Théâtre choisi de Voltaire, כרכים 2-3Treuttel et Würtz, 1831 |
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Acte ADÉLAÏDE affreux aime Allez ALVAREZ ALZIRE amant amour ANTOINE barbare bienfaits bonheur bonté bras brave Brutus CASCA CASSIUS Caton César charmes CHATILLON cher chrétiens CIMBER Cinna cœur CORASMIN COUCI courage courroux crime cruel d'Orosmane daigne DANGESTE destin Dieu Dieux digne dois DOLABELLA douleur ÉMIRE ennemis époux esclave FATIME fille fils frémir frère funeste fureur gloire GUESCLIN Gusman Hélas héros heureux hymen indigne infortuné j'ai jour l'amour l'horreur larmes lieux long-temps Lusignan m'aime m'arracher Madame MADEMOISELLE GAUSSIN main maître malheureux Montèze mort mortels mourir NEMOURS Nérestan ô ciel OROSMANE outrage pardonne parle patrie père peuple peux pleurs prince punir qu'un rois Romains Rome sang sauver SCÈNE VII secret Seigneur sérail serments seul soldat Solyme sort soudan supplice Sylla Syrie t'aime TAÏSE tendre tendresse théâtre tragédie trahir tremble trépas triste tyrans vainqueur vais VENDÔME vengeance venger vengeur vertu veux vœux vois VOLTAIRE yeux Zaïre ZAMORE
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עמוד 68 - T'ouvrent leurs bras sanglants , tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs , vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
עמוד 329 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
עמוד 328 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciej venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé.
עמוד 30 - Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
עמוד 327 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur; C'est trahir à la fois, sous un masque hypocrite, Et le dieu qu'on préfère, et le dieu que l'on quitte; C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi. Mourons; mais, en mourant, sois digne encor de moi : Et si Dieu ne te donne une clarté nouvelle, Ta probité te parle, il faut n'écouter qu'elle.
עמוד 47 - Je l'avouerai, mon cœur ne veut rien qu'ardemment ; Je me croirais haï, d'être aimé faiblement. De tous mes sentiments tel est le caractère. Je veux avec excès vous aimer et vous plaire. Si d'un égal amour votre cœur est épris, Je viens vous épouser, mais c'est à ce seul prix ; Et du nœud de l'hymen l'étreinte dangereuse Me rend infortuné, s'il ne vous rend heureuse.
עמוד 257 - ON a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve , de faire voir combien le véritable esprit de religion l'emporte sur les vertus de la nature.
עמוד 23 - Amours : Tandis que le divin Molière , Bien plus digne d'un tel honneur, A peine obtint le froid bonheur De dormir dans un cimetière; Et que l'aimable...
עמוד 19 - Des larmes même ont offusqué Plus d'un œil , que j'ai remarqué Pleurer de l'air le plus aimable. Mais je ne suis point requinqué Par un succès si désirable : Car j'ai comme un autre marqué Tous les deficit de ma fable.
עמוד 33 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois , Et crois toujours la voir pour la première fois.