Historie de la littérature française depuis le xvie siècle. Poëtes, xixe siècle, כרך 7

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עמוד 564 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
עמוד 53 - PREMIÈRES RELATIONS AVEC L'ACADÉMIE En 1817, le Sujet proposé par l'Académie pour le prix de poésie était le Bonheur que procure l'étude dans toutes les situations de la vie.
עמוד 177 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
עמוד 29 - Le vin français coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat, en riant, parlait à la bergère. Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi. Assis nonchalamment sur un noir palefroi Qui marchait revêtu de housses violettes...
עמוד 30 - Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux ; L'écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. A l'horizon lointain fuit l'étendard du More. " Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ? — J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant. Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire, Son âme en s'exhalant nous appela deux fois.
עמוד 29 - Merci, cria Roland ; tu m'as fait un chemin. » Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main, Sur le roc affermi comme un géant s'élance, Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance.
עמוד 174 - En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lents une roche élevée, De son aile pendante abritant sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des mers fouillé la profondeur : L'Océan était vide et la plage déserte ; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur,...
עמוד 89 - Toi, spectre impérial, tu bats la grosse caisse ! — l'horrible vision s'éteignit. — L'empereur, Désespéré, poussa dans l'ombre un cri d'horreur, Baissant les yeux, dressant ses mains épouvantées ; Les Victoires de marbre à la porte sculptées, Fantômes blancs debout hors du sépulcre obscur, Se faisaient du doigt signe et, s'appuyant au mur, Écoutaient le titan pleurer dans les ténèbres.
עמוד 28 - ... entendre Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
עמוד 88 - Allons! faites donner la garde, cria-t-il, — Et Lanciers, Grenadiers aux guêtres de coutil, Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires, Cuirassiers, Canonniers qui traînaient des tonnerres, Portant le noir colback...

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