakspeare reichlich benutzt hatte, folgende lette Scene seines dreiactigen Cäsar:

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Un Romain. Mais, Antoine paraît.

Autre Romain.

Qu'osera-t-il nous dire?

Un R. Ses yeux versent des pleurs, il se trouble, il soupire.
Un autre. Il aimait trop César.

Antoine. Oui, je l'aimais, Romains:
Oui, j'aurais de mes jours prolongé ses destins.
Hélas! vous avez tous pensé comme moi-même:
Et lorsque de son front ôtant le diadème,
Ce héros à vos lois s'immolait aujourd'hui,
Qui de vous en effet n'eût expiré pour lui?
Hélas, je ne viens point célébrer sa mémoire ;
La voix du monde entier parle de sa gloire;
Mais de mon désespoir ayez quelque pitié,
Et pardonnez du moins des pleurs à l'amitié.

Un Romain. Il les fallait verser quand Rome avait un maitre.
César fut un héros; mais César fut un traître.

Autre R. Puisqu'il était tyran, il n'eut point de vertus.
Un Troisième. Oui, nous approuvons tous Cassius et Brutus.
Antoine. Contre ses meurtriers je n'ai rien à vous dire;
C'est à servir l'Etat que leur grand coeur aspire.

De votre dictateur ils ont percé le flanc;

Comblés de ses bienfaits, ils sont teints de son sang.

Pour forcer des Romains à ce coup détestable,

Sans doute il fallait bien que César fût coupable;

Je le crois. Mais enfin César a-t-il jamais
De son pouvoir sur vous appesanti le faix?
A-t-il gardé pour lui le fruit de ses conquêtes?
Des dépouilles du monde il couronnait vos têtes.
Tout for des nations, qui tombaient sous ses coups,
Tout le prix de son sang fut prodigué pour vous.
De son char de triomphe il voyait vos alarmes:
César en descendait pour essuyer vos larmes.
Du monde qu'il soumit vous triomphez en paix,
Puissans par son courage, heureux par ses bienfaits.
Il payait le service: il pardonnait l'outrage.
Vous le savez, grands Dieux! vous dont il fut image;
Vous, Dieux, qui lui laissiez le monde à gouverner,
Vous savez si son coeur aimait à pardonner!

Romains. Il est vrai que César fit aimer sa clémence.
Antoine. Hélas! si sa grande ame eût connu la vengeance,
Il vivrait, et sa vie eût rempli nos souhaits.
Sur tous ses meurtriers il versa ses bienfaits;
Deux fois à Cassius il conserva la vie.

Brutus . . . où suis-je? ô Ciel! ô crime! ô barbarie!

Chers amis, je succombe; et mes.sens interdits . .
Brutus son assassin! . . . ce monstre était son fils.
Romains. Ah! Dieux!

Antoine. Je vois frémir vos généreux courages;
Amis, je vois les pleurs qui mouillent vos visages.
Oui, Brutus est son fils; mais vous qui m'écoutez,
Vous étiez ses enfans dans son coeur adoptés.

Hélas! si vous saviez sa volonté dernière!
Romains. Quelle est-elle? Parlez.

Antoine. Rome est son héritière.

Ses trésors sont vos biens; vous en allez jouir:

Au-delà du tombeau César veut vous servir.

C'est vous seuls qu'il aimait : c'est pour vous qu'en Asie
Il allait prodiguer sa fortune et sa vie.

O Romains, disait-il, Peuple-roi que je sers,
Commandez à César, César à l'univers.

Brutus ou Cassius eût-il fait davantage?

Romains. Ah! nous les détestons. Ce doute nous outrage.
Un Romain. César fut en effet le père de l'Etat.
Antoine. Votre père n'est plus; un lâche assassinat
Vient de trancher ici les jours de ce grand homme,
L'honneur de la nature et la gloire de Rome.
Romains, priverez-vous des honneurs du bûcher
Ce père, cet ami, qui vous était si cher?

On l'apporte à vos yeux.

(Le fond du théâtre s'ouvre; des licteurs apportent le corps de César, couvert d'une robe sanglante; Antoine descend de la tribune, et se jette à genoux auprès du corps.)

Romains. O spectacle funeste!

Antoine. Du plus grand des Romains voilà ce que vous reste;

Voilà ce dieu vengeur, idolâtré par vous,

Que ses assassins même adoraient à genoux:

Qui toujours votre appui, dans la paix, dans la guerre,

Une heure auparavant fesait trembler la terre ;

Qui devait enchaîner Babylone à son char;

Amis, en cet état connaissez-vous César?

Vous les voyez, Romains, vous touchez ces blessures,
Ce sang qu'ont sous vos yeux versé des mains parjures.
Là, Cimber l'a frappé, là, sur le grand César
Cassius et Décime enfonçaient leur poignard.
Là, Brutus éperdu, Brutus, l'ame égarée,
A souillé dans ses flancs sa main dénaturée.
César le regardant d'un oeil tranquille et doux,
Lui pardonnait encore en tombant sous ses coups.

Il l'appelait son fils, et ce nom cher et tendre
Es le seul qu'en mourant César ait fait entendre:
O mon fils! disait-il.

Un Romain. O monstre que les dieux
Devaient exterminer avant ce coup affreux!
Autres Romains. Dieu! son sang coule encore.
Antoine. Il demande vengeance,

Il l'attend de vos mains et de votre vaillance.
Entendez-vous sa voix? Réveillez-vous, Romains;
Marchez, suivez-moi tous contre ses assassins:
Ce sont-là les honneurs qu'à César on doit rendre.
Des brandons du bûcher qui va le mettre en cendre,
Embrasons les palais de ces fiers conjurés:
Enfonçons dans leur sein nos bras désespérés.
Venez, dignes amis; venez, vengeurs des crimes,

Au dieu de la patrie immoler ces victimes.

Mit der Veröffentlichung des Dramas ging Voltaire äußerst vorsichtig zu Werk. Es war in jener Zeit gewöhnlich, daß ein Dichter seine Arbeit zunächst seinen Freunden handschriftlich mitteilte, um ihr Urteil zu erfahren, und daß dieselbe in vielen Abschriften circulierte und einem großen Publikum bekannt wurde, ehe sie zum Druck kam. Merkwürdiger Weise ließ Voltaire seinen Tod Cäsars bis zum Mai 1735 im Pult liegen, wo er ihn dem Abbé Asselin, Rector des Collége d'Harcourt, mit folgenden Zeilen anbot): Indem Sie von Tragödien sprechen, mein Herr, erwecken Sie bei mir einen alten Gedanken, Ihnen den Tod Cäsars vorzulegen, ein von mir verfertigtes Stück (pièce de ma façon), das ganz für ein College geeignet ist, wo man keine Frauen auf der Bühne zuläßt. Es hat nur drei Acte, ist aber das bestausgearbeitete von meinen Werken in Bezug auf Versification. Ich habe mir darin Ihren berühmten Landsmann (Corneille) zum Muster genommen und mich nach Kräften bemüht, von weitem nachzuahmen

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Der Meisterhand, die einst Pompejus Züge,
Des Großen, uns enthüllt und Einnas Geist.

Das erinnert allerdings ein wenig an den Frosch, der sich aufbläht, um so groß zu sein wie der Ochs; aber nun ich biete Ihnen, was ich habe. Es ist darin noch eine letzte Scene umzuarbeiten, sonst würde ich Ihnen schon längst den Vorschlag ge

*) 56, 269.

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