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fice (voyez le dictionnaire de Basile, no 6996, et Morrison, Dictionnaire

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part. II, no 12561, to bathe, se baigner) et a rendu la première syllabe,mo, par ils s'oignent le corps

JIL

4o Il a divisé également l'expression kouan-si (Morrison, part. II, no 6657, to wash, to clean, laver, nettoyer), et il a rendu la première syllabe, kouan, par se laver les mains.

Enfin M. P. donne à entendre que c'est en offrant le sacrifice qu'ils se baignent ainsi, tandis qu'il est évident que ces ablutions doivent précéder le sacrifice.

41.

Le morceau qui traite de la langue et de la littérature a été rendu d'une manière si inexacte par M. P. (Journal asiatique, décembre 1839, pag. 463 et suiv.), qu'il aurait besoin d'être retraduit phrase à phrase et presque mot à mot; mais la place et le temps me manquent. Je me bornerai à en citer quelques passages.

其源浸廣。因地

隨人。微有改變。

S. J.: « Leur source (la source des caractères de l'écriture) s'est « agrandie peu à peu; ils se sont pliés aux exigences du pays et aux « besoins des hommes, et n'ont subi que de légères modifications.» M. P. « Leur source s'est perdue sur la large surface de la terre, et << en s'accommodant à la science subtile des hommes, elles ont subi (( plusieurs modifications. >>

«

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1o Il a traduit l'adverbetsin, peu à peu, par s'est perdue. 20 Il a rendu par l'adjectif large, le verbe kouang, s'élargir, s'agrandir, et, le confondant avec les deux premiers mots du membre de phrase suivant, in-ti, qui signifient se conformer au pays, il a traduit la large kouang) surface de la terre! (inti). J'ajouterai que si, par impossible, le mot in, se conformer, signifiait ici SURFACE, le mot

ti,

‹ pays,» ne pourrait être construit avec lui au génitif, puisque, suivant une règle invariable, le terme conséquent se met alors avant le terme antécédent, c'est-à-dire que le mot qui serait au génitif en latin se place en chinois avant le nominatif. Par exemple, les mots

jin-chen signifient hominis virtus, la vertu de l'homme; mais si le mot chen était placé avant le mot Ajin, cette transposition changerait leur rôle grammatical, et ils signifieraient vertueuxhomme, c'est-à-dire homme vertueux (cf. Rémusat, Gram. chin. § 79). 3o Il a en outre rattaché les mots B▲ souï-jin, « se plier « aux besoins des hommes, à l'adverbe weï, « légèrement, » qui commence le membre de phrase suivant, et il traduit : « en s'accom« modant (souï) aux connaissances subtiles (we) des ◄ hommes (jin). » Les mots pien signifient légèrement

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weïyeou-kai

avoir ou éprouver - des changements.

Le lecteur remarquera qu'outre les fautes signalées ici, M. Pauthier a construit ensemble deux mots qui appartiennent à deux membres

différents, jin, « hommes, et fil a wei, légèrement, » qu'il

rend par connaissances subtiles des hommes !

42.

致于記言書事各有司

存史話總稱尼羅薇茶

S. J. Il y a des magistrats particuliers qui sont chargés de noter « les paroles et d'écrire les actions des sages. Les annales et les

« décrets royaux sont compris sous le nom collectif de Ni-lo-pi-tch'a

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(Nilapit❜aka). »

M. P. traduit: « Arrivons maintenant aux livres de préceptes tradi«<tionnels. Chaque action de la vie a ses règles prescrites, qui sont consignées dans des livres de lois dont le titre général est Ni-lo-pi« tcha. »>

Il y a ici un grand nombre d'erreurs. 1o M. Pauthier a rendu les mots

tchi-iu, « quant à » (noter

les paroles et écrire les actions), par arrivons à.

2o Il a réuni l'expressionki-yen, ki-yen,« noter les paroles, › au verbe actif chou, écrire (les actions), de l'expression suivante, et il en a fait le mot composéki-yen- . chou, les livres de préceptes traditionnelsĽ Ħ ki-yen) ! »

3o Il a joint le mot . sse, « actions, régime du verbe chou, « écrire,» au mot ko, « chaque, » qui commence un autre membre de phrase, et en a fait le nominatif de la phrase suivante. 4o Il a divisé en deux l'expression

<< trat. » Il a rendu la première syllabe, seconde, sse, par les règles prescrites!

yeou-sse, « magisyeou, par avoir, et la

le mot

5° I explique par « être consigné dans » le mot

thsun,

« exister» (c'est-à-dire des magistrats se trouvent). Conf. Lun-yu, ch. VIII, §4; en tartare mandchou: afakha ourse bi.

