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Enfin vous leur trouvez toujours quelque defaut pour justifier votre inconstance.

M. Que t'importe?

P. Comment donc? que m'importe? Vous ne comptez pour rien mille faux fermens, que je fais tous les jours ?

AI. Pourquoi les fais-tu ?

P. Pour rétablir votre reputation chancelante.
M. Qui t'a chargé de ce soin?

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P. Ah, ah, ceci n'eft pas mauvais; qui me hargé, dites-vous?

M. Oui.

P. Mon honneur. /

A. L'honneur de Pafquin!

P. Affurement, ne voudriez-vous pas que j'aidaffe à confiriner par tout, que le plus fcelerat, le plus vain, le plus infidele, le moins amoureux homme de uonde, c'est vous?

M. Cela ne me plairoit point du tout.

P. Hé! que voulez-vous que je dife à de femblables difcours? Car vous ne voyez-là que l'ébauche du portrait qu'on me fait de vous tous les jours; que faut-il donc que je réponde?

M. Rien; te taire et commencer dès - à - prefent. P. Oh! Monfieur, qui ne dit mot, confent; et je ne veux point qu'on croye dans le monde que je connoille votre caractère, et que je l'approuve, puisque je reste avec vous; et d'ailleurs, par ma foi, je ferais bien mes affaires et les vôtres; car enfin, voyez-vous, chacun fonge à fon petit interêt; je n'aurois qu'à me taire vraiement fur cent questions que l'on ne fait. Mon pauvre Pasquin, me dit l'une, tiens, voilà une bague, je te prie, apprens-inoi ce que fait ton Màitre, à quelle heure eft-il revenu? Comment eft-il, quand £ 4

il

Il ne me voit pas? Songe-t-il à moi? te parle-t-il de moi? est-il inquiet, joyeux, trifte, gai, mélancolique, content, taciturne, évaporé, chagrin, plaifant, fage, fou? Que diable fçai-je, et cent mille autres de femblable nature,

M. Hé bien, que seponds-tu pour lors?

P. Selon la bague,

M.

Ah! je fçavois bien que chez toi mon honneur et le tien marchoit bien loin après ton interèt, Changeons de difcours; fçais-tu bien une chofe?

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P. Qu'est-ce?

M.

Je crois que je fuis amoureux.

P. Quoi? amoureux, là ce qu'on appelle amoureux de bonne foi?

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Oui, te dis-je, amoureux.

Mais parlez-vous là ferieusement?

Veux-tu que je me donne au Diable pour te

le faire croire?

P. Et Lucinde?

M. Oh, Lucinde, elle n'en fçaura rien.

P. Tant mieux pour vous,

combien cela durera-t-il?

M.

Mais, dites-moi,

Tu m'en demandes trop, comine si l'on pou

voit répondre de cela.

P. La connois - je?

M. Tu la connois,

P. Il faut que vous l'aimiez depuis fort peu; car je ne vous en ai jamais ouï parler,

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M. A' peu près.

P. Eft-elle belle?... Bon peste de fot, eft-ce à

prefent qu'il faut vous le demander? Vous me le direz dans peu de teins, Où loge-t-elle? Loin d'ici?

M. Non.

P. Tant

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P. Tant mieux: car dans les commencemens c'est une fatigue de Diable, quand il faut porter reglément trois billets tous les jours.

M. Tu n'auras pas grand' peine à le faire; tù les Honneras fans fortir,

P. Hé comment?
M. Elle loge ici.
P. C'eft Leonor.
M. Tu l'as dit.

P. Ah Monfieur!

M. Qu'as-tu?

P. Songez-vous bien à ce que vous faites?
M. Fort bien.

P. Leonor, amie de Lucinde, à la vue! Vous n'y longez pas, ou vous voulés vous perdre absolument, Hé, Monfieur, où eft la probité, l'honneur? Songez-vous, dis-je....

M. J'aime les moralités; elles endorment.

P. Tenez, Monfieur, voilà Marton; inftruifez-la de tout ce beau deffein,

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IV.

Montfleury.

