Œuvres choisies de Malherbe: avec des notes de tous les commentateurs, כרך 1

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Lefèvre, 1825 - 348 עמודים
 

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עמוד 146 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
עמוד xxxiv - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
עמוד 92 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages; Mon esprit seulement exempt de sa rigueur A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore, Non loin de mon berceau commencèrent leur cours; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
עמוד 83 - Fais choir en sacrifice au démon de la France Les fronts trop élevés de ces âmes d'enfer, Et n'épargne contre eux pour notre délivrance Ni le feu ni le fer.
עמוד 69 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons. Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons : Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et, si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
עמוד 142 - Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil ? Ou qu'elle eût moins senti la poussière...
עמוד 245 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteur Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
עמוד 193 - Avecque sa beauté toutes beautés arrivent ; Ces déserts sont jardins de l'un à l'autre bout ; Tant l'extrême pouvoir des grâces qui la suivent Les pénètre par-tout. Ces bois en ont repris leur verdure nouvelle ; L'orage en est cessé, l'air en est éclairci ; Et même ces canaux ont leur course plus belle, Depuis qu'elle est ici.
עמוד 109 - Ces beaux yeux souverains, qui traversent la terre Mieux que les yeux mortels ne traversent le verre, Et qui n'ont rien de clos à leur juste courroux, Entrent victorieux en son âme étonnée Comme dans une place au pillage donnée, Et lui font recevoir plus de morts que de coups.
עמוד 68 - En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.

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