à l'accusatif (ministros) régime du verbe 1yeou (avoir): habebat (1yeou), $tch'in ministros, so quos, 3pou non, tchao advocabat, 5tchi particule relative; et que le second mot 3tch'in (ministre), suivi du mot tehi illum, est le verbe actif faire ministre (comme s'il y avait, qu'on me pardonne ce mot, ministrifia-lui). 4 Le mot ho richesses, se rencontre dans Meng-tseu, (chap. II, part. II, § 3) avec le sens de gagner quelqu'un par des présents, mais alors il est suivi de tchi ✈ (illum) qui détermine le rôle du verbe actif; plus bas ce même signe reprend sa signification habituelle (richesses, argent), parce qu'il est précédé de qui est ici le signe du cas instrumental 1 3 4 5 (16-17ho divitiis, i. e. muneribus). 'E “處"而餽"之 6日化 8 貨之也。"焉 "有“君 貝 17 化 18. 19 15 14 "x 17 'wou (quand on) n'a pas, tch'ou de 貝 motif, d'occasion (en mandchou: tourgoun ako, sans cause Le Dr. Legge explique mieux teh'ou par to manage, to dispose of), 3eul et cependant, koueï donner des présents, 5tchi à lui (à quelqu'un), 'chi cela, ye est, 'ho-tchi (vouloir) le gagner-pardes-présents. 10 Yen comment, 11yeou 19hou y aurait-il, 12kiun13tseu un sage (qui), 11eul particule explétive, 15kho pourrait, 18thsiu être capté, gagné, 16i par, 17ho les richesses, par des présents? Il arrive souvent que, par suite d'un changement de prononciation ou d'accent, le même mot employé deux fois dans la même phrase reçoit deux acceptions différentes. Mais comme les éditeurs chinois indiquent rarement le changement d'accent par un demi-cercle, inscrit à l'un des quatre angles des caractères, la position respective du même mot supplée à l'absence de ce demicercle et montre nettement sa double signification. Exemples: prononcez ouen-yo-pou-lo. Quand aucun signe n'indiquerait la prononciation des signes 2 et 4, il serait aisé de voir que le dernier mot, précédé de pou ne pas, est le verbe neutre lo se réjouir, et que le 2mot, qui vient après le verbe 1wen entendre, ne peut être qu'un substantif (le mot yo musique). Le sens est: 1wen s'il entend, 2yo la musique, 3pou-1lo il ne se réjouit pas, il n'éprouve pas de plaisir. Lun-yu, chap. Yang-ho, § 21. 3 4 Dans le passage suivant, il est également facile de reconnaître, lequel des deux mots semblables est le verbe ou le substantif, quand même le premier mot ne porterait pas le signe du troisième ton.^. (Le sage) 1oú déteste, tchè ceux qui, 2tch'ing publient, *ngo les vices, les défauts, 4tchi des, 3jin (autres) hommes. 1 Le génitif jin-1tchi (des hommes) montre bien que le signe qui suit doit se prononcer ngo et signifie les vices. Après avoir trouvé le sens du cinquième signe, il n'est pas difficile de reconnaître que le premier caractère doit être un verbe, se prononcer 1oú (c'est celui dont la prononciation change) et signifier haïr, verbe actif dont le régime direct est "tche ceux qui (odit eos qui divulgant hominum vitia). Lun-yu, chap. Yang-ho, § 24. 2 ‘狗彘食'人食 '1 4 BE Ê Ʌ Dans ce passage le troisième signe se prononce 3chi (manger) et le cinquième sse, aliments. Pourquoi cela? parce que le génitif jin des hommes (hominum) montre que le cinquième signe ne peut être que le substantif sse aliments et que le troisième signe doit être le mot chi manger, régime direct de sse aliments. Mot-à-mot: 'keou les chiens, tchi et les truies, 3chi mangent, 5sse les aliments, Ajin des hommes. Meng-tseu, ch. I, part. I, § 4. Le mot wei prononcé wêï, au premier ton, signifie faire, prononcé wéi au troisième ton, il veut dire à cause (causa). Si ces deux signes sont rapprochés sans que celui qui signifie causa ait la marque du troisième ton, on peut, grâce à la position, reconnaître au premier coup d'œil, le sens de chacun 1 3 5 des deux weï. Exemple: '#7 B & W Le mot ho, comment? pourquoi? nous montre que ho-wei signifie pour quelle cause? (quâ de causâ?) et que par conséquent, si le signe wei doit se lire wéi (au troisième ton), et