Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, כרך 46La Société, 1907 |
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עמוד 257 - Alors, oh ! je maudis, dans leur cour, dans leur antre, Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre. Je sens que le poète est leur juge; je sens Que la Muse indignée, avec ses poings puissants, Peut, comme au pilori, les lier sur leur trône, Et leur faire un carcan de leur lâche couronne, Et renvoyer ces rois, qu'on aurait pu bénir, Marqués au front d'un vers que lira l'avenir!
עמוד 242 - Louis, quand vous irez, dans un de vos voyages, Voir Bordeaux, Pau, Bayonne et ses charmants rivages, Toulouse la romaine, où dans des jours meilleurs J'ai cueilli tout enfant la poésie en fleurs, Passez par Blois. — Et là, bien volontiers sans doute, Laissez dans le logis vos compagnons de route, Et tandis qu'ils joueront, riront ou dormiront, Vous, avec vos pensers qui haussent votre front.
עמוד 261 - Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.
עמוד 249 - Et, quoique, en vérité, je pense avoir commis D'autres crimes encor que vous avez omis, Avoir un peu touché les questions obscures, Avoir sondé les maux, avoir cherché les cures, De la vieille ânerie insulté les vieux bâts, Secoué le passé du haut jusques en bas, Et saccagé le fond tout autant que la forme, Je me borne à ceci : je suis ce monstre énorme, Je suis le démagogue horrible et débordé, Et le dévastateur du vieil ABCD; Causons.
עמוד 260 - Mignonne, allons voir si la rosé Qui ce matin avait desclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
עמוד 260 - Si vous avez en vous, vivantes et pressées, Un monde intérieur d'images, de pensées, De sentiments, d'amour, d'ardente passion, Pour féconder ce monde, échangez-le sans cesse Avec l'autre univers visible qui vous presse! Mêlez toute votre âme à la création!
עמוד 249 - Nous faisons basculer la balance hémistiche. C'est vrai, maudissez-nous. Le vers, qui sur son front Jadis portait toujours douze plumes en rond, Et sans cesse sautait sur la double raquette Qu'on nomme prosodie et qu'on nomme étiquette, Rompt désormais la règle et trompe le ciseau, Et s'échappe, volant qui se change en oiseau, De la cage césure, et fuit vers la ravine, Et vole dans les cieux, alouette divine.
עמוד 264 - Je seray sous la terre, et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendray mon repos ; Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourdhuy les roses de la vie.
עמוד 258 - Et pleurer ; et j'entends ce qu'Orphée entendit. Ne vous étonnez pas de tout ce que me dit La nature aux soupirs ineffables. Je cause Avec toutes les voix de la métempsycose. Avant de commencer le grand concert sacré, Le moineau, le buisson, l'eau vive dans le pré, La forêt, basse énorme, et l'aile et la corolle, Tous ces doux instruments, m'adressent la parole ; Je suis l'habitué de l'orchestre divin; Si je n'étais songeur, j'aurais été Sylvain.
עמוד 248 - Le poète ne doit avoir qu'un modèle, la nature; qu'un guide, la vérité. Il ne doit pas écrire avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et avec son cœur. De tous les livres qui circulent entre les mains des hommes, deux seuls doivent être étudiés par lui, Homère et la Bible.