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se

6o Il a, en outre, confondu le mot thsun, « existent, trouvent, avec les mots chi-kao, « les annales et les « décrets royaux, » qui sont le nominatif de la phrase suivante, et il a écrit : « les règles prescrites (Tsse!) sont consignées (thsun)

dans les livres de lois (chi-kao!), » contrairement à la règle du locatif et du génitif.

43.

善惡具舉。災祥備著。

S. J. « On y rapporte à la fois les bonnes et les mauvaises << actions; on y expose toutes les calamités et tous les événements << heureux. »

M. P. traduit: « La vertu et le vice y sont présentés sous le point

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Il n'a pas compris : 1°

« événements heureux; » 2°.

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pi-tchou,« sont exposés complétement. »

Enfin, il a laissé de côté le mot tsaï « les malheurs, » et parait avoir vu l'idée de récompenses dans le mot thsiang « les événe«<ments heureux. »>

44.

而開蒙誘進先導十二章,

S. J.: « Mais, pour ouvrir l'esprit aux commençants et favoriser « leurs progrès, on leur fait d'abord étudier (l'ouvrage intitulé) Chi«eul-tchang, c'est-à-dire les douze chapitres. »

M. P.: « On en explique les obscurités en vous faisant avancer pas à << pas, et comme en vous menant par la main. On enseigne d'abord « à observer et à respecter les douze chapitres.

Le mot meng (littéralement, stupide, bouché ») est consacré pour dire un commençant (Morrison, a stupid school boy). On le trouve dans le titre d'une foule d'ouvrages élémentaires. C'est ainsi qu'a été formé celui de la grammaire mandchoue

Thsing-wen-khi-meng (littéralement, « mandchou littérature instruire commençants »).

1° Il rend le mot kaï, « ouvrir» (l'esprit à quelqu'un) par expliquer.

2o Il traduit le mot

meng, a un commençant, » par les obscurités. Sa version des mots yeou-thsin manque de justesse 1175 et de précision. Ils signifient littéralement attirer et faire avancer. On lit dans le Sse-ki (chap. Li-chou):

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etc.

<< Attirez les hommes par l'humanité et la justice, (contenez-les par «<les châtiments).

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3 Les mots sien-tao signifient: on les conduit d'abord

aux douze chapitres (nom d'un ouvrage élémentaire) et non on enseigne d'abord à observer et à respecter.

45.

七歲之後。漸授五明大論。

S.J.: «Au bout de sept ans, on leur donne successivement à étudier « les grands traités des Cinq sciences. (Voyez dans ma traduction de

« Hiouen-thsang, liv. II, pag. 73, les noms sanscrits de ces cinq Trai<< tés. »>

:

M. P. « On communique les cinq lumières qui sont de grands « entretiens. »

Il n'a pas vu que, d'après la position, les motsou-ming,

« les cinq sciences,» sont au génitif, et que les mots

ta

lun, «les grands traités, qu'il met au nominatif, sont le régime direct

« du verbe cheou, donner. »

46.

陰陽曆數。

S. J.: « (Le livre appelé Kiao-ming traite des arts, de la mécanique) << et du calcul des éclipses du soleil et de la lune. >>

M. P. (Il contient) la doctrine des deux principes de l'astronomie « et des mathématiques. »

M. P. a rendu l'expressioni-sou (littéralement : « les nombres du calendrier ») par l'astronomie et les mathématiques. L'expressionli-sou ne désigne point deux sciences distinctes, comme le pense M. Pauthier : elle s'applique uniquement aux calculs astronomiques qui sont nécessaires pour la composition du calendrier. On voit que M. Pauthier a considéré ces deux mots comme étant au même cas; tandis que, par sa position, le mot li, «< calendrier, » se trouve au génitif. (Conf. Chou-king, chap. Ta-iumo, § 14 en mandchou: Forgon i ton (les nombres du calendrier).

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S. J. « (Dans le traité In-ming) on scrute et on examine avec soin « ce qui est vrai ou faux. »

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