signifier à cause, le weï suivant ne peut signifier autre chose que faire. Mot-à-mot: ho-1wéi pourquoi, 1kiun-tseu le sage (Confucius) we a-t-il fait, composé, tch'un-thsieou (la chronique appelée) Tch'un-thsieou? On a déjà vu que la plupart des caractères chinois peuvent, suivant leur position ou suivant les mots avec lesquels on les construit, changer de rôle au gré de l'écrivain. Je suis donc obligé, pour me faire mieux comprendre, d'employer des termes qui appartiennent à la syntaxe des langues classiques, et considérer successivement ces caractères (quand cela me paraît nẻcessaire) comme substantifs, adjectifs, verbes et adverbes. Ce n'est pas tout. Bien que les mots chinois n'aient pas de déclinaisons, je prendrai la liberté de me servir des noms des cas propres à la déclinaison latine: Nominatif, Génitif, Datif, Accusatif, Vocatif, Ablatif, en y ajoutant le Locatif et l'Instrumental, empruntés au Sanscrit, afin de montrer clairement les valeurs grammaticales qui résultent de leur position ou de l'addition de quelques signes préposés ou postposés. En employant ces noms, je ne fais que suivre l'exemple d'Endlicher (page 198-225) et de Gonçalvez (Arte China, page 127). Sans ce langage de convention, il me serait impossible de traiter, à mon point de vue, de la Grammaire chinoise. 1 PREMIÈRE SECTION. DES SUBSTANTIFS. Les substantifs chinois sont de plusieurs sortes, et peuvent être divisés en quatre classes. 1° Ceux qui expriment une personne ou une chose particulière, comme jinhomme, chan montagne, chouï eau, ho feu, mobois, yu 木 bois,yu 魚 poisson, nino 鳥 oi seau etc. 2o Ceux qui viennent des verbes et en expriment l'action ou l'idée, comme hing don, du mot sse donner, sse action, du verbe hîng agir, sse 賜 mort, du mot sse mourir. C'est la position de ces mots qui en fait des substantifs, par exemple: tanggo yaboun, pe-hing cent actions. En mandchou te-hing action, conduite vertueuse. (En mandchou: erdemou yaboun). Cheou-sse 受賜 recevoir un don, wei-sse 畏死 eraindre la mort; fun-sse 反賜 voyer un présent (qu'on refuse). ren Dans les exemples suivants, les mots wen entendre, kien voir, kien se mouvoir, youen réprimander, yo désirer, yun désirer, tehisavoir, deviennent éga lement substantifs, par position. 1 3 4 Exemples: 1jen-2heou ensuite, seul ses oreilles, yeou eurent, wen l'ouïe, la faculté d'entendre; culté de voir. moses yeux, 2yeou eurent, 3kien la vue, la fa Kiu-kien résister aux réprimandes. Na-kien recevoir, admettre les réprimandes. 3 5 'ŵ£ 2¶®■ 'Z31⁄2thsong obéir aux (satisfaire les), yo désirs, 4tchi des, 2eul oreilles, 3mo (et) des yeux. yun les mouvements, 2tchi du, 'thien ciel (les mouvements des corps célestes). 1 pen-youen, mon premier souhait, vœu. 'khi-❜tchi son savoir, 3kho peut, 1ki être atteint, égalé. 3 Les substantifs dérivés de mots qu'on emploie ordinairement comme adjectifs, par exemple: fou richesses, de fouriche; koueihonneurs, du mot kouei, honorable; p'in pauvreté, du mot p'in pauvre. Exemples: tan-fou convoiter les richesses; thsekouri refuser les honneurs; wang-p'in oublier la pauvreté. C'est encore en vertu de la position que les adjectifs thsong doué d'une ouïe fine, hien sage, yu épais, ta grand, hong 3 stupide, heou étendu, deviennent des substantifs. Exemples: 'Éithsong la finesse d'ouïe, *tchi de, 1sse-khouang (nom d'homme). ming mettre en lumière, khi-3hien sa (propre) theou l'épaisseur, 2tchi de, 3ti la terre. 3 4 13É31ta la grandeur, 3tchi de, 'ching-tao la 聖 sainte voie, la sainte doctrine. 1 'I & Zhong l'étendue, 3tchi des, kiao instruc tions, wang de l'empereur. Dans les six exemples ci-dessus, la particule tchi, qui met au génitif les mots précédents, montre clairement que le dernier caractère est un substantif. 4° Les substantifs qui sont formés d'un verbe actif ou neutre et du mot tchevulgo qui, quæ, quod. tche, un envoyé, un ambassadeur, du mot sse sse 使 envoyer; 隱 |