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XVIII.

Frau von Graffigny.

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Françoise d'apponcourt de Graffigny, geb. zu Nancy 1896, gest. zu Paris 1758, hat sich als Schriftstellerin vors nehmlich durch ihre so reizenden und gefühlvollen Lettres Peruviennes berühmt gemacht; und in der rührenden Gats tung des Lustspiels` behauptet ihre Cénie einen sehr ehrenvok len Rang. Ihr zweites Schauspiel gleicher Art, La Fille Ariftide, verdient und erhielt weit weniger Beifall. Zwet von ihr hinterlassene Stücke, Ziman et Zénise, und Phaza, jedes in Einem Akte, kamen zu Paris, 1770. 8. heraus. Cherrier, in seinem Obfervateur des Spectacles, und der Berfaffer des Colporteur, sprechen der Frau von Gräffigny die Verfertigung dieses Schauspiels ab, und erklären es für eine Arbeit des Abts Voisenon; aber ohne hinlängliche Gründe *). Es ist mit ungemeiner Feinheit des Geschmacks und der Empfindung geschrieben, und reich an schönen Zügen. Im Ganzen stimmt die Handlung und die Grups pirung der Hauptcharaktere mit Fielding's Tom Jones überein. Was dort Blifil ist, eben der tückische Heuchler und heimliche Verfolger seines Bruders, ist hier Mericourt, der, da er die Liebe der Cenie umsonst zu gewinnen sucht, the entdeckt, daß sie nicht, wie sie glaubt, Dorimond's Tochter sey, und daß ihre verstorbene Mutter einen Brief an diesen ihren Gemahl seinen Hånden anvertraue, der diese Entdeckung enthalte. Cenie gerath awar hierüber in die grösste Verlegenheit, beharrt aber bei ihrem Entschlusse, Mes ricourt's Anträge auszuschlagen. Nach einigen Scenen lässt Dorimond, in der dritten des vierten Akts, den es ricourt kommen, um in Gegenwart der Cenie und ihree Erzieher

*) S. darüber Lessing's Hamb. Dramaturgie, St. LIIK

Erzieherin, der Orphise, den ganzen Zusammenhang jener Entdeckung zu entwickeln:

CENIE. ORPHISE, DORIMOND. MERICOURT.

Dorimond. Approchez; venez, s'il fe peut, dés truire le foupçon d'un forfait dont je ne fçaurois vous croire le complice.

Mericourt. Moi, Monfieur!

Dor. Qu'est-ce qu'une prétendue lettre de Mé liffe, qui vous rendroit auffi coupable qu'elle? Si vous pouvez vous justifier, ne tardez

pas.

Mer. Pour me juftifier, il faudroit fçavoir, de quoi l'on m'accufe.

Dor. Je vous l'ai dit: on parle d'une lettre de Méliffe, qui renferme un mystére odieux. Si vous avez des preuves du contraire, ne balancez pas à les mettre au jour.

Mer. Qui peut être affez hardi, pour porter jusqu'à vous...

Cénie. Moi, Monfieur: la verité fera toujours ina loi.

Der. Voyez donc ce que vous pouvez opposer à cette acculation: parlez.

Mer. Oui, je parlerai: je ne faurois trop tôt punir l'ingrate, qui veut vous donner la mort. Apprenez donc qu'elle n'eft point votre fille; Méliffe preffée de fes rémords, rend dans cette lettre un témoignage authentique de la verité.

-

Dor, (après avoir lû bas.) Qu'ai-je lû? Se peut-il que tant d'horreurs -Cruelle Méliffe! que vous avois-je fait pour me jetter dans l'erreur, ou pour m'en tirer? ma mort fera le prix de vos forfaits!

Mer, Elle a craint de perdre votre tendresse.

Dor.

Dor. Avec quelle perfidie, en m'accablant de carelles, elle excitoit en moi un amour paternel, helas! trop bien fondé!-- Mon coeur le déchire à ce cruel fouvenir.

Cénie. Monfieur, calmez votre douleur.

Dor. Et vous, malheureux, qui me gardez depuis fix mois ce funefte dépôt, quelles raifons vous y engageoient?

Mer. En vous découvrant cette trifte vérité, c'étoit, je l'ai prévû, vous porter le coup mortel. Plutôt que de m'y réfoudre, vous fçavez à quoi je m'étois réduit. J'époulois une inconnue sans aveu, fans parens. Que n'aurois-je pas facrifié, pour vous conferver une erreur, qui vous étoit chère ?

