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niyaman, qui répond à 3thsin parents, de la particule be?', marque d'accusatif. On traduira done youe réjouir, 2yu marque d'accusatif, 3thsin ses parents. La comparaison du second passage avec le premier montre clairement que 'yu y a bien la valeur que je lui attribue ici.

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Deuxième exemple. 3⁄4yeou existit, ^chou ars, 'kouan aspectandi, 'choui' aquam. Mencius, liv. II, pag. 131, ligne 3.

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Dans le même passage, ligne 1, on lit: ' ' ' *

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1kouan-2yu-3⁄43haï-1tche celui-qui 1considère 2-3la-mer. On voit que, comme dans le passage ci-dessus, 'youe gaudio-afficere, yu (nota accusativi), 3thsin parentes, le mot yune change point la signification du verbe 1kouan (regarder, contempler), et que ce n'est pas autre chose qu'une marque d'accusatif. Troisième exemple. Mencius, liv. I, page 86, ligne 1". 'HALF wen interrogare, yu-3meng-1tseu Mencium. Ibid. liv. II, page 149, ligne 1: le même verbe wen 問 interroger, est suivi du régime direct: kan j'ose, 2wen interroger, fou-1tseu le maître (Confucius).

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J'ajouterai que, dans les dernières citations, les régimes directs chouï eau, hai mer, Meng-tseu, fou-tseu (le maître), sont suivis dans la version mandchou de la particule be, marque d'accusatif.

est encore

Il y a une autre construction où le mot yu une marque d'accusatif. C'est lorsque le régime direct d'un verbe actif en est séparé par un génitif formé d'un ou de plusieurs mots. Pour démontrer ce fait important, il me suffira des exemples où le régime direct est précédé ou non du mot yu, sans que la présence ou l'absence de ce signe puisse modifier le sens de la phrase.

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tsin épuiser, yu-sin le coeur (yu marque d'accusatif), 3jin de l'homme (épuiser le coeur de l'homme). On voit que sin régime direct de 1tsin épuiser, en est séparé par le génitif jin (de l'homme), et que ce mot est précédé de yu (marque d'accusatif) qui rattache le mot sin (coeur) au verbe 1tsin épuiser, et montre qu'il en est le régime direct.

Voici maintenant la même idée (épuiser le coeur) sans 1koua-jin l'homme

l'emploi de yu :

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de peu de vertu, 3tsin épuise, sin son coeur, c.-à-d. j'épuise mon coeur. (Mencius, liv. I, page 3, ligne 9.)

Dans cet exemple et le précédent, la version mandchou rend yu-sin, aussi bien que sin tout seul, par moudsilen be le coeur (bemarque d'accusatif).

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kaï changer, yu-te le caractère (indolem), khi de lui (génitif) changer son caractère. (Meng-tseu.) On lit, dans le même ouvrage: 2-chou'Z ki peut être que, 1wang le roi, kai-tchi, changera cela. Dans ces deux exemples, comme dans les deux qui précèdent, la présence ou l'absence de yu ne modifient en rien le sens du verbe kaï (changer) ni celui des mots 1te (indolem) et 3tchi

cela (illud, à l'accusatif).

Après tout ce qu'on vient de lire, le lecteur ne sera pas étonné d'apprendre que dans la version mandchou, les deux régimes des verbes kaï changer, sont suivis dans la version mandchou, de be, qui est le signe du cas dont nous nous occupons.

Du caractère yu F, marque de l'accusatif.

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J'ai reconnu queyu était souvent employé, comme yu dont il est synonyme, pour marquer l'accusatif. On lit dans Mencius (liv. I, page 112, ligne 9): 1thsiu-2thsan, comprehendam virum-crudelem. Plus haut, ligne 8, on voit la même idée exprimée dans les mêmes termes ( ̈31⁄2 1thsiuyu-3thsan), seulement le mot "thsan (virum-crudelem), régime direct du verbe 'thsiu prendre, est précédé de 2yu, qui est évidemment une marque d'accusatif, puisque dans le premier et le second cas, le mot mandchou kokirakó, qui répond à thsan (l'homme cruel) est suivi de be, marque habituelle de l'accusatif.

Nous avons vu que yu, marque de l'accusatif, dans beaucoup de cas, se place après un verbe actif quand le régime

direct en est séparé par un ou plusieurs mots au génitif. Notre mot yu remplit exactement le même rôle dans l'exemple sui

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vant de Mencius (liv. I, page 12): '''KA 'Z'No 1pou-2kiaï je n'explique pas, 3yu marque d'accusatif, 1sin le sentiment, ❝tchi de, 1thseu ce, 'ji jour. C'est-à-dire d'après le commentaire : je ne puis m'expliquer, repartit le roi, le sentiment qui, ce jour-là, m'a poussé à proposer de substituer un mouton au boeuf qu'on allait tuer.

Du caractère hou marque de l'accusatif.

Ce que j'ai dit de yu et de yupeut parfaitement s'appliquer, dans les mêmes cas, au caractère hou .

Pour démontrer la valeur nouvelle que j'attribue ici à hou, il me suffira de citer deux exemples comme les suivants où la même idée est exprimée avec ou sans hou, marque d'accusatif. Mencius avait écrit, liv. I, page 10: ''pao-min conserver, protéger le peuple. Le commentateur J, comme si cette expression n'était pas assez claire, écrit ' ' F 1pao conserver, hou, marque d'accusatif, 3min le peuple.

