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la Méprise

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Marianne zu den vorzüglichsten der Franzosen gehört. Bei der Menge seiner Schauspiele ist freilich ihr Werth ziemlich ungleich; einige find in ihrer Art meisterhaft, andre empfehs ten sich wenigkens durch einzelne Scenen und geistvolle Züge, und keins ist völlig schlecht. Die bessern find: la Surprife de l'Amour les Legs, ou, le Prejugé vaincu - la double Inconftance- l'Epreuve -Heritier du Village la fauffe Suivante le Jeu de l'Amour et du Hafard la Mere Confidente. Minder bedeutend sind; l'Amour et la Verité Arlequin poli par l'Amour le Prince TraveftiIfle des Efclaves le Triomphe de Plutus T'heureux Stratagème la Joie imprevue les Sinceres le Denouement Imprevù; u. a. m. Die Bestimmung der meisten von diesen Stücken für das izaltánische Theater muß man bei ihrer Beurtheilung nicht vergessen. Auf viele Berwickelung und unerwartete Hindernisse kam hier mehr an, als auf sorgfältige und ein fache Führung des Plans und auf Charakterzeichnung. Eben daher ist auch der Arlequin in allen diesen Lustspielen so tha tis. Unstreitig aber besaß Marivaur zu dieser Gattung von Lustspielen ein ganz vorzügliches Talent, und eine seltne, fast unerschöpfliche Fruchtbarkeit an sinnreichen Erfindungen übers raschender Vorfälle und Verwickelungen. Gemeiniglich ist die in seinen Stücken zum Grunde liegende Handlung an sich fel ft ziemlich unbedeutend; aber unter seinen Hånden ges winnt sie tein geringes Interesse, welches mit jeder Scene zunimmt. Auch besaß 217. gewiß eine mehr als gemeine Kenntniß des Herzens, und feltnen Scharfblick in seine vers borgensten Falten; und ein feiner philosophischer, fast metas physischer, Geist ist in seiner ganzen Manier unverkennbar, der ihn aber zuweilen zur allzuweitläuftigen Ausspinnung des Dialogs verleitete. Uebrigens ist Lessing's Bemers Tung *) sehr wahr, daß die Stücke des Marivaux, so reich

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fie auch an mannichfaltigen Charakteren und Verwickelungen find, sich dennoch einander sehr ähnlich sehen. In allen der nämliche schimmernde, und öfters allzu gesuchte Wig; in allen die nåmliche metaphysische Zergliederung der Leidens schaften; in allen die nämliche blumenreiche, neologische Sprache. Seine Plane find nur von einem sehr geringen Umfange; aber, als ein wahrer Kallipedes in seiner Kunst, weiß er den engen Bezirk derselben mit einer Menge so tleis ner, und doch so merklich abgesetter, Schritte zu durchlaus fen, daß wir am Ende einen, noch so weiten Weg mit ihm zurück gelegt zu haben glauben,

In dem Lustspiele, La Double Inconftance, ou, le Fourbe Puni, hat sich ein junges Frauenzimmer als Mannss person verkleidet, um den durch ihren Bruder ihr zum Ges mahl bestimmten Lelio desto besser kennen zu lernen. Er hat sie zu einer Landparthie eingeladen, woran auch eine junge Gräfin Theil nimmt. Gegen ihren statt des Frontin auf kurze Zeit angenommenen Bedienten, Trivelin, giebt sie sich für ein verkleidetes Kammermädchen aus, und erdichs tet den Vorsak, als vorgeblicher Chevalier die Liebe der Gräfin zu gewinnen, fie vom Lelio abwendig zu machen, und ihn so ihrer Herrschaft getreu zu erhalten. Lelio ist dazu selbst bft behülflich, weil er der Gråfin wieder los zu seyn, und die ihm vorgeschlagne Heirath, der doppelt reichern Mitgift wegen, zu machen wünscht, bei der er ihm aber auch gesteht keine weitere, als diese eigennüßige Absicht zu haben. Dem vermeinten Chevaller glückt es, die Zuneigung der Gräfin zu gewinnen, und selbst die verstellte Eifersucht des Lelio befördert ihr Einverständniß noch mehr." Unterdeß har Trivelin dem Arlequin das Geheimniß verrathen, daß. der vorgebliche Chevalier ein Frauenzimmer sey, und Lelio wird durch jenen auf diesen Verdacht gebracht, über den er sich dadurch gewiß zu machen sucht, daß er den Chevalier zum 24 Duel

Duel heraus fodert.

Dieser ist indeß entschlossen genug, fich stellen zu wollen. Indeß verråth es Arlequin in seiner Gegenwart dem Lelio, daß der Chevalier ein verkleidetes Frauenzimmer sey. Und nun folgt nachstehende Scene.

LE CHEVALIER, LELIO.

Lelio. Eh bien, Monfieur le Dueliste, qui se battra fans bleffer les Ordonnances, je vous crois, mais qu'avez-vous à répondre?

Le Chev. Rien; il ne ment pas d'un mot.

Lelio.

Vous voilà bien déconcertée, ma mie.

Le Ch. Moi déconcertée! pas un petit brin; grases au ciel! je fuis une femme, et je foûtiendrai mon

caractere.

Lelio. Ah, ha, il s'agit de favoir à qui vous en voulés ici.

Le Ch. Avoués que j'ai du guignon; j'avois bien conduit tout cela, rendés-moi juftice, je vous ai fait peur avec non minois de coquette, c'eft le plus plaifant.

.འ་་་་

Lelio. Venons au fait, j'ai eu l'imprudence de vous ouvrir mon coeur.

Le Ch. Qu'importe? je n'ai rien vû dedans qui me falle envie.

Lelio. Vous faves mes projets.

Le Ch. Qui n'avoient pas besoin d'un confident, somme moi; n'eft-il pas yrai?

Lelio. Je l'avoie.

Le Ch. Ils font pourtant beaux. J'aime furtout cet hermitage, et cette laideur immanquable, dont vous gratifierés votre époufe quinze jours après votre mariage; il n'ya rien de tel.

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io.

Lelio. Votre mémoire eft fidelle; mais paffors Qui êtes-vous?

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Le Ch. Je fuis fille, affés jolie comme vous voyés, et dont les agrémens feront de quelque durée, fi je trouve un mari qui mê fauve le defert et le terme des quinze jours: voilà ce que je fuis, et par deffus le mar ché, presque auffi méchante que vous.

Lelio. Oh, pour celui là, je vous le cede.

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Le Ch. Vous aves tort, vous méconnoillés vos

forces.

Lelio.

Qu'êtes-vous venu faire ici?

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Le Ch. Tirer votre portrait, afin de le porter à certaine Dame qui l'attend pour favoir ce qu'elle fera de l'original.

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Le Ch. Pas trop laide. Par cette miffion là; c'est 'une tendre brebis qui échape au loup, et douze mille livres de rente de fauves, qui prendront parti ailleurs; petites bagatelles qui valoient bien la peine d'un déguilement...

Lelio. (intrigue) Qu'est-ce que c'est que tout cela fignifie?

Le Ch. Je m'explique. La brebis c'est ma Maitrelle; les douze mille livres de rente, c'est son bien qui produit ce calcul & raisonnable de tantôt; et le loup qui eût dévoré tout cela, c'est vous, Monfieur.

Lelio. Ah je fuis perdu!

Le Ch. Non, vous manqués votre proye, voilà tout: il eft vrai qu'elle étoit affés bonne; mais aussi, pourquoi êtes-vous loup? ce n'eft pas ma faute. On a fçu que vous êtiés à Paris incognito; on s'eft defié de votre conduite; là-deffus on vous fuit, on fait que vous êtes au bal; j'ai de l'efprit et de la malice, on m'y envoye, on m'équipe comme vous me voyés, pour 25

me

me mettre à portée de vous connoître; j'arrive, je fais ma charge, je deviens votre ami, je vous connois, je trouve que vous ne vales rien; j'en rendrai compte; il n'y a pas un mot à redire...

Lelio. Vous êtes donc la femme de chambre de la Demoiselle en question?

Le Ch. Et votre trèss humble fervante,

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Lelios Il faut avouer que je fuis bien malheureux. Cor Le Ch. Et moi bien adroite: mais dites moi, vous repentés-vous du mal que vous vouliés faire, où de celui que vous n'avez pas fait?

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Lelio Laillons cela, Pourquoi votre malice m'a-t-elle encore ôté le coeur de la Comteffe? Pour quoi confentir à jouer auprès d'elle le perfonnage que yous y faites?

Le Ch. Pour d'excellentes raifons. Vous cherchies à gagner dix mille ecus avec elle, n'eft-ce pas ? pour cet effet vous reclamiés mon induftrie; et quand j'aurois conduit l'affaire près de la fin, avant de termi= ner, je comptois de vous rençonner un peu et d'avoir ma part au pillage, ou bien de tirer finement le dédit d'entre vos mains, fous prétexte de le voir, pour vous le revendre une centaine de piftoles: payées comptant ou en billets payables au porteur; fans quoi j'aurois menacé de vous perdre auprès des douze mille livres de rente, et de réduire votre calcul à Zero. Oh! mon projet étoit fort bien entendu: moi payée, crac, je décampois avec mon petit gain; et le portrait qui m' auroit encore valu quelque petit revenant-bon auprès de ma Maitrelle, tout cela joint à mes petites oeconoanies tant fur mon voyage, qué fur mes gages, je devenois avec mes agrémens un petit parti d'allés bonne défaite, fauf le loup. J'ai manqué mon coup; j'en suis bien fàché; cependant vous me faites pitié, vous. “

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