Dor. Eh! pourquoi donc m'en tirer? pourquoi fe fervir de ces cruelles armes pour perdre Cénie, ou pour l'engager dans un hymen qu'elle abhorre? Méricourt, ton coeur le dévoile--- Brifons là-dessus. Tu ne goûteras pas le fruit de ta trahifon. Cénie, je vous adopte.

Mer. Qu'entends-je ?

Cénie. Moi! je férois toujours votre fille!-- Monfeur Ah! modérez vos bontés; je ne fuis pas digne de cet honneur.

Dor. Tu es digne de mon coeur, tu es digne de ma tendrelle! Ma chere enfant, rentre dans tous tes droits.

Cénie. Non, Monfieur; votre gloire m'eft plus chere que mon bonheur. Souffrez qu'une retraite enseveliffe avec moi l'ignorance où je fuis des malheureux à qui je dois la vie.

Dor. Tes parens font des infortunés. Eh bien! ils n'en font que us efpectables. Que nos chagrins difparoiffent. Madame, tout ceci n'ouvre, les yeux

fur

L

fur les mauvais procédés dont on vous accufoit: de meurez avec nous, reprenez vos fonctions auprès de ma fille.

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Dor. Je ne t'écoute plus: je te donne mon nom, mon bien: et plus que tout cela; l'amour d'un pare tendre.

Cénie. Je me jette à vos pieds.

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Mer. Attendez un moment, pour exprimer votre reconnoiffance. Vous auriez, Monfieur, de juftes re proches à me faire, fi je tardois plus long-tems à vous faire connoître le digne objet de votre adoption. Cette lettre eft pour Mademoiselle; nais vous pouvez la lire.

Dor, (lit) Ce n'eft pas fans pitié que je vous revèle votre naiffance; mais je touche au moment de la vérité. Votre mere vous croit morte, et fon coeur affùroit encore mon fecret. Vous pouvez l'en instruire. Informée de l'extrème mifere où elle étoit réduite, je, l'en tirai pour vous fervir de Gouvernante. C'eft dans fes mains que je vous remets.

Cénie, (dans les bras de fa mere.) Vous êtes ma mere! mes malheurs font finis.

Orphife. Ma chere fille! Quoi, c'est vous que j'embraЛle!

Cénie. Ma mere! que ce nom m'est doux! Orphife. Trop malheureux enfant! hélas, que vous êtes à plaindre.

Cénie. Je dois le jour à la vertu même; mon fort eft affez beau.

Dor. Voilà le dernier coup que le perfide me réfervoit. Un mortel faififfement--- (à Cénie.) Trop aimable enfant--- je ne faurois parler--- je me meurs..

Cénie.

Cénie. (courant à Dorimond.) Ah! Monfieur--

Mer. Laiffez; on fe paffera de vos foins; vous n'êtes plus rien ici.

XIX.

Le Bret.

Antoine le Bret, geb. zu Dijon, 1717. Man hat von Hm einen Kommentar über Noliere's Werke, der nicht bloß viele gute grammatische Bemerkungen, sondern auch manche geschmackvolle und feine Kritiken über Sitten und Gebräus che, manche brauchbare kritische Erläuterungen und Anekdos ten enthält. In seinen eignen Schauspielen herrscht viel Kenntniß des Theaters, ein leichter Dialog, glückliche Vers fettung der Scenen, und achter komischer Ausdruck. Sie heiffen: L'Ecole Amoureufe le Concert la Double Extravagance le Jaloux le Faux Généreux La l'Epreuve Indiferette le Mariage par Dépit les Deux Soeurs. In Gesells schaft mit Godard d'Aucourt und Villaret schrieb er noch: Le Quartier d'Hiver; und ausserdem verschiedne Stückè für das italianische Theater und die komische Oper. In sei ner Double Extravagance, die einstimmig für sein bestes Stück erklärt wird, ist mehr ächter komischer Charakter, als' in seinen nachherigen Stücken, die sich mehr zu der rührend den Gattung neigert.

Faulle Confiance

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l'Entêté

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XX.
Diderot.

Denis Diderot, geb. zu Langres in Champagne, 1712, gest, zu Paris, 1784, dieser durch seine philosophischen Werke, und besonders durch seinen Antheil an der Encyklopädie, so berühmte Schriftsteller hat zwar nur zwei

Schaus

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