--

Ein andrer Zeitgenosse und Mitwerber Moliere's war Antoine Jakob de Montfleury, der Sohn eines Schaus spielers, geb. zu Paris, 1640, gest, zu Aix in der Provence, 1685. Die Titel seiner Schauspiele sind: Le Mariage de Rien Trafibule l'Imle Mari fans Femme promtu de l'Hôtel de Condé L'Ecole des Jaloux l'Ecole des Filles Procès de la Femme Juge et Partiele Gentilhomime de Beauce la Fille Capitaine 8 5

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La Femme Juge et Partie

Le

l'Ambigu - Co

mique

mique Trigodin

le Comédien Poete La Soeur Ridicule

Crifpin Gentilhomme

-

la Dame Méde çin la Dupe de Soi-même. Auch wird ihm das Lufts piel, Les Betes Raifonnables beigelegt..

-

Montfleury genoß des Beifalls seiner Zeitgenossen fast bei allen diesen Stücken; indeß haben sich nur zwei darunter, die Fille Ca- pitaine und la Fenne Juge et Partie in der Folge auf der französischen Bühne erhalten. Es fehlte ihm nicht an Wis und Lebhaftigkeit; auch hat seine Sprache viel Leichtes und Natürliches; aber sowohl in der Wahl seiner Subjekte, als in ihrer Behandlung, erlaubte er sich zu viel Freiheit, und verlegt daher nicht selten den sittlichen Wohlstand in den Res den seiner Personen. Ihn soll Boileau hei folgenden Versen im Sinne gehabt haben:

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Mais pour un faux plaifant à groffiere équivoque,
Qui, pour me divertir, n'a que la falété,

Qu'il s'en aille, s'il veut, fur des trétaux monté, Amulant le Pont-Neuf de fes Sornettes fades, Aux Laquais affemblés jouer les mascarades. Auch verstößt er in seinen Entwürfen, und in der Berkets tung seiner Scenen nicht selten wider die Wahrscheinlichkeit. Die meisten seiner Intriguenftücke sind aus spanischen Quels Ien geschöpft; und er besaß nicht Geduid noch Kritik genug, Die Fehler und Ungereimtheiten seiner Originale aus der Kos pie wegzulassen. Zum Trauerspiel besaß er noch weniger Talent. In seinem Ambigu Comique machte er einen nicht allzu glücklichen Versuch, die tragische und komische 'Gattung mit einander zu vereinigen. Die Liebe des Aeneas und der Dido machen den Inhalt des in drei Alte vers theilten Trauerspiels aus, und zwischen diese Akte sind zwei Zwischenspiele: le Nouveau Marié, Don Pasquin d' Avalos, und le Semblable à Soi-même, eingeschaltet, deren jedes ein besondres Subjekt hat.

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4. Mark Antoine le Grand, geb. zu Paris an Moliere's 1Sterbetåge, 1673, gest. 1728. Er war Schauspieler, und gefiel, wenn man sich an seine zu untergefeßte, und nicht sehr vortheilhafte, Bildung gewöhnt hatte. Durch seine Feiffige Schriftstellerei fürs Theater machte er sich nicht nur der königlichen Schauspielergesellschaft süßlich, deren Mits glied er war, sondern auch andern Bühnen in Paris sowohl als in der Provinz. Seine Lustspiele find: La Rue Merçiere le Carneval de Lyon les Comédiens de

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les Animaux Raifonnables le Cafétier la Chûte de Phaeton

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la Fille Precepteur la Femme fille et veuve Amour Diable la Foire Saint-Laurent la Famille Extravagante les Amans Ridicules la Metamorphose Amoureuse-PUfurier Gentilhomme- Avengle Clairvoyant le Roi de Cocagne PlutusCartouche le Galant Coureur le Ballet de vingtquatre heures le Philanthrope

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Tems l'Impromtu de la Folie

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le Triomphe du la Chaffe du Cerf

La Nouveauté les Amazones Modernes

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-

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gorle Fleuve d'oubli les Amours Aquatiques Polypheme- le Chevalier Errant Agnès de Chaillot le Départ des Comédiens Italiens le Mauvais Ménage le Chaos le Luxurieux. Das Ver: dienst und der Werth- dieser Schauspiele sind sehr ungleich, und ihr Verfasser gehört nur zu den komischen Dichtern vom zweiten Range. Er ist mehr wißiger Kopf, als Originals genie, und das höhere, edlere Komische findet man in seinen Stücken nur selten. Im Niedrigkomischen war er indeß glücklich genug, und seine praktische Kenntniß des Theaters machte ihn geschickt zu mancher glücklichen Erfindung, zu

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