Revue de l'Orient et de L'Algérie: bulletin de la Société orientale

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Société orientale, 1844
 

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עמוד 23 - Ping-keou, dont les aspérités offraient à nos chameaux des difficultés presque insurmontables. Chemin faisant, nous étions obligés de pousser continuellement de grands cris pour avertir les muletiers qui auraient pu se trouver sur la route de conduire leurs bêtes à l'écart.
עמוד 11 - ... de son voyage, qu'il n'a jamais pu savoir pourquoi les guides leur faisaient prendre une route différente de celle que les ambassades précédentes avaient suivie. Les Tartares nous en ont souvent donné la raison. Ils nous ont dit que c'était une précaution politique du gouvernement chinois, qui ordonnait de faire avancer les Russes par des circuits et des détours, afin qu'ils ne puissent pas d'euxmêmes reconnaître le chemin. Cette précaution est, sans contredit, bien ridicule ; et elle...
עמוד 17 - Timour ! ta grande âme renaitra-t-elle « bientôt? reviens, reviens, nous t'attendons, ô Timour! « Nous vivons dans nos vastes prairies, tranquilles et • doux comme des agneaux ; cependant notre cœur « bouillonne, il est encore plein de feu. Le souvenir des « glorieux temps de Timour nous poursuit sans cesse. « Où est le chef qui doit se mettre à notre tète et nous
עמוד 28 - Bleue, vers la partie occidentale, est une petite île où est bâtie une lamazerie. Une vingtaine de lamas contemplatifs l'habitent. On ne peut pas aller les visiter, car il n'ya pas une seule barque sur toute l'étendue de la Mer Bleue; du moins nous n'en avons jamais aperçu , et les Mongols nous ont assuré que parmi eux personne ne s'occupait de navigation. Seulement pendant l'hiver, au temps des grands froids et lorsque la mer est glacée, les Tartares organisent leurs caravanes, et vont en...
עמוד 20 - ... sent couler entre les doigts comme un liquide. Il est inutile, dit M. Hue, de remarquer qu'au milieu de ces sablières on ne rencontre pas la moindre trace de végétation. A chaque pas les chameaux s'enfonçaient jusqu'au ventre , et ce n'était que par soubresauts qu'ils pouvaient avancer. Les chevaux éprouvaient encore plus d'embarras, parce que la corne de leurs pieds avait sur le sable moins de prise que les larges pattes des chameaux. Dans cette pénible marche on devait être bien attentif...
עמוד 17 - Timour, ta grande âme renaîtra-t-elle bientôt ? Reviens, reviens, nous t'attendons, ô Timour ! Le jeune Mongol a le bras assez vigoureux pour dompter l'étalon sauvage; il sait découvrir au loin, sur les herbes, les vestiges du chameau errant.... Hélas! il n'a plus de force pour bander l'arc des ancêtres; ses yeux ne peuvent apercevoir les ruses de l'ennemi.
עמוד 27 - Les grands lamas et les étudiants qui appartiennent à cette faculté , s'y rendent tous les ans vers la fin de l'été et y passent ordinairement quinze jours , occupés à aller recueillir les plantes médicales , sur les montagnes environnantes. Pendant le reste de l'année , les maisons , pour la plupart , sont désertes ; on y rencontre seulement quelques lamas contemplatifs qui ont creusé leur cellule dans les rochers les plus escarpés de la montagne. Nous demeurâmes à Tchogortan pendant...
עמוד 32 - ... leurs bêtes de somme. Au reste, on ne pensait guère au danger d'être égorgé par les brigands ; on n'avait peur que de mourir de froid. Ce fut au mont Chuga que commença sérieusement la longue série de nos misères. La neige, le vent et le froid se déchaînèrent sur nous, avec une fureur qui alla croissant de jour en jour. Les déserts du Thibet sont, sans contredit, le pays le plus affreux qu'on puisse imaginer. Le sol allant toujours en s'élevant, la végétation diminuait à mesure...
עמוד 22 - ... des journées entières en suivant sa direction, et sans jamais la perdre de vue. Souvent nous n'avons rencontré qu'une simple maçonnerie au lieu de ces doubles murailles qui existent aux environs de Pékin. Quelquefois c'est une élévation en terre; il nous est même arrivé de voir celte fameuse barrière uniquement composée de quelques cailloux amoncelés.
עמוד 10 - ... de fleuves majestueux, de hardies et imposantes montagnes; quelquefois se déroulant en vastes et incommensurables plaines. Alors, quand on se trouve dans ces vertes solitudes, dont les bords vont se perdre bien loin dans l'horizon, on croirait être, par un temps calme, au milieu de l'océan.

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