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Voici un autre exemple fort remarquable:'何“賢"乎叔

ho pourquoi, hien avez-vous regardé comme sage, shou marque d'accusatif, 4cho-wou, (nom d'homme)? En mandchou: Cho-wou be rov Cho-wou (be marque d'accusatif), ainou quare, mergen de oboukha pro sapiente habuisti?

Il n'est pas inutile de faire remarquer que le mot hien (vulgo sage) devient ici, par position, un verbe actif, qui fait l'effet de sapientifier, si ce mot, qui n'est pas français, pouvait signifier regarder comme sage. La langue anglaise possède beaucoup d'adjectifs qui précédés de to et suivis d'un substantif deviennent de véritables verbes actifs, comme blue bleu, to blue bleuir, rendre bleu.

Le mot hou✈, aussi bien que yu une marque d'accusatif lorsque le régime

et yu F, est encore

d'un'verbe actif en est sé

paré par un ou plusieurs mots au génitif. Mencius, liv. I, p. 50:

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'# F F 'Ħ Z'se il remplit, hou marque d'ac

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cusatif, kien l'intervalle, 5tchi du, thien ciel, 4ti (et) de la terre. '''''ho comment, teh’ing a-t-il accompli, exécuté, 3hou marque d'accusatif, i les idées, les desseins, tchi du, kong prince? (Mencius.)

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Tso-chi, liv. 5 fol. 25:✯✯✯†®Þ'A 平桓公

9tchou-heou les princes feudataires, 4yu comprirent,

3kiai tous, hou marque d'accusatif, tchi l'intention, stchi de houan-kong (nom d'homme). En mandchou: goloi beise les reguli, gemou tous, khowan goung ni de Houan-kong, moudsilen be l'intention (intentionem) oulkhikhe comprirent.

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'H λ + ' ‡ ‡'ho pourquoi, tu a-t-il gran

di, regardé comme grande, a-t-il loué, 3hou marque d'accusatif, Thou la capture, tchi de, 1ki-3tseu faite par ki-tseu, nom d'homme?

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Nous voici arrivés à la marque d'accusatif la plus importante dont la valeur particulière manque dans les dictionnaires de Basile, Morrison, Gonçalvez et Medhurst; elle manque également dans toutes les grammaires chinoises publiées jusqu'à ce jour.

M. Wells Williams attribue, il est vrai, à notre i, aussi bien qu'aux prépositions yu, yu Fet hou la propriété de marquer l'accusatif, mais il n'échappera à personne que cet estimable sinologue, dont l'excellent dictionnaire a paru en 18561, n'a pu s'empêcher de reconnaître le rôle important des caractères ci-dessus, exposé par moi dans le petit mémoire qui termine ma version latine de Mencius ou Meng-tseu (Paris 1824-1826).

Je me félicite de voir que les idées que j'ai émises, il y a quarante ans, sur ces quatre caractères chinois, ont été adoptées par M. Wells Williams. En effet, il cite, lui même, pag. 106, sous le mot i, avec la prononciation cantonnaise, le curieux passage où s'est trompé le P. Noël (voyez plus bas, pag. 21, lin. 4 et 34) et montre par là qu'il a parfaitement connu et mis à profit le petit mémoire que je viens de citer. J'ai été plus flattė

1 A tonic Dictionary of the Chinese language in the Canton Dialect. Canton.

encore quand j'ai vu l'habile sinologue Endlicher me les emprunter et les faire entrer, en me citant, dans sa Grammaire de la langue chinoise page 206 sqq.

Je dois apprendre au lecteur que cette petite découverte du rôle de i, marque d'accusatif, me fut révélée par un contresens du P. Noël dont la traduction ou plutôt la paraphrase du Mencius, m'a été du plus grand secours pendant toute la durée de mon travail. Dans le cours de mes lectures de textes et de commentaires chinois, j'avais recueilli et écrit sur des cartes plusieurs centaines de phrases dont je ne pouvais faire la construction ni saisir le sens, faute de connaître la valeur de i↓↓,

comme marque d'accusatif.

Les sinologues savent que le chinois moderne possède deux signes qui marquent l'accusatif: pa et tsiangqu'on traduit en mandchou par gaimbi prendre. On les place avant le régime du verbe actif. Le meilleur moyen de faire comprendre ici leur rôle, est de les considérer fictivement comme des terminaisons de l'accusatif latin, placées avant le radical. Je commence par des tournures appartenant à la langue moderne.

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'# 2 ★ 3 ‡ ' * ° JŢ1tsiang em, 2niu-3tseu mulier- (mu

lierem), khicou-liao liberavit. Liao marque du passé.

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2L 3

pa em, jin homin- (hominem), 3kien-1liao

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† 2® 3 \ { $t. 'pa em, tchong-3jin multitudin

(multitudinem), theou furtim, 5khan aspiciebat; il regardait furtivement la multitude.

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'† ↑π'A* 'pa um, kin aur- (aurum, à '把金

l'accusatif) chi-wei habet-pro, 5fen stercore, thou et terrâ; il regarde l'or comme du fumier et de la terre. j'ai expliqué le role de patet de tsiang satif en langue moderne, je vais passer à i mêmes cas, y correspond exactement, en style

Maintenant que marques d'accuqui, dans les

ancien. Le con

tresens du P. Noël auquel j'ai déjà fait allusion (plus haut lin. 6) me

fournira la meilleure démonstration du fait que je viens d'énoncer.

On lit dans Mencius, liv. II, page 52: °F °# 'D. 以仁存心

Noël avait traduit: 1i jin pietatis auxilio, 3thsun conservat, 4sin

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