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«< chose) en outre (conf. Dict. P'eï-wen-yun-fou, liv. LIII, fol. 80 v.), » c'est-à-dire demande qu'il tourne un plus grand nombre de « fois; sou, quant au nombre, t'song-yo, il suit son

« désir. »Sur, voyez le dictionnaire P'in-tseu-t'sien.

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M. P. a cru que le mot sin, (sentiments), avait ici le sens de cœur, que le mot so, anciens, formés de bonne heure, » signifiait un CARAVANSERAI, et que le mot pie, « autre,» ici l'adverbe en outre» (voy. 8 lignes plus haut, n° 5), voulait dire DÉFAILLIR ! « Si leur cœur, dit-il, défaille au premier stage (c'est-à-dire, suivant « lui, au premier caravanserai). Il ajoute en note: so, «c'est un ⚫ endroit où les pélerins font halte en passant la nuit ; on le nomme « ordinairement caravanserai. Les caravanserais se trouvent à une distance l'un de l'autre d'environ trente lis. » Il est évident que M. P. n'a fait que traduire cette définition de Morrison (part. II, n° 9556), qui n'a aucune application ici : « A halting-place at the « distance of every thirty le, etc. A stage to rest at during the night, « etc. » Je ferai observer, en passant, que le mot anglais stage ne conserve pas en français le sens de « lieu de repos en voyage, lieu où l'on prend des relais; » il signifie « l'espace de temps pendant << lequel les avocats sont obligés de fréquenter le barreau, avant d'être inscrits sur le tableau. » (Dict. de l'Acad. franç.) Je relève cette faute qui paraît étrangère à mon sujet, pour montrer la légèreté avec laquelle M. P. traduit, même lorsqu'il s'agit de l'anglais.

6o On a vu plus haut que l'auteur parle, dans tout ce passage, de l'espèce de cérémonie qui consiste à tourner autour de quelqu'un. M. P. a cru qu'il s'agissait encore de tournées (que font les religieux dans l'intérêt de leur couvent); il traduit: « S'ils demandent à n'en

faire qu'un certain nombre, on les laisse faire ce qu'ils désirent; » au lieu de « Si leur profonde vénération exige qu'ils tournent un « plus grand nombre de fois, ils contentent leur désir. »

7o Il a regardé le mot nombre (voy. pag. 80, lig. 3) comme le régime direct du verbe demander, qui appartient au membre de phrase précédent.

96.

必未瘳差方乃藥。

藥之性類。名種不同。

S. J.« (Toutes les fois qu'un homme tombe malade, il s'abstient de manger pendant sept jours. Dans cet intervalle, il y en a beaucoup qui guérissent.) S'ils ne se rétablissent pas, alors ils prennent des médicaments. Ces médicaments diffèrent entre eux par leur nature, leur genre, leurs noms et leurs espèces. »

M. Pauthier: «.....Ils doivent, s'ils ne se trouvent pas mieux après <ce laps de temps, envoyer un exprès dans le pays pour chercher un « ingrédient, espèce de gâteau dont la nature et l'espèce se nomment «TCHONG, différent des médicaments, etc. >>

1o M. P. a traduit le mot tch'aï, « se rétablir, guérir» (cf. Morrison, part. I, rad. 48, « to put away disease, » et Khang-hi, clef 48, fol. 45, r., lig. 4), par « envoyer un exprès.

2o Il a rendu l'adverbe

fang (alors), par le substantif pays. Je dois faire observer qu'il a mal ponctué tout ce passage. Il a construit

le deruier mottch'aï (guérir), avec mence la phrase suivante, et il traduit

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fang (alors), qui comenvoyer un exprès

3o Il rend les mots eul-yo, « avaler ( eul), c'est-à-dire < prendre, des médicaments (yo), par un ingrédient (yo), « espèce de gâteau (

eul)!"

D

Il ne s'est pas aperçu que d'après sa position, le mot fi eul, remplit le rôle d'un verbe actif, dont yo (médicaments) est le régime

direct.

4o Ce qui suit est bien plus grave encore. Il a confondu deux parties de phrase qui signifient littéralement la nature et le genre, « les noms et les espèces des médicaments ne sont pas semblables. » Il a traduit : «< gâteau Heul) dont la nature et l'espèce se nomment « tchong, différent des médicaments, etc. »

M. P. a rendu le nominatifming (nomina), par le verbe se nommer, et il a pris le mot tchong, « espèces, (i ming« tchong, noms et espèces), » pour un nom propre. Espèce de gâteau,

<«< dit-il, dont la nature et l'espèce se nomment Fili TCHONG! >>

5° Enfin, il cite en note, à propos de fitchong, l'expression

cochinchinoise discipuli bonziorum, qui ne se rapporte pas le moins

du monde à sa traduction fautive, ni au sens exact des mots du texte chinois.

97.

