Chefs-d'œuvre dramatiques de Voltaire..: Adelade du Guesclin

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De l'Imprimerie de Mame, Frères, Rue du Pot-de-Fer, N0 14., 1810
 

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עמוד 308 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie; Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie. Sous un roi, sous un dieu, je viens la réunir; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir.
עמוד 184 - Tout ce fracas , ces noces , ces apprêts. LISE. Ah ! plus mon cœur s'étudie et s'essaie , Plus de ce joug la pesanteur m'effraie : A mon avis, l'hlmen et ses liens Sont les plus grands ou des maux ou des biens.
עמוד 162 - C'est ainsi que la vie des hommes est bigarrée ; souvent même une seule aventure produit tous ces contrastes. Rien n'est si commun qu'une maison dans laquelle un père gronde, une fille occupée de sa passion pleure, le fils se moque des deux, et quelques parents prennent différemment part à la scène. On raille très souvent dans une chambre de ce qui attendrit dans la chambre voisine ; et la même personne a quelquefois ri et pleuré de la même chose dans le même quart d'heure.
עמוד 156 - Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil, Le ciel venge la terre: il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé. J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore.
עמוד 308 - Constantin la splendeur éclipsée ; Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars, Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers ; II faut un nouveau dieu pour, l'aveugle univers.
עמוד 156 - J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore. Vis, superbe ennemi, sois libre, et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d'un chrétien.
עמוד 24 - D'abandonner la France au fils de l'étranger. Je vois que de l'Anglais la race est peu chérie , Que leur joug est pesant, qu'on aime la patrie, Que le sang des Capets est toujours adoré. Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l'orage, Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage.
עמוד 156 - Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez l'Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois.
עמוד 156 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
עמוד 307 - Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre ; Le temps de l'Arabie est à la fin venu. Ce peuple généreux, trop longtemps inconnu, Laissait dans ses déserts ensevelir sa gloire ; Voici les jours nouveaux marqués pour la victoire.

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