Le livre des sonnets: seize dizains de sonnets choisis

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A. Lemerre, éditeur, 1893 - 228 עמודים
 

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עמוד 15 - Plus me plaist le sejour qu'ont basty mes ayeux Que des palais Romains le front audacieux : Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine, Plus mon Loyre Gaulois que le Tybre Latin, Plus mon petit Lyré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur Angevine.
עמוד 195 - Camoens soothed an exile's grief; The Sonnet glittered a gay myrtle leaf Amid the cypress with which Dante crowned His visionary brow...
עמוד 96 - Écloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de...
עמוד 21 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour tes grâces chanter : Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toy comprendre Je ne souhaitte encore point mourir. Mais quand mes yeus je sentiray tarir, Ma voix cassée, et...
עמוד 96 - O toi qui, comme une ombre à la trace éphémère, Foules d'un pied léger et d'un regard serein Les stupides mortels qui t'ont jugée amère, Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain ! XL SEMPER EADEM. «D'où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Montant comme la mer sur le roc noir et nu?
עמוד 77 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
עמוד 71 - QUE ton visage est triste et ton front amaigri, Sublime Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre ! Nulle larme jamais n'a mouillé ta paupière ; Comme Dante, on dirait que tu n'as jamais ri. Hélas ! d'un lait trop fort la Muse t'a nourri, L'art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! ton seul bonheur au monde Fut d'imprimer au marbre une grandeur profonde, Et, puissant comme Dieu...
עמוד 173 - En quel iardin print il la roze rougissante Qui le liz argenté de ton teint colora? La douce gravité qui ton front honora, Les deus rubis balais de ta bouche allechante, Et les rais de cet œil qui doucement m'enchante, En quel lieu les print il quand il t'en decora?
עמוד 82 - La caravane humaine au Sahara du monde, Par ce chemin des ans qui n'a pas de retour, S'en va traînant le pied, brûlée aux feux du jour, Et buvant sur ses bras la sueur qui l'inonde. Le grand lion rugit et la tempête gronde; A l'horizon fuyard, ni minaret, ni tour; La seule ombre qu'on ait, c'est l'ombre du vautour, Qui traverse le ciel cherchant sa proie immonde. L'on avance toujours, et voici que l'on voit Quelque chose de vert que l'on se...
עמוד 15 - Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.

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