醫之工伎占候有異。

S. J. Les médecins different entre eux par leur savoir, et la

<< manière d'observer les symptômes (des maladies). »

Littéralement : « Des médecins l'habileté

et la manière « d'observer ont, c'est-à-dire offrent, des différences. »

M. Pauthier n'a pas compris un mot de ce passage; il traduit : « Gâteau différent des médicaments préparés par les gens de l'art, et << sur lequel ils comptent beaucoup; mais le résultat est souvent bien « différent de celui qu'ils espéraient. »

1o M. P. a commencé cette phrase par les mots pou-thong, littéralement ne ressemblent pas, qui appartiennent au membre de phrase précédent, et les a rapportés au mot E eul (avaler), dont il a fait le mot gâteau : « (gâteau) différent des médicaments! »

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2° 11 rend le moti (médecin), par médicaments, et le mot I i kong-tchi, « art, habileté,» par « les gens de l'art. » Ainsi au lieu de « l'habileté des médecins,» il traduit : « médicaments pré« parés par les gens de l'art. »

3o Il rend l'expression

tchen-heou, « l'action d'observer »>

(les symptômes des maladies), par espérer.

4o Il traduit les mots

yeou-i, « présenter des différences,

« différer,» par « le résultat; » c'est-à-dire, selon M. P. l'effet

« médical (du GATEAU !) est bien différent. »

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Je ne puis découvrir quels sont les caractères du texte chinois qu'il

a cru traduire par les mots : « sur lequel cependant ils comptent

<< beaucoup. >>

98.

終沒臨喪。哀號相泣。

S. J.: « Lorsqu'un homme est mort et (que les parents) assistent « à ses funérailles, ils poussent des cris douloureux, ou le pleurent << en silence. >>

M. Pauthier: « Quand leur fin arrive, alors commencent les céré«< monies des funérailles et du deuil, qu'ils surnomment état de pleurs « mutuels et silencieux. »

1o M. P. a rendu le verbe composé tchong-mo, « être « mort, » par « leur fin arrive. >>

2o En construisant

<< railles commencent),

sang avant

lin (suivant lui « les funéil a oublié qu'en chinois, le verbe ne doit jamais précéder son nominatif. Mais le mot lin veut dire ici : << assister à (en mandchou, atchanambi; Li-ki, chin.-mandchou, liv. I, « fol. 34), » et non « commencer. »

3o Il réunit le mot sang, funérailles, » qui complète le sens du premier membre de phrase, au verbe ngaï, premier mot du membre de phrase suivant, et il a traduit ce verbe ngaï, « éprou<< vant de la douleur (ils crient),» par le substantif deuil!

4o Il a rendu le mot

« SURNOMMER

5o Le mot

hao,« pousser de grands cris, par

(état qu'ils surnomment).

siang (vulgo réciproquement), se dit souvent de

l'action d'une personne sur une autre. (Voy. le Dict. de Basile,

n° 6597.) Ici,

<< silence. >>

siang-khi veut dire «< ils le pleurent en

99.

服制不開。

S. J.: « Je n'ai pas entendu parler des règlements du deuil. » M. Pauthier: «On assiste à la cérémonie sans rien entendre. >>

L'expression fo-tchi, « les règlements du deuil, » se trouve avec le même sens, dans le traité du philosophe Tchou-hi, sur les Rites domestiques, et a été traduite en mandchou par sinakhi i kemoun. Ici, le mot deuil se dit comme sinakhi des habits de deuil.

1° M. P. rend le génitiffo, des vêtements de deuil, par le verbe assister, et le mot #tchi (les règlements), par la cérémonie!

2o En traduisant les mots #fo-tchi,« (les règlements du « deuil),» par « on assiste à la cérémonie,» il a rapporté aux parents du défunt, les mots wou-wen, « je n'en ai rien « appris, » que le voyageur Hiouen-tsang s'applique à lui-même. 3o 11 rend les mots :

wou-wen par « sans rien entendre, »>

c'est-à-dire, suivant lui, « sans entendre les cris funèbres,» au lieu

de

quant aux règlements du deuil (dit le voyageur), je n'en ai pas

« entendu parler. »

100.

喪期無數。

S. J. La durée du deuil n'est pas limitée. »

M. Pauthier: « Le temps de ces démonstrations est indéter<< miné. »

En Chine, le deuil dure tantôt cinq ou neuf mois, tantôt un ou trois ans, suivant le rang du défunt ou les degrés de parenté.

M. P. rend le mot sang (deuil), par « démonstrations (de <«< douleur). » Il a compris qu'il s'agissait ici « du temps pendant <«< lequel on déchire ses vêtements, on s'arrache les cheveux, etc. » L'auteur parle au contraire de la durée du deuil.

101.

送絡殯葬其儀有三。

S. J. « Il y a trois manières de rendre les derniers devoirs aux « morts. » (Litt. : << Comitari mortuos, eos humare: hujus funeris «< cæremoniæ sunt tres.) »

M. P. « On observe ces démonstrations jusqu'à ce que les funérailles soient achevées. Le cérémonial pour les funérailles est de « trois sortes. >>

Il a rendu le mot song (accompagner), par observer (des dé

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