La littérature française contemporaine: recueil en prose et en vers de morceaux empruntés aux éerivains les plus renommés du xix0 siècle. Avec des notices biographiques et littéraires, tirèes des ouvrages de P. Poitevin, M. Roche, L. Grangier, G. Vapereau, etc., etc

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Leypoldt & Holt, 1870 - 310 עמודים
 

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עמוד 68 - O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir. Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
עמוד 15 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
עמוד 70 - Que le vent qui gémit , le roseau qui soupire , Que les parfums légers de ton air embaumé , Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : ils ont aimé ! MÉDITATION QUATORZIÈME.
עמוד 70 - Que vous nous ravissez? O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle Nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
עמוד 69 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur! Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
עמוד 112 - J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois, Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois seul dans l'ombre à minuit demeuré, J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques.
עמוד 138 - Ça me réchauffe ! disait-il quelquefois en laissant paraître sur sa figure une expression de béatitude. Lorsque le curé de la paroisse vint l'administrer, Ses yeux, morts en apparence depuis quelques heures, se ranimèrent à la vue de la croix, des chandeliers, du bénitier d'argent...
עמוד 31 - Le souper fini on nous laisse; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre haute où nous avions mangé; une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle, c'était là le coucher...
עמוד 31 - La nuit s'était déjà passée presque entière assez tranquillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l'heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement ces propres mots du mari : Eh bien enfin voyons, faut-il les tuer tous deux? A quoi la femme répondit : Oui.
עמוד 2 - Qui m'empêche d'en savoir en astronomie autant que Newton ?" je lui aurais répondu tout aussi sincèrement : " Bien du tout, nia divine beauté ! Prenez le télescope : les astres tiendront à grand honneur d'être lorgnés par vos beaux yeux, et ils s'empresseront de vous dire tous leurs secrets.

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