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VIII.

Regnar d.

Unter Moliere's frühern Nacheiferern hat keiner sich seinem Muster so sehr zu nähern, und den Beifall seiner Nation in dem Grade zu gewinnen und zu behaupten gewusst, als Jean François Regnard, geb. zu Paris 1657, gest. auf seinem Gute Grillon bei Dourdan, 1709. Er war: Tres forier beim Finanzdepartement, that in seinen jüngern Jaht ren viele Reisen, die er auch beschrieb, gerieth den Seerâus bern von Algier in die Hånde, wurde nach Konstantinopel gebracht, aber bald durch Vorschub seiner Angehörigen wies der losgekauft. Seine Lustspiele sind: La Sérénade, le Joueur, le Bal, le Diftrait, Démocrite, les Folies Amou reufes, les Menechmes, le Retour Imprevu, le Légataire Universel. Ausserdem schrieb er noch verschiedne Stücke für das Theatre italien zu Paris, 3. Ble Divorcé, la Defcente de Mézétin aux Enfers, les Filles Errantes, la Coquette, u. a. m. Auch arbeitete er mit Dufresny ges meinschaftlich an einigen Schauspielen, verfertigte die Oper, le Carnaval de Venife, und wagte sich auch an ein Trauers spiel, Sapor, aber mit nicht sonderlichem Glück; auch wurde dieß Stück nie auf die Bühne gebracht. Desto glücklicher war er hingegen in der komischen Gattung, und verstand sich nicht nur auf eine sehr treffende Schilderung auffallender Charaktere, sondern auch auf die Erfindung solcher Situas tionen, die zu ihrer Entwickelung durch vortheilhafte Anlage und Kontrast beitrugen. Qui ne fe plaît pas avec Regnard, sagt Voltaire, n'eft point digne d'admirer Moliere. Auch war er nicht bloß Nachahmer dieses lehtern Dichters, sondern bahnte sich oft einen ganz eigenthümlichen Pfad zueinem nicht minder rühmlichen Ziele. In seinen Stücken giebt es daher viele ganz neue Züge, Gedanken und Vors fälle. Eins seiner grössten Verdienste war die glückliche Durchs

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Durchführung der Intrigue, ohne Widerfinn und Verwow renheit, und die treue Nachahmung der Natur in Sitten, Handlungsart und Ausdruck. Seine Verse haben viel Leich; tigkeit, werden aber eben dadurch oft allzu prosaisch." Sein bestes Stück ist wohl unstreitig der Spieler, worin der Haupts charakter sehr vortheilhaft ausgehoben, und doch nicht auf Kosten der gleichfalls mit vieler Einsicht und Feinheit behans delten Nebenrollen bearbeitet ist. Nur möchte man diesen Charakter eines Spielers nicht so einseitig, und bloß in ein Lomisches Licht gestellt, sondern lieber, wie ihn Moore in seis nem Gamefter behandelt hat, von der tragischen Seite darges ftellt sehen, mit allen den traurigen und schrecklichen Folgen, in welche die unglückliche Spielsucht stürzen kann, die nicht als Thorheit anzusehen, und mehr Gegenstand der ernsten Bestrafung, als des komischen und lachenden Spottes ist. Selbst der Demokrit belustigt den Leser und Zuschauer noch immer, ungeachtet seiner auffallenden Ungereimtheiten, die Lessing sehr gut im siebzehnten Stücke seiner Dramaturgie gerügt, aber auch zum Theil entschuldigt hat. Ueber den Diftrait sehe man eben diesen scharfsinnigen Kunstrichter im acht und zwanzigsten Stücke der Dramaturgie. Den Haupts charakter fand Regnard beim la Bruyere völlig entworfen, und dürfte nur die vornehmsten Züge desselben theils in Hands lung bringen, theils erzählen lassen. Eine der besten Scès nen ist die siebente des zweiten Akt, worin zuerst der Chevas lier, Clarisse und Carlin sich eine Weile unterreden, und der erstere sogar eine Arie singt, ohne daß Leander in seiner Zers ftreuung, und in Gedanken vertieft, darauf merkt. Der Chevalier fragt ihn:

Que vous femble, Monfieur, et de l'air et des vers?

Leandre, fortant de la rêverie, prend Clarice par le bras, croyant parler au Chevalier, et la tire à un des bouts du theatre::.

Vos intérêts en tout m'ont toujours été chers;

J'etois

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J'étois fort ferviteur de Monfieur votre pere, A
Et je vous veux fervir de la bonne maniére.

Clarice. Je ine fens obligée à votre honnêteté.

Leandre. (craignant d'être entendu la ramène à l'autre côté du théatre.)

Je crois que nous férions mieux de l'autre côté.

Le Chevalier fait le même jeu, de théatre avec Carlin.
J'ai de ina part auffi quelque chofe à te dire;
Il faut nous divertir---

Carl. Que diantre, est-ce pour rire?
Leandre. Je fuis, comme l'on fait, allez bien pres

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Le. A vous-même. Le Chev. Ton maitre au moins n'eft pas trop fage. st 2 st

**

Carl. D'accord, il vous reflemble en cela davantage. Le. (a Clarice:) Vous avez du fervice, un nom, de la valeur;

Il faut vous diftinguer dans un poste d'honneur.) st Clar. Mais regardez-inoi bien. Le. Ah! je vous ...Tais excufe,

Madame, et maintenant je vois que je m'abule.
J'ai crù qu'au Chevalier..le Chev. Ma foeur un Ré-

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giment?

Carl. Ce feroit de Milice un nouveau fupplément;

Et fi chaque famille armoit une coquette,

Cette troupe, je crois, feroit bien- tôt complette, le Chev. Cet homme-là, ina foeur, t'aime à perdre l'efprit.

་་

Clar. Je m'en flatte en fecret, du inoins ilme le dit. le Chev. (à Leandre.) Je crois bien que vos voeux tendent au mariage,

Ma foeur en vaut la peine, elle eft belle, elle eft fage.

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Le.

Le. Ah! Monfieur, point du tout. le Chev. Com ment donc? point du tout? Cette grace, cet air... Le. Il n'eft point de mon goût.

A

le Ch. Cependant vous l'aimez? Le, Oui, j'aime
la mufique;

Mais fi vous voulez bien qu'en ami je m'explique,
Votre air n'a point ce tour tendre, agréable, aise,
Et le chant, entre nous, m'en paroît trop use.

le Ch. Et qui vous parle ici de vers et de mufique? Cet amant-là, ma foeur, eft tout-à fait comique.

Le, Vous chantiez à l'instant; et ne parliez-vous

pas

De votre air? le Ch. Non vraiment. Le. J'ai donc

tort en ce cas.

le Ch. Je vous entretenois ici de votre flame, Et voulois pour ma foeur faire expliquer votre ame, Savoir fi vous l'aimez. Le. Si je l'aime, grands dieux! Ne m'interrogez point, et regardez les yeux.

le Ch. Vous avez le goût bon. Si je n'étois fon
frere,

Près d'elle on me verroit bien loin pousser l'affaire;
Mais je fuis pris ailleurs; près d'un objet vainqueur,
Je fais, à petit bruit, mon chemin en douceur,
`J'ai jufqu'ici conduit mon affaire en filence,
J'abhorre le fracas, le bruit, la turbulence,
Et je vais pour chercher cet objet de mes feux.

Le. (à Clar.) Puisque vous defirez fi- tôt quitter
ces lieux

Souffrez donc, s'il vous plaît, que je vous reconduise. (II met son gand, et présente à Clarice la main qui est nuè.) Clar. Vous donnez une main pour l'autre par mé

prife.

(11 ôte celui qu'il avoit. )

Le.

Le. Il eft vrai.

Cl. Demeurez, et ne me fuivez

pas.

Le. Je veux jufque chez vous accompagner vos pas. (Il lui donne la main jufqu'au milieu du théatre, et la quitte pour parler à Carlin.)

Le. l'ai, Carlin, en fecret, un ordre à te prescrire, Ecoute... Je ne fais ce que je voulois dire... Va chez mon horloger, et reviens au plutôt; Prens de ce tabac... Non, tu n'iras que tantôt.

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Carl. Le beau fecret, ma foi! Le. (au Chev.) Sour frez, ici fans peine,

Qu'à votre appartement, Madame, je vous mene. le Ch. Vous êtes trop honnête, il n'en eft pas besoin.

Le, (s'appercevánt qu'il parle au Chevalier.)

Vous êtes encor la, je vous croyois bien loin.

Je cherchois votre foeur, et ma peine eft extrême,

le Ch. Vous ne vous trompez pas, c'est un autre
elle-même;

Mais fi jamais, Monfieur, vous êtes fon époux;
Dans vos distractions défiez-vous de vous.
Une femme fuffit, tenez-vous à la vôtre,

N'allez pas par méprise en conter à quelque autre.
Ma foeur n'est pas ingrate, et, fans égard aux frais,

Elle vous le rendroit avec les intérêts.

W

Adieu, Monfieur, je fuis tout à votre service.

IX.

Mariva ur.

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, geb. zu Paris 1688, geft. daselbst 1763. Schon frühzeitig machte er sich als wißiger Schriftsteller bekannt, sowohl durch dras matische Arbeiten als durch Romane, unter